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L'analyse des charges et l'aide à la décision

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Par   •  4 Avril 2012  •  Dissertation  •  3 556 Mots (15 Pages)  •  1 620 Vues

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SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA GESTION

TERMINALE COMPTABILITE ET FINANCE D’ENTREPRISE

L’ANALYSE DES CHARGES

ET

L’AIDE A LA DECISION

La méthode des coûts complets a fait l’objet d’une étude en classe de première. On se rappellera que le coût complet d’un objet est l’ensemble des charges qui peuvent lui être rattachées.

En ce qui concerne les coûts partiels, cette partie du programme STG n’est pas particulièrement innovante. Il s’agit finalement de l’ancien programme STT relatif à la diversité des coûts, aux coûts partiels et à leurs utilisations.

Les méthodes de coûts partiels n’incorporent qu’une partie des charges dans les coûts. Diverses modélisations de l’entreprise donnent un support théorique à ces méthodes. Elles facilitent les prévisions de coûts et de résultats en fonction de l’activité prévue.

Seul le modèle « coût – volume – profit » figure au programme de la classe de terminale en Comptabilité et Finance d’Entreprise. De plus ce programme limite l’analyse de la relation coût – volume - profit au contexte de la mono activité sans variations saisonnières.

Ce modèle élémentaire « coût–volume–profit » repose sur la distinction entre charges variables ( supposées proportionnelles aux volumes vendus) et charges fixes (indépendantes du niveau d’activité).

Les comptabilités organisées selon la méthode du coût variable fournissent les paramètres ( taux de marge sur coût variable, coût fixe) de ce modèle et mettent en évidence le seuil de rentabilité.

Il ne faut cependant pas confondre cette méthode du coût variable avec le modèle « coût – volume – profit ».

La méthode du coût variable est ici celle connue sous le nom de « direct costing ». C’est une méthode comptable qui n’incorpore aux coûts que les seules charges variables, à l’exclusion de toute charge fixe. Cette méthode ne fait pas partie du programme.

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De même, deux autres méthodes sont exclues du programme :

 La méthode du coût spécifique qui incorpore non seulement les charges variables mais aussi les charges fixes spécifiques aux produits ou activités.

 Le modèle marginaliste qui donne un fondement théorique à la notion de volume optimal de vente. On sait que le coût marginal est la variation du coût total qui résulte de la vente d’une unité supplémentaire de produit.

En ce qui nous concerne, nous nous efforcerons donc de construire un certain nombre de notions à partir de deux thèmes : Le comportement des charges en relation avec le niveau d’activité et l’analyse de la relation coût/volume/profit

I. LE COMPORTEMENT DES CHARGES EN RELATION AVEC LE NIVEAU D’ACTIVITE.

En désignant par « F » les charges fixes totales ;

« a » les charges variables par unité d’activité ;

« x » le niveau d’activité ;

« C » le coût complet total

On peut représenter le comportement des coûts à court terme en fonction du niveau d’activité par la fonction :

C= a.x + F

Selon l’activité de l’entreprise, il convient de déterminer une seule unité capable de mesurer de façon satisfaisante l’ensemble de son activité.

Pour les entreprises dont l’activité est homogène, elles peuvent mesurer cette activité par des unités physiques tels le volume des ventes, des produits ou des consommations. Ainsi un constructeur d’automobiles homogènes mesure son activité en nombre de véhicules produits.

L’unité monétaire est la mesure commune des ventes et des productions hétérogènes rencontrées dans les entreprises multi-produits. C’est ainsi que le chiffre d’affaires (CA) est la mesure la plus utilisée pour évaluer le niveau d’activité d’une entreprise.

Relevons la distinction entre charges fixes et charges variables avant d’aborder l’analyse de la relation « coût – volume - profit » qui repose justement sur ces deux grands types de comportement des charges :

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A . Charges fixes

Les charges fixes (F) sont celles dont le montant est indépendant, à court terme, du niveau d’activité. Ce sont celles qui pour une structure donnée, une capacité de production donnée, ne changent pas quel que soit le niveau d’activité. C’est pourquoi les charges fixes sont souvent dénommées « charges de structure »

Il s’ensuit qu’unitairement les charges fixes sont décroissantes par rapport à l’activité.

On les appelle encore charges de structure parce qu’elles subissent en réalité des variations quand la structure de l’entreprise ( actif immobilisé, personnel permanent…..) est modifiée. La notion de fixité de ces charges est donc relative puisqu’elles peuvent varier par pallier.

Ainsi les loyers, les salaires du personnel administratif, les primes d’assurance, les dotations aux amortissements peuvent être considérés comme des charges fixes.

B. Charges variables

Les charges variables sont celles dont le montant varie en fonction du niveau d’activité. Pour des raisons de commodité on les considère comme directement proportionnelles au volume d’activité.

La consommation des matières premières peut être considérée comme proportionnelle à l’activité. C’est une charge variable. Unitairement, les charges variables sont donc constantes par rapport à l’activité.

Les charges variables sont consommées du fait des opérations de production et de commercialisation. Aussi sont-elles parfois dénommées « charges opérationnelles »

La distinction des charges fixes des charges variables se fait à l’aide d’une analyse à priori fondée sur des considérations de bon sens résultant de la nature même des charges ou grâce à

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