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Introduction d'un mémoire en tant qu'Assistante Sociale

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Par   •  13 Mai 2013  •  758 Mots (4 Pages)  •  1 532 Vues

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Introduction

La France est caractérisée depuis les années 80 par un vieillissement important de sa population. En 2005, trois millions de personnes étaient âgées de 80 ans et plus, soit 5% de la population totale. Le nombre d’octogénaires a plus que triplé depuis 1960 et devrait encore être multiplié par 2,4 en 2050 . Cela s’explique par l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération du baby boom. A cela s’ajoute l’augmentation de l’espérance de vie due aux progrès médicaux et à une meilleure hygiène de vie. Ainsi, la dépendance des personnes âgées est devenue un enjeu majeur de notre société en termes de prise en charge et de financement.

J’ai réalisé mon stage de deuxième année dans un centre hospitalier. Celui-ci était situé sur la côte atlantique. Le territoire avait pour particularité d’être âgé, cela s’expliquait en parti par l’attrait des retraités pour le littoral. Lors de ce stage j’ai été amené à travailler principalement auprès de personnes âgées, souvent confrontées à une perte de capacité physique et/ou cognitive. Les accompagnements consistaient principalement à organiser la sortie d’hôpital des patients pour un retour à domicile, une entrée en institution. La démarche des assistantes sociales visait à mettre en place un projet d’action sociale en collaboration avec le service soignant, correspondant aux possibilités et attentes du patient et de leur entourage. La mise en place de ses actions nécessitait également une mobilisation des acteurs gérontologiques du territoire.

A force de découverte et d’implication face aux situations rencontrées j’ai du apprendre à me familiariser avec un cadre spécifique. En effet, les politiques sociales concernant les personnes âgées m’étaient inconnues. Cela m’a permis d’appréhender le fonctionnement du réseau gérontologique. Grace à ces connaissances j’ai pu faire des accompagnements. Parmi ceux-là, ceux qui m’ont le plus particulièrement interpellé concernaient des entrées en EHPAD.

Dans les situations que j’ai rencontrées, les personnes étaient confrontées à un état de dépendance qui ne leur permettait plus de s’occuper d’elle sans la présence d’un tiers. Il existait des aides pour permettre à une personne âgée de rester à son domicile mais celles-ci avaient leur limite. Parfois la personne avait besoin d’une assistance importante qui ne lui permettait plus de rester chez elle de manière sécurisée. Toutefois, toutes les personnes n’étaient pas égales dans ces situations. Il fallait prendre en compte son environnement (l’état du logement, l’entourage, les ressources géographiques, économiques...) qui jouait un rôle déterminant dans l’évaluation de la possibilité d’un maintien à domicile. Ainsi deux patients ayant le même niveau de dépendance n’encouraient pas les mêmes risques.

Face à ces limites du maintien à domicile l’entrée en hébergement s’imposait. Je me suis alors posée la question de la place de l’usager dans la prise de décision. Quelles sont les limites de l’intervention entre le respect du choix de l’usager et la non assistance à personne en danger ? L’équilibre entre sécurité et autonomie devenait un problème en raison du risque encourus par la personne âgée.

L’autonomie

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