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La IV Republique

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Par   •  13 Février 2015  •  2 271 Mots (10 Pages)  •  852 Vues

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« La quatrième république

1945 1958 : ECHECS et réussites »

Chronologie indicative

1945

21 octobre : le retour aux institutions de la III e République est rejeté par référendum.

13 novembre : le général de Gaulle est nommé président du Conseil.

1946

20 janvier : démission du général de Gaulle. 13 octobre : approbation par référendum de la Constitution de la V e République.

1947

14 avril : création par le général de Gaulle du Rassemblement du peuple français (RPF).

1949

5 mai : création du Conseil de l'Europe.

1950 - 1953

Guerre de Corée.

1951

18 avril : création de la CECA.

1954

7 mai : bataille de Diên Biên Phu. 19 juin : Mendès France, président du Conseil. 21 juillet : signature des accords de Genève. 1 er novembre : insurrection du FLNen Algérie.

1955

6 février : chute du gouvernement Pierre Mendès France.

1956

3 mars : indépendance du Maroc. 20 mars : indépendance de la Tunisie.

1957

25 mars : naissance de la CEE.

1958

1 er juin : de Gaulle, président du Conseil. Pierre Mendès France prononce un discours contre l’investiture du général De Gaulle. (Texte étudié en classe)

4 octobre : promulgation de la Constitution de la V e République.

21 décembre : de Gaulle est élu chef de l'État.

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Corrigé INDICATIF

Ce sujet est délicat mais classique :il exige un minimum de connaissances et surtout une vision globale des principaux faits de société et de vie politique de la France entre 1945 et 1958.Ce corrigé/cours succinct est purement indicatif.

Attention à tous les candidats je recommande l’absence de jugements péremptoires sur des sujets d’histoire contemporaine.

Introduction

En 1944, après la chute du gouvernement de Vichy, la France vit une vacance constitutionnelle : l'État français instauré par le maréchal Pétain n'est plus, la IIIe République ne semble pas en mesure de renaître de ses cendres. La France se dote d'une nouvelle Constitution.

En s'installant à Paris en août 1944, le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) rétablit la légalité républicaine qui avait été bafouée par le gouvernement de Vichy. Parmi les tâches prioritaires du GPRF figure la nécessaire mise en place de nouvelles institutions. Un moment envisagé, le retour à celles de la III e République est écarté sans appel par référendum le 21 octobre 1945 : 96% des votants se prononcent en effet contre leur maintien.

I. Une nouvelle Constitution

1. Avec le référendum était également organisée l'élection d'une Assemblée constituante. Socialistes et communistes remportent la majorité absolue. Une nouvelle formation fait également une entrée en force sur les bancs de l'Assemblée : le Mouvement républicain populaire (MRP) regroupant les démocrates chrétiens. Cette Assemblée décide de désigner le général de Gaulle comme chef du gouvernement (13 novembre 1945).

2. Très vite des différends se font jour entre le général de Gaulle et les partis représentés à l'Assemblée, notamment au sujet des pouvoirs et des prérogatives du chef du gouvernement. Tout indique que l'épreuve de force est engagée entre le héros de la Résistance et les formations politiques de gauche. Aussi, quand la majorité parlementaire présente un projet constitutionnel qui envisage l'instauration d'une Assemblée unique aux pouvoirs très étendus, le général de Gaulle donne-t-il sa démission (20 janvier).

II. Une gestation particulièrement difficile

1. En démissionnant, le général de Gaulle ouvrait la première d'une série de longues crises qui empoisonnèrent la vie politique française sous la IV e République. Il appartient au socialiste Félix Gouin de former le nouveau gouvernement. Celui-ci comprend des socialistes, des communistes et des membres du MRP : on parle alors de tripartisme. Toutefois, le tripartisme montre très vite ses limites. Le MRP ne s'associe pas au projet de Constitution adopté par les autres formations politiques. Nouvel échec pour Félix Gouin dont le projet constitutionnel est rejeté par référendum le 5 mai 1946. Il faut donc retourner aux urnes.

2. Une deuxième Assemblée constituante est élue le 2 juin. Cette fois-ci, c'est le MRP qui devient la première formation du pays : Georges Bidault est nommé chef du gouvernement. Un nouveau projet est voté. Approuvé par référendum le 13 octobre 1946, il devient la Constitution de la IV e République. Toutefois, celle-ci est finalement peu satisfaisante : les partisans d'un pouvoir exécutif fort et ceux de la prépondérance de l'Assemblée n'y retrouvant leurs idées qu'en partie.

3. Le 10 novembre 1946, la première assemblée de la IV e République est élue au suffrage universel. Pour la première fois, les femmes votent. Le parti communiste se taille la part du lion, devenant le premier parti au détriment des socialistes et du MRP, tous deux en net recul. Léon Blum forme un dernier gouvernement de transition (16 décembre 1946 - 16 janvier 1947) jusqu'à ce que l'Assemblée élise Vincent Auriol président de la République. Celui-ci désigne Paul Ramadier président du Conseil (chef du gouvernement sous la IV e République).

III. La fin du tripartisme

Les jours de la coalition entre communistes, socialistes et MRP qui soutient le gouvernement Ramadier sont comptés. Le président du Conseil exclut les ministres communistes, qui n'ont pas manqué de critiquer ouvertement

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