Indignez vous / Stephen Hessel

Compte rendu de lecture : « Indignez-vous ! » De Stephen Hessel

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Le titre : « Indignez-vous ! »

L’auteur : Stephen Hessel est né à Berlin en 1917. Mr Hessel a passé a vie à se s’indigner et à se battre pour défendre ses droits et ses intêrets. Il a par exemple rejoint la résistance et a combattu contre l’idéologie nazie. Il a aussi été associé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme à l’ONU. Il s’est « engagé au nom de sa responsabilité de personne humaine ».

Date de parution : 2010

Le genre et le Sujet : « Indignez-vous ! »  est un court essai d’une vingtaine de pages qui résume la vie, les idées, les expériences de Monsieur Hessel. L’idée principale de l’oeuvre c’est la capacité à s’indigner, propre à chacun qui d’après lui est primordiale dans le bon développement humain et de la société.

Le contexte de parution : 2010 fût une année riche en scandales politiques comme par exemple l’affaire Bettencourt qui a mis en relief le financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. D’ailleurs, Monsieur Sarkozy a été jugé coupable le 1er Mars dernier suite à l’affaire des « écoutes » avec Kadhafi qui est sommes toutes très similaire. Il a malgré tout fait appel de la décision.

Indignez-vous est un livre tout à fait réel avec le quel je suis en accord sur plusieurs points; L’indignation est le fondement de notre société. À travers l’histoire, nous avons pu le constater et particulièrement en France avec la Révolution Française, la prise de la bastille par exemple, ces épisodes ont changés la manière dont le système français fonctionnait à l’époque. Il y a eu un nombre incalculable de raisons de s’indigner au fil de l’Histoire et il aura fallu aux humains de saisir ces opportunités pour changer leur société et leur quotidien.

II -

« La très grave injustice infligée à une beaucoup trop grande partie de l’humanité, privée des fondements nécessaires à une vie décente, et pas seulement dans des régions lointaines du monde comme l’Afrique, l’Asie, Haiti, mais plus près, dans les banlieues de nos plus grandes villes, là où l’isolement et la pauvreté nourrissent la haine et la révolte » (page 8) Dans cet extrait, il fait une comparaison entre le tiers monde et nos banlieues françaises.

Cet extrait me tient à coeur car je visualise très bien ce que l’auteur décrit. Il décrit une partie de ma vie; la précarité et la pauvreté ne sont pas uniquement délocalisés dans le tiers monde, nous, banlieusards qui avons grandis dans des logements sociaux ou dans des HLM ressentons cette « haine » et cette « révolte » dont il est question mais souvent, nous ne savons pas comment l’exprimer sans violences. Je ressens personnellement cette injustice mais il ne faut pas en faire une fatalité.

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