Histoire du Saguenay lac saint jean

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Journal de bord

Présenté à Mme Catherine Tremblay

Dans le cadre du cours

4HIS536 – Histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Trimestre d’automne 2020

Réalisé par

Noémie Duperré – DUPN10599806

Lundi le 14 décembre 2020

Département des sciences humaines et sociales

Table des matières

Introduction        3

Cours 1 : Préhistoire amérindienne et premiers contacts: Conférence d’Érik Langevin        4

Cours 2 : Domaine du roi et ouverture de la région à la colonisation        7

Cours 3 : La société saguenéenne, un survol historique        11

Cours 4 : Agroforesterie, peuplement et occupation du territoire        14

Cours 6 : La pâte à papier et le développement hydroélectrique        17

Cours 7 : L’hydroélectricité et l’aluminium        20

Cours 8 : Fondements d’une conscience régionale et organisation du travail et mouvement ouvrier        23

Cours 9 : Mutations sociales, consolidations institutionnelles et médecine hospitalière        26

Cours 10 : Urbanisation et condition féminine, maturation institutionnelle et vie socio-culturelle        29

Cours 11 : Crise économique et effervescence régionaliste des années 1930        32

Cours 12 : Conférence de Pierre-André Tremblay, enjeux actuels de la région        35

Conclusion        38

Introduction

L’histoire de la région ne s’est pas écrit en un jour, elle se forge avec le temps. Avant d’être ce qu’elle est, la région du Saguenay-lac-Saint-Jean est passé par plusieurs étapes et a subi plusieurs changements. Tout a d’abord commencé avec la préhistoire amérindienne et le premier contact qu’on eu les européens avec la région, puis ensuite la région fut ouverte pour la colonisation avec le domaine du Roi. La société du Saguenay-lac-Saint-Jean a utilisé ses ressources à son plein potentiel, que ce soit l’agroforesterie, l’hydroélectricité, les pâtes et papier ou encore l’aluminium. La région s’est aussi dotée au fil des année, d’un système routier, de syndicat et d’infrastructure comme un hôpital lui ont permis d’être une région un peu moins éloignée. La région est alors devenue de plus en plus urbaine. Le Saguenay, comme partout dans le monde a aussi passé par la crise économique. Aujourd’hui la société saguenéenne est plutôt urbaine, et continuer de se forger au travers de enjeux actuels tels que la centralisation vers les grandes villes.

Cours 1 : Préhistoire amérindienne et premiers contacts: Conférence d’Érik Langevin

L’Amérique fut le dernier continent à être occupé par l’Homos sapiens. Cela est expliqué par le fait que ce continent était encore couvert de glace. Huit-mille ans avant Jésus-Christ, on voit la naissance la mer Laflamme, donc le retrait des glaces dans la vallée du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Au Lac-Saint-Jean, cela devient une mer du fleuve Saint-Laurent, c’est une mer immense d’eau salé.

Après la fonte des glaciers, on ne retrouvait plus de végétations, seulement de la mousse et du lichen. Ce type d’écosystème attirait particulièrement les caribous, et donc les humains, puisque ceux-ci vont suivre les groupes d’animaux afin de subvenir à leurs besoins de se nourrir. Autre le gibier, les gens qui venaient dans la région mangeaient du phoque du Groenland. On sait qu’il était abondant car1,5 millions d’ossements ont été retrouvés aux abords de la Baie Sainte-Marguerite.

Dans la région du Saguenay, les humains arrivent des côtes du Maine, et ce n’est pas encore une population établie. Ils viennent pour la pêche et la chasse, et sont là que de passage.  Tandis qu’au Lac-Saint-Jean, les gens viennent du Vermont et de New-York. Au départ, ce ne sont que des visiteurs et retournent chez eux par la suite. Mais, il y a cinq mille ans, se sont finalement installé.

        Les Algonquiens et les Montagnais, sont nomades, mais se promènent à l’intérieur d’un secteur déjà préétabli. Ils se déplacent dans la région en fonction des saisons, par exemple au printemps, ils vont aller où les oiseaux migrateurs vont et en hiver vont aller où il y a du caribou et des huttes à castors. Il est possible de remarquer que les populations demeurent près des embouchures des rivières, c’est souvent par là qu’il arrive et par ce même endroit qu’il quitte la région. Ce sont aussi des lieux de regroupement, encore aujourd’hui, au Lac-Saint-Jean, les plus grandes villes se situes proche des rivières (Alma, Roberval, Saint-Félicien).

        Au Saguenay, quand la période de ceux qui ne sont que de passage se termine, il y a une grande période d’environ deux-mille ans où personne ne vient. Ce peut être expliqué par le fait que la région du Saguenay est moins accueillante. Il n’y a pas vraiment d’endroit pour se camper dû aux falaises, on ne retrouve plus beaucoup de phoques, les poissons qu’on peut retrouver sont des poissons de fond, tel que la morue ou le sébaste, ce n’est pas nécessairement facile de s’établir dans ce coin de la région.

        Les iroquoiens s’établissent dans la région du Bas-Saguenay, ces groupes arrivent de la grande Iroquoisie. Ils vont s’installer temporairement au printemps, chasser le caribou, et retourner vers Québec par la suite. La population Iroquoise fait pousser du mais, des haricots et de la courge plus au sud, vers Québec, mais on besoin de 120 jours sans gel pour pouvoir avoir une récolte. C’est pourquoi ils vont venir chasser au Bas-Saguenay.

        Bref, la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean est occupé depuis environ dix-mille ans avant J.-C. par les Algonquiens au Lac et les Iroquois au Saguenay. Le Lac-Saint-Jean étant une meilleure terre d’accueil, avec ses rivières accessibles et ses ressources fut occupé de manière permanent avant le Saguenay, qui lui est moins accessible avec ses hautes falaises. Les populations venaient en majeure partie pour la chasse et la pêche.

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