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L'oisiveté et le travail

Thèse : L'oisiveté et le travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2013  •  Thèse  •  932 Mots (4 Pages)  •  1 078 Vues

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Les hommes ont tendance à dire que l’oisiveté est source de problème. Dans cet extrait de L’alternative écrit en 1843, Kierkegaard pense que l’oisiveté n’est pas un mal, bien au contraire. L’oisiveté de l’homme est positive si elle n’est pas accompagnée de l’ennui.

[...] Mais ce n’était pas le cas de tout le monde. Kierkegaard prend deux exemples : celui des dieux de l’Olympe et celui d’une belle femme. Les dieux de l’Olympe ne travaillaient pas et vivaient dans une oisiveté heureuse, ils faisaient ce qu’ils voulaient. Tout comme une belle femme. A cette époque, une femme qui ne faisait pas ce que toutes les femmes faisaient (coudre, filer, repasser, lire, jouer de la musique) vivait aussi une oisiveté heureuse puisqu’elle ne s’ennuyait pas car elle cultivait sa beauté. [...]

[...] Ici ce que l’auteur veut nous dire c’est qu’il n’y a aucune évolution des mentalités si l’homme croit qu’il est obligé de travailler pour vivre : L’oisiveté n’est pas le mal [ ] jusqu’aux humanités Le philosophe pense que le travail est une activité intarissable qui empêche l’homme de penser, de philosopher, qui le laisse à l’écart des pensées et du monde spirituel Le travail met l’homme au même niveau que les animaux qui travaillent seulement par instinct. Le travail ne laisse le temps à l’homme de ne rien faire d’autre que de travailler. Mais dans la vie de certains hommes, l’oisiveté n’a aucune place, au contraire, tout tourne autour du travail. Pour eux, tout est travail. [...]

[...] Mais peut-on dire que l’oisiveté est un bien ? De même que, peut-on affirmer que l’ennui est la cause de certains problèmes, ou bien que le travail est un mal ? L’oisiveté a ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, un homme oisif n’a aucune contrainte comme se lever tôt pour arriver à l'heure sur son lieu de travail, ou bien n’obéit à personne à part à soi-même. Cependant, l’oisiveté n’est pas possible pour tout le monde, car beaucoup de personnes, si elles ne travaillent pas, n’auront pas d’argent. [...]

On a l’habitude de dire que l’oisiveté est la mère de tous les maux et que seul le travail peut empêcher le mal. C’est l’idée générale que Kierkegaard remet en cause.

Kierkegaard, philosophe du XIXème siècle, n’est pas d’accord avec ce point de vue et estime au contraire que c’est l’ennui qui est « la mère de tous les vices ». Il cherche à travers le passage que nous allons expliquer, à déterminer le sens de ses appréciations. Il démontre sa constatation en l’opposant à l’ennui, en citant des exemples et au soi-disant moyen recommandé pour éviter le mal c’est-à-dire le travail, qui exclut l’homme du monde spirituel et le met au rang des animaux. L’auteur privilège l’idéal grec du loisir.

Dans ce contexte, l’oisiveté est-il synonyme de mal ? Le travail est-il vraiment, le remède contrel’oisiveté?

Kierkegaard commence tout d’abord à énoncer une idée générale « on à l’habitude de dire que l’oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal », Il s’agit aussi de la thèse de l’auteur, qu’il va réfuté en 2 temps. Tout d’abord l’auteur s’interroge sur cette idée générale. Il explique tout d’abord

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