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La culture marocaine

Analyse sectorielle : La culture marocaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  345 Mots (2 Pages)  •  647 Vues

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1. Sommes-nous, ainsi, obligé de faire recours et de mobiliser toute l’histoire et la culture marocaines, pour comprendre la réussite du TQM dans une usine franco-italienne à Casablanca ? Ou bien, n’est-il pas plus efficace et moins douloureux, de comprendre les comportements des acteurs et leurs interactions par rapport au TQM dans leur contexte socio-spatial ?

En effet, et comme l’a noté Friedberg (1992), cette analyse « trouve très vite ses limites dans la mesure où elle établit en fait un lien direct entre d’une part des traits culturels, attitudes, normes et valeurs qui caractérisent une société ou une aire culturelle données et qui ont été mis en évidence soit directement à travers des sondages ou enquêtes d’attitudes (Hofstede, 1980), soit indirectement à travers l’étude de sources secondaires de nature institutionnelle, historique et anthropologique (d’Iribarne, 1989), un peu à l’instar des « harmoniques culturelles » dont Crozier (1964) a fait l’inventaire dans son étude de la bureaucratie à la française ».2. Malgré les critiques destinées à contrecarrer le courant culturaliste (qui accorde une place déterminante à la culture par rapport aux structures), l’auteur semble être encore fidèle à cette approche et se demande, dans sa préface de la réédition de La logique de l’honneur : « Peut-on comprendre les actions de ceux qui appartiennent à une autre culture et le rôle des institutions qu’ils bâtissent sans s’intéresser à l’univers du sens où ces actions et ces institutions prennent place ? » (D’Iribarne, 1989).

3. Il est clair que l’auteur, ne fait presque aucune référence à Casablanca comme ville assez différente dans son contexte marocain. Peut-on conclure .

Les points décrits ci-dessus constituent les grands apports de l’approche culturelle, défendue par D’iribarne. En effet, analyser les faits sociaux par la culture ne permet pas de saisir les logiques des acteurs.

De même, l’auteur n’a pas pris en compte également les spécificités institutionnelles de l’entreprise, sachant que chaque entreprise représente une expérience unique avec son mode de fonctionnement, ses logiques de coopération et sa propre culture. De plus, le bassin d’emploi de l’entreprise présente également des caractéristiques particulières (infrastructures, politique locale, système d’éducation…).

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