LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Mort Andromaque Acte V Scène 5

Rapports de Stage : La Mort Andromaque Acte V Scène 5. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2014  •  416 Mots (2 Pages)  •  932 Vues

Page 1 sur 2

Elle est très présente dans ce passage. On la retrouve dans :

1. Les deux récits successifs de Pylade à Oreste. Le premier ayant ici la double fonction de narrateur et de confident dévoile au spectateur en même temps qu’à son ami ce qui s’est déroulé en dehors de la scène. De cette façon la bienséance est respectée : pas d’action violente, pas de sang sur scène. Il ne faut pas choquer.

(De même l’unité de lieu ne souffre pas. Le temple et le palais restent deux lieux distincts :

- Le temple est ouvert, extérieur, politique, populaire. C’est le lieu de l’action invisible, juste évoquée.

- Le palais est fermé, royal, calme. C’est le lieu des passions intérieures, de la réflexion.)

2. La crainte d’être assassiné : par un euphémisme, v.2, Pylade évoque le risque de mort " n’en sortir jamais ". Il ne doit pas montrer de lâcheté, mais il a peur... Le champ lexical de la violence [" défendent la porte " 3 , " main forte " 4, " ennemis " 5, " on le venge " 9, " venger " 10 , " sûreté " 14] montre qu’il ne s’agit pas d’une simple arrestation puis d’un jugement qui attend ces régicides. Ils mourront si le peuple, les soldats les attrapent.

La violence sera aussi celle que l’on s’inflige soi-même, parce que l’on souffre trop. Hermione, v.32, va " se frapper et tomber ". Oreste veut, dans un geste de démence, s’arracher le cœur et le porter à celle qui l’a fait souffrir (v.65).

3. Le champ lexical de la mort, constant, du début à la fin du texte : l.20, 21 (deux fois), 22, 28 " trépas ", 31 " poignard ", 32 " se frapper et tomber ", 40 " je meurs content ", 43 " en mourant ", la périphrase 45 " épaisse nuit " ou 61 " l’éternelle nuit "

4. Le champ lexical de l’horreur, qui dépeint une vison apocalyptique : trois fois le mot " sang " dont une fois dans l’hyperbole " ruisseaux de sang " (28,42,48), " poignard ", la litote qui atténue l’insoutenable : 29 " cet objet " (le corps de Pyrrhus transpercé et couvert de sang), 52 " percé de tant de coups ", 58 " filles d’enfer ", 57 " démons " et " serpents ", 64 " déchirer " et 65 " mon cœur à dévorer ". On peut ajouter à ces termes les connotations morbides des couleurs rouge et noire qui obsèdent Oreste dans son hallucination.

...

Télécharger au format  txt (2.3 Kb)   pdf (50.2 Kb)   docx (8.7 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com