LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'écriture Littéraire Sous Toutes Ses Formes Vous Parait-elle Apte à dénoncer Les Injustices De La Société 

Recherche de Documents : L'écriture Littéraire Sous Toutes Ses Formes Vous Parait-elle Apte à dénoncer Les Injustices De La Société . Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2014  •  1 650 Mots (7 Pages)  •  3 723 Vues

Page 1 sur 7

Les œuvres littéraires, sous n'importe quelles formes qu'elles soient, ont pour but de dénoncer des vérités de la société, elles ont aussi le pouvoir d'atteindre les consciences des personnes, dans la mesure ou elles dénoncent la réalité qui portent atteinte à notre dignité, à nos libertés.Elles nous permettent de nous évader.Mais en quoi l'écriture littéraire permet-elle de nous remetrre en cause ? Nous allons voir dans quelle mesure les différentes types d’œuvres littéraires peuvent participer à une transformation de la société toute entière.Tout d'abord nous allons démontrer par quels divers moyens se fait cette dénonciation, ensuite qu'elle peut etre une arme puissante en utilisant differentes techniques d'écriture, outils de langage.

Dans un premier temps, nous allons étudier le dialogue tiré du « Supplément au voyage de Bougainville » de Diderot où ce dialogue oppose deux façons de penser et de vivre. Il soulève le problème du colonialisme et célèbre la vie sauvage par rapport à l'homme civilisé, qui est dans ce dialogue dénigré. Diderot par le biais des protagonistes A et B, dénonce ici une société Européenne colonisatrice, injuste, immorale, violente face à un monde libre, simple, et tolérant aux autres, les Tahitiens . Ce texte s'appuie sur toutes les ressources de la façon de s'exprimer à l'oral pour faire triompher son point de vue, celui de l'esprit des lumières, c'est-à-dire le combat pour la liberté, la tolérance et l'égalité.

Ensuite Victor Hugo, homme de lettres mais aussi homme public et politique, dans son discours à l'assemblée fait un bilan alarmant sur la misère en France. Il veut alors mettre en avant son engagement au service des plus démunis. Si il cite les « Misérables », paysans et ouvriers, dans un roman populaire, il n’hésite pas à défendre leur cause au sein de l’Assemblée, notamment dans ce discours malveillant prononcé le 9 juillet 1849. Hugo, dans ce discours engagé, annonce son engagement pour une noble cause : l'abolition de la misère et il tient aussi à montrer son souhait d'agir face à cette souffrance que subit le peuple français. Il réalise donc un plaidoyer en faveur des misérables, plaidoyer qui va l'aider également à grandir le poète qu'il est lui-même.

Pour continuer l’œuvre majeure de Michel de Montaigne, « Les Essais », cherche à traiter de tous les sujets possibles sans ordre apparent : livres, chevaux, maladie, médecine, affaires domestiques entres autres. Montaigne veut adresser un message au lecteur, il dit : « Le monde regarde toujours vis-à-vis ; moi, je renverse ma vue au dedans : Je la plante, je l'amuse là. Chacun regarde devant soi ; moi je regarde dedans moi. Je n'ai affaire qu'à moi. Je me considère sans cesse, je me contrôle, je me goûte... Moi, je me roule en moi-même. ». On voit alors que dans son livre, il va mêler ses propres réflexions sur sa propre vie et sur l'homme en général. Michel de Montaigne montre que l’expérience n’est pas une preuve et que l’écriture dépasse le projet, elle dépasse son auteur.

Enfin on peut parler de l'utilisation de procédés rhétoriques qui se trouvent aussi bien dans un roman, dans un poème en vers, dans un discours, ou encore dans les répliques de personnages de théâtre. Alors on peut considérer l'article de Zola dans le journal L'Aurore, « J'accuse », comme une pièce d'éloquence au service d'un homme injustement condamné et victime d'une machination. Zola a rédigé cette article lors de l'affaire Dreyfus, le 13 janvier 1898. L'article est souvent perçu comme une « lettre ouverte au Président de la République, Félix Faure ». Au travers de ce pamphlet accusateur il conteste la décision de la justice au nom des valeurs universelles. Il représente le symbole du pouvoir de la presse mis au service d'une cause juste et généreuse.

Dans un second temps, nous allons voir l'extrait du chapitre 2 de L'Assommoir, roman naturaliste de Emile Zola. Dans cet extrait, Gervaise a été abandonnée avec ses deux enfants par Lantier. Coupeau, un honnête ouvrier qui loge dans le même hôtel, est sincèrement amoureux d’elle et tente de la séduire. Ils échangent donc des propos sur leurs histoires et projets respectifs au sein de l’Assommoir, bar où se confrontent déjà leurs désirs et la fatalité qui pèse sur eux. Moment programmé du roman, cet épisode montre le projet de Zola dans la vision de la fatalité du sort ouvrier. Mais, il réussit à ne pas faire de ses personnages, la basique illustration mécanique de ses théories et à leur donner vie et humanité. Au cœur d'un lieu de vie ouvrière, Gervaise expose donc timidement ses désirs intimes. Seulement, le monde extérieur viendra contrarier son humble aspiration au bonheur. Durant L'Assommoir, Zola souligne les forces qui s’affrontent au sein des personnages, en les renforçant par des oppositions de styles et de structures. Mais finalement, le désir, principe de vie, qui court tout le long du texte semble rester leur principe unifiant.

D'abord pour que la dénonciation d'une injustice soit efficace, le lecteur doit aussi comprendre le

...

Télécharger au format  txt (10.3 Kb)   pdf (113.6 Kb)   docx (12.1 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com