La Fin D'un Mythe
Dissertation : La Fin D'un Mythe. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar JOUSSDOIT • 7 Mai 2014 • 1 180 Mots (5 Pages) • 806 Vues
La Fin d'un Mythe,
Nos Produits qui étaient bien Français, c'est du Passé
De Paris, ils n'ont que le nom. Pire : 88% d'entre eux viennent de l'étranger, les rayons des supermarchés regorgeant le plus souvent de champignons issus des États-Unis, de la Chine ou des Pays-Bas, les trois principaux pays producteurs.
En France, s'ils ont pendant longtemps été élevés dans la capitale, les fameux champignons ne poussent désormais plus qu'à Saumur.
La ville dans le Maine-et-Loire regroupe 70% de la production nationale (mais 12% seulement du global consommé).
Elle est présentée comme un des plus purs produits du terroir français.
Et pourtant la charcuterie corse ne dispose d'aucune « appellation d'origine contrôlée ».
Le consommateur ne trouvera donc sur les rayons des supermarchés du continent que des produits dont les matières premières proviennent d'ailleurs à plus de 90%.
Ainsi, par exemple, malgré les têtes de Maure et les mentions « Produit de l'île de Beauté » sur les étiquettes, le saucisson d'âne est importé d'Argentine et les jambons sont pour la plupart composés de carcasses issues de Chine.
Voilà une des plus belles et des plus juteuses escroquerie « marketing » !
C'est l'un des jambons les plus consommés de France, mais ce dernier n'a rien à voir avec la charcuterie de la ville italienne d'Aoste.
Ce produit est en fait fabriqué en France à partir de carcasses chinoises et américaines, dans une commune du même nom mais située en... Isère.
Et contrairement à son homologue transalpin, qui est un jambon cru, il s'agit d'un jambon mi-cuit. Le subterfuge a fonctionné pendant des années puisque la marque déposée « Jambon d'Aoste » a été la propriété du groupe Aoste (Cochonou/Justin Bridou), leader français de la charcuterie.
Il aura fallu que la Commission européenne interdise récemment (2008) l'utilisation de cette appellation qui prête à confusion pour que l'ambiguïté cesse. La marque a depuis été renommée « Jambon Aoste » et non plus
« Jambon d’Aoste ».
Présentée comme de purs produits du terroir français, les charcuteries de Bretagne disposent d'une « Appellation d'origine contrôlée » qui n'oblige les fabricants qu'à une seule chose : posséder au moins un lieu d'emballage ou de transformation en Bretagne.
Le consommateur trouvera donc sur les rayons des supermarchés des produits dont 82% des matières premières proviennent du monde entier.
Ainsi, les carcasses de porcs, souvent issues de Chine, de Hollande ou de Pologne, le sel dit de Guérande, importé d'Argentine et du Vietnam, et les boyaux d'andouille importés pour la plupart de Corée.
L'andouille dite de Vire, et autres charcuteries « De Bretagne », rejoignent ainsi la mythologie des produits bretons, comme le beurre et la pâtisserie, dont 73% proviennent de la communauté Européenne et d'Asie
Pour faire de la moutarde de Dijon, il faut du vinaigre, de l'eau, du sel et des graines du... Canada !
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la moutarde utilisée dans la préparation de la fameuse pâte ne vient pas de la région de Dijon.
Une explication à cette bizarrerie : à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec la mise en place de la Politique agricole commune, les agriculteurs se sont désintéressés de la moutarde, qui ne leur permettait pas de recevoir les subsides de l'Union européenne.
Résultat : 90% de la production utilisée pour la moutarde de Dijon provient maintenant du Canada.
L'abeille, la lame fine légèrement relevée, la croix sur le manche...
Beaucoup croient que ces symboles apposés sur les couteaux de Laguiole sont des signes d'authenticité.
Erreur! Malgré leur
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