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Les arts de la table résistent à la crise

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Par   •  3 Février 2013  •  836 Mots (4 Pages)  •  908 Vues

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Les arts de la table résistent à la crise

En France, la consommation finale sur le marché des arts de la table s’est établie à 4,9 milliards d’euros en 2010, selon la dernière étude I+C présentée au colloque des arts de la table, qui s’est tenu le lundi 10 octobre, à Orléans.

Sur ce chiffre global, la part du commerce de détails s’est élevée à 3,8 milliards d’euros. Parmi les différents circuits de distribution, les hypermarchés sont les principaux acteurs avec 31,5 % de parts de marché, contre 20 % pour les détaillants indépendants, 13,5 % pour les grands magasins, 9 % pour les spécialistes du meuble, 7,5 % pour la vente par correspondance et respectivement 5 % pour les solderies, les chaînes et les réseaux de franchise. Une part qui a considérablement augmenté pour les solderies (+8,5 %) et la VPC (+7,5 %), au détriment principalement des magasins indépendants qui perdent, eux, 11 % de parts de marché. Le commerce de gros, a quant à lui, pesé 1,1 milliard. Et si le marché des arts de la table a plutôt bien résisté à la crise économique entre 2008 et 2010, le détail a malgré tout accusé une baisse de 1,5 %, par rapport aux deux années précédentes 2006/2008. À l’inverse, la branche professionnelle, l’hôtellerie et la restauration, s’est avérée la plus dynamique avec une évolution positive de 2 %. Parmi les différentes familles de produits, la vaisselle reste la plus importante avec 21 % de parts de marché. Viennent ensuite les articles culinaires (18 %), la décoration (15,5 %), la verrerie (14 %), le petit électroménager (13,5 %), l’orfèvrerie (10,5 %) et le linge de table (7 %). En termes d’évolution des ventes, les familles de la décoration et du linge de table affichent respectivement une baisse de 7 % et 3 % entre 2008/2010 par rapport aux deux années précédentes. Les meilleures performances étant enregistrées par le petit électroménager (+3,5 %), les articles culinaires (+1,5 %) et la vaisselle (+0,5 %).

Le potentiel existe, la demande doit être stimulée

Les résultats de l’enquête menée en partenariat avec « L’Observatoire Société et Consommation »(ObSoCo) révèlent que le potentiel du marché des arts de la table et de la cuisine est réel et que la consommation ne demande qu’à être stimulée. En effet, les achats relatifs à ce marché s’inscrivent dans une logique rationnelle/individuelle. Aux marques et aux distributeurs d’actionner les bons leviers pour impulser une nouvelle dynamique et déplacer le curseur vers des logiques plus « affectives » (achat plaisir, achat coup de cœur…). Ces logiques doivent s’inscrire dans la continuité des valeurs immatérielles associées à la préparation et au partage de repas en famille ou entre amis. L’enquête révèle également que des pistes peuvent être exploitées du côté de la consommation collaborative (location, partage…), notamment auprès des plus jeunes cibles, très réceptives aux initiatives menées dans ce domaine.

Même si on ne peut certes pas parler de chute d’activité, le marché des arts de la table et de la cuisine est bel et bien au point mort. Les ventes ont baissé de 1,5% en 2011 et Xerfi-Precepta table sur une quasi-stagnation du marché d’ici 2015. La dégradation de l’environnement économique et du pouvoir d’achat des ménages

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