La Courbe De Tes Yeux

Paul Eluard est un poète faisant partit de l’époque du surréalisme. Son poème « La courbe de tes yeux… » extrait du recueil « Capitale de la douleur » est publié en 1926. Ce poème est écrit en 3 quintils, quelques-uns sont écrit en alexandrin, d’autres en octosyllabe mais majoritairement en décasyllabe ce qui donne un rythme irrégulier. Ce poète ne tient pas compte des règles de poésie.

Nous allons étudier en quoi ce poème est une célébration moderne de la femme aimée.

Comment le poète accentue le blason élégiaque ?

Dans sa première strophe, Paul Eluard utilise beaucoup des termes par rapport à la rondeur avec « courbe, tour, cœur » (v.1), « rond » (v.2), « auréole, berceau » (v.3), « yeux » (v.5).

Mais aussi, le premier et dernier vers provoque un effet de circularité car dans le premier vers est évoqué les yeux et le cœur, et dans le dernier le regard et le sang.

A la deuxième et troisième strophe, le poète aborde quelques fois les sens de l’être humain par beaucoup de métaphore, en commençant par la vue avec le champ lexical de la nature « feuilles de jour » (v.6), « roseaux du vent » (v.7), « lumière »(v.8), « ciel et de la mer »(v.9) et « couleurs » (v.10).

Ensuite avec le sens de l’odorat comme « Sourires parfumés » (v.7), « parfums éclos » (v.11). Enfin, avec l’ouïe en parlant des « chasseurs de bruits » (v.10).

Paul Eluard fait une métaphore par « Ailes couvrant le monde de lumière » (v.8) et « Le monde entier dépend de tes yeux purs » (v.14) sous-entendu que cette femme est très importante, voir même dominatrice du monde.

Tout le long du poème, cette femme est complimenté « courbe » (v.1) (retour au champ lexical du cercle, symbole de l’harmonie), « douceur » (v.2), « sourires parfumées » (v.7), « aurore » (v.11), « astres » (v.12), « innocence » (v.13), « yeux purs » (v.14).

Une partie de l’axe est une célébration moderne de la femme aimée par l’irrégularité des vers et par l’éloge du poète.

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