L'agression Lors Du Soin

Introduction

La situation que je vais vous décrire dans ce document à été vécue lors de mon deuxième stage, dans un service de gériatrie, situé dans un hôpital de la région parisienne. Ce service est composé de 3 secteurs comprenant chacun une quinzaine de lits.

Le patient, que nous appellerons Mr X afin de respecter l’anonymat, est hospitalisé pour une altération de l’état général, il est atteint d’un syndrome dépressif ainsi que de la maladie de Parkinson.

Ce patient est connu pour présenter un comportement agressif et verbal vis-à-vis du personnel soignant, surtout lorsqu’il s’agit des soins d’hygiène corporelle.

Développement

Lundi 19 Mars, 9h. Premier jour de stage. Arrivé dans le service, je suis accueilli par la cadre de santé qui vient me présenter mes futurs collègues ainsi que les locaux. Je serai encadré ce jour par une infirmière, Mademoiselle M.

Notre premier patient est Monsieur X (retraité), âgé de 88 ans, ancien directeur d’usine, marié avec deux enfants.

L’infirmière souhaite participer au soin. Arrivé dans sa chambre, je me présente et nous lui indiquons le but de notre présence. Celui-ci ne nous accorde aucun regard et aucune réponse. Je ressens un peu de gène, et me rends compte tout de suite qu’il y a un problème avec ce patient. C’est alors que ma collègue prend les devants.

-« Mr X, ne faites pas semblant de nous avoir pas entendu. Je suis accompagnée par un élève aide soignant qui débute son stage aujourd’hui. »

- je m’en fous ! foutez moi la paix !je me suis lavé hier matin et je n’ai pas besoin de vous ! » Répondit-il d’un ton sec et autoritaire.

Sentant la nervosité et le refus total du soin, nous décidons alors de sortir de la chambre. Cette première rencontre m’a prit même pas 2 minutes mais elle m’a permis de me faire une idée sur ce monsieur. Le fait de n’avoir pas eu de réponse me mets mal à l’aise vis-à-vis de lui. C’est alors que mademoiselle M me donne comme consigne de lui proposer une aide à la toilette tous les matins durant mon stage car ce patient nécessite qu’une aide partielle pour le dos, puis elle me précise de faire surtout attention à ses excès d’agressivités.

Le lendemain à la même heure, je me rends dans la chambre de Monsieur X et l’invite à aller se laver après lui avoir demandé s’il avait des effets personnels. A ma surprise, il s’exécute sans dire un mot. Durant le soin, je cherche à m’intéresser à ce monsieur en lui posant de nombreuses questions sur sa vie. Soudain ce dernier rentre dans une colère noire.

« Qu’est ce que ca peut bien vous foutre ma vie ! Ne faites pas semblant de vous intéresser à moi ! Vous n’êtes qu’un hypocrite ! Vous êtes simplement ici pour recevoir votre paye et repartir !

- Non Monsieur, je ne suis pas un menteur, si je vous pose des questions c’est que je m’intéresse à vous et que je souhaite établir une relation avec vous.

-ne me prenez pas pour un imbécile ! »

La situation devient critique lorsque, voyant l’heure s’écouler, je lui fais comprendre d’aller plus vite durant le rasage.

« Qu’est-ce-que vous avez tous à nous dépêcher ! » jusqu’au moment ou le patient sous le coup de l’émotion fit le mouvement avant de se rétracter de me mettre un coup de pied.

A ce moment là je prends le temps de réfléchir et me dis : soit, je réagis aussi sous le coup de l’émotion, en tant qu’homme en m’emportant vis-à-vis de son comportement, soit j’agis de manière professionnelle en gardant une attitude adaptée. J’opte pour le second choix. Je décide de rester calme mais ferme vis-à-vis du patient car le calme désamorce le conflit et la fermeté entretient le respect.

La fin du soin se déroule dans le calme. Durant les transmissions orales, je signale l’évènement à l’équipe soignante. Celle-ci me précise que si la situation se représente, il faudra le signaler à la cadre.

Durant le week-end,

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