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Indice Hofstede France et Afrique du Sud

Étude de cas : Indice Hofstede France et Afrique du Sud. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  832 Mots (4 Pages)  •  1 438 Vues

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La dimension de distance de pouvoir traître de l’inégalité des individus au sein des sociétés. Elle est définie comme la mesure dans laquelle les membres des institutions et organisations d’un pays ayant le moins de pouvoir attendent et acceptent que le pouvoir soit distribué de façon inégale.

Dans cette dimension, la France enregistre un score élevé de 68. Il s’agit donc d’une société dans laquelle une inégalité assez importante est acceptée. Le pouvoir n’est pas uniquement centralisé au sein des entreprises et du gouvernement, mais également de façon géographique. De nombreuses études comparatives ont montré que les entreprises françaises, dans lesquelles les supérieurs ont des privilèges et sont inaccessibles, ont généralement un ou deux niveaux hiérarchiques.

L’Afrique du sud, quant à elle, possède un score de 49 ce qui signifie que les gens ont tendance à accepter un ordre hiérarchique dans lequel tout le monde à une place précise sans justification nécessaire. La hiérarchie dans une organisation est perçue comme reflétant les inégalités inhérentes, la centralisation est populaire, et les subordonnés s’attendent à ce qu’on leur dise quoi faire. Dans ce système, le supérieur, le patron idéal est un autocrate bénévole.

La dimension de masculinité se traduit par deux niveaux différents : le niveau élevé (masculin) indiquant que la société sera conduite par la compétition, la réussite et le succès (système de valeur débutant dès l’école) et le niveau bas (féminin) dans lequel les valeurs dominantes sont de se soucier des autres et la qualité de vie, signe du succès. Ces niveaux se différencies par la raison motivant les individus : être le meilleur pour l’un (masculin) et aimer ce que l’on fait pour l’autre (féminin).

Avec un score de 43, la France à une culture davantage féminine possiblement défini par son célèbre système de protection sociale, des semaines de 35h, des cinq semaines de congés payés ainsi que son intérêt pour la qualité de vie. De plus, caractéristique française unique, la classe supérieure atteint un score important de féminité tandis que la classe ouvrière, un score davantage masculin.

Contrairement à la France, l’Afrique du sud est une société majoritairement masculine avec un score de 63. Dans un pays masculin, les individus «vivent dans le but de travailler» et on attend des dirigeants, qu’ils soient décisifs et assurés. La société met l’accent sur l’équité, la compétition, la performance et ls conflits sont résolus en les repoussant.

La dimension fondamentale, de l’individualisme est le degré d’interdépendance maintenu parmi les membres d’une société. Dans les sociétés individualistes, les personnes sont supposés prendre soin d’eux-mêmes et de leur famille uniquement. L’image de soi qui se reflète est le « je ». A l’inverse, les sociétés collectives mettent en avant le groupe. Ils prennent soins des uns et des autres en échange de leur loyauté. L’image de soi qui se reflète est le « nous ».

La France détient le score de 71, c’est une société individualiste. Les parents éduquent leurs enfants à devenir, émotionnellement, indépendants face au groupe d’appartenance. Les français préfèrent dépendre du gouvernement central, un pouvoir

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