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L'objet à l'heure du numérique

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Par   •  27 Mars 2016  •  Dissertation  •  990 Mots (4 Pages)  •  858 Vues

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L’objet à l’heure du numérique

    Les objets occupent notre quotidien, ils se définissent par une chose concrète et perceptible par la vue et le toucher. L’objet est inerte et sans pensée. Le corpus proposé porte sur la multiplication des objets et s’interroge sur leur dématérialisation. L’objet et le numérique sont les thèmes présents à travers les quatre documents proposés dans le corpus. En effet ces deux concepts sont omniprésents.  Il convient donc de se demander dans quelle mesure les objets qui nous envahissent modifient profondément notre rapport au monde ? Après avoir distingué les nouveaux objets au service de l’homme nous pourrons montrer que cela correspond à une consommation frénétique qui doit nous alerter.

    Depuis peu, les  nouveaux modes de productions industrielles d’objets mettent à notre service des objets de plus en plus efficaces et performants. En effet, les objets se multiplient au gré d’un marché mondialisé comme le montre la photographie d’une usine de téléphone portable en Asie qui révèle l’organisation précise et concise de la production.  Cette photographie montre aussi que l’économie est fondée sur une production à la chaîne pour répondre aux besoins.  L’éditorial du journal Le Monde du 12 Mai 2014, intitulé La culture à l’heure de l’abonnement numérique  révèle et marque la quantité du numérique qui est sans limite.  Ajoutons à cela que cet éditorial révèle le développement des industries culturelles avec la réinvention du modèle économique. Pour rejoindre ce phénomène de multiplication au service du marché mondialisé Michel Etchaninoff, journaliste évoque au travers de l’article intitulé L’ipad, ou la tentation de superflux  l’ipad est le nouvel objet à la mode qui nous envahit.

    Non seulement la multiplication des objets est de plus en plus dense mais leur production l’est aussi En effet, la théorie qui est mise en avant est celle de créer pour remplacer en produisant constamment. Si l’on se penche sur l’essai de François Bon qui s’intitule L’autobiographie des objets parut  en 2012 on peut souligner que nous sommes effectivement dans un mouvement encouragé par une obsolescence programmée, une ère du jetable comme il la nomme.  La photographie révèle aussi le caractère incessant et répétitive de la production en masse, les ouvrières on la même expression, le regard dans la même direction, c’est une production uniformisé qui donne l’impression que les ouvrières sont des machines. Leurs expressions est vide et neutre le but est de produire davantage, le résultat de la production est plus important que les ouvrières qui sont soumises à cette production déshumanisante.

    Cependant ces nouveaux objets au service de l’homme nous permettent de redécouvrir le monde, c’est l’idée que l’on retrouve dans l’essai de François Bon de même que dans l’éditorial du Monde à travers lequel cette redécouverte et ce renouveau sont présents. La densité des flux numériques mettent à disposition des films, des séries et de la musique en grande quantité.

   L’interaction entre consommation et production est évidente. Plus le marché mondial produit et plus on consomme. En toute évidence ce cycle a toujours été ainsi or ces excès de consommation incontrôlée ne doivent-ils pas nous alerter ?

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