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Généralités sur le sport

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Par   •  16 Février 2013  •  Cours  •  2 266 Mots (10 Pages)  •  1 550 Vues

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Le sport

Définition: Le sport est une activité humaine qui repose sur des valeurs sociales, éducatives et culturelles essentielles. Il est un facteur d’insertion, de participation à la vie sociale, de tolérance, d’acceptation des différences et de respect des règles. (Conseil Européen, Nice, 2000)

Vient du terme anglo saxon « sport » : exercice en plein air. Deportivo en espagnol et desport : distraction. C’est un divertissement, une activité physique, sert à distraire, à s’amuser. Terme emprunté à l’aristocratie britannique qui l’emploie au XVIIIème siècle pour désigner les courses de laquais (running footman). 1er record établi à l’hippodrome New Market par Evans (valet). 1888 : 1er championnat d’athlétisme en France.

Le sport est une activité futile. Il est structuré par des règles. Création de championnat d’athlétisme, clubs sportifs (Jockey Club est le premier).

Cependant toute activité en plein air n’est pas un sport. Le mot sport est employé la première fois en France en 1828. Larousse : séries d’amusements..

C’est un gain financier, matériel. Il évolue, nouvelles valeurs : performances, rendement. Il se développe : gymnastique, éducation physique à l’école. La culture physique a une importance. Le sport est une affaire d’état. Lagrange en fait une affaire politique. Le sport est une activité sérieuse : élan patriotique, enjeux internationaux (JO). Démocratisation du sport. Vichy crée le statut de prof. Le gouvernement accueille un ministre. Le sport structure la vie publique. Il était personnel et n’était qu’un loisir : il est devenu un phénomène de société. Il y a un rapport avec l’antiquité : Coubertin JO (Fin XIXème siècle).

Le sport engendre des réactions de ferveurs comme une tragédie grecque. Derby PSG-OM : fusion collective. C’est le retour du refoulé : il compense le recul des fêtes religieuses. Le sport sert de substitution. Le sport est la religion moderne. Il est le miroir de la société. Il révèle la nature, c’est un lieu d’apprentissage de la vie, il fait émerger des figures héroïques. Victime des dérives sociétales : fraude, dopage, tricherie.

Le sport est un sport sociologique. Il a deux facettes :

- Activité qui modélise, exemplaire, sert à inciter. J-J Rousseau dans l’Emile évoque la gymnastique. Le sport est un modèle à suivre. Esprit sain dans un corps sain. Le quotidien L’Equipe fait du sport une preuve d’héroïsme : héros moderne (« Le combat du siècle » 1975). Démesure héroïque, volonté. Modèle d’intégration, la société accueille les talents variés.

- France-Algérie octobre 2001 : Marseillaise sifflée montre les limites du sport. Le modèle peut devenir un contre modèle. Le sport focalise l’attention, suscite des passions violentes. Il est mêlé à d’autres affaires : souillé, dopage, argent sale. L’argent n’est pas réparti de façon uniforme. Provoque inégalités.

Culte de la performance « Plus vite, plus haut, plus fort » « Citius, Altius, Fortius », (devise de l’Olympisme) Le sport veut en finir avec le quantitatif, revenir au qualitatif. La performance est un exploit mais aussi spectacle, représentation théâtrale.

L’argent du sport

Affaire Beckam : 800000 euros pas versé par le PSG finalement. C’est un épisode supplémentaire dans une histoire qui part de très loin. Zidane quitte la compétition en 2006 et encaisse 13,5 millions d’euros, 900 fois le SMIC de l’époque (1250 euros).

9 février 2007 : l’OL est coté en bourse.

Bernard Tapie fait de l’OM une tribune commerciale.

Représentation du sport qui l’idéalise, activité désintéressée, qui ne génère aucune différence. « Le sport est le plus grand apaiseur qui soit » : emphatique. Le sport est une activité fusionnelle qui permet de se ressourcer. Le sport est une activité sociale qui reflète la société, nous ressemble : société spectacle, mercantile, matérialiste donc le sport l’est aussi : valeurs individualistes. L’argent du sport n’est pas autre que le révélateur de ce qu’est devenue la société dans laquelle nous vivons.

I. Le sport, un phénomène de société

Le sport est associé au jeu. Il y a un lien entre jeu et sport. Ils ont tous deux des règles, des normes : dimension pédagogique, soumission à des règles, il s’impose à tous, éthique de la discipline, dimension morale et politique.

Cependant, le jeu « Les jeux et les hommes » en 1858, fixe la définition du jeu : c’est une activité libre, circonscrite dans l’espace et le temps, dont l’issue n’est pas connu à l’avance (dramaturgie pas réglé) qui ne produit ni bien ni richesse, qui se soumet à des règles, avec une conscience fictive de la réalité seconde.

Le sport représente la réalité, différence avec le jeu qui est une fiction, imaginaire, détaché de la réalité (pas total, émotions réelles), distance, liberté. Le sport suscite un esprit de compétition. La compétition suppose une comparaison. « to match » : comparer, donc un match est bien une comparaison entre deux joueurs. On vit dans une société ludique, le sport a une importance + grande.

Quelques chiffres : En France, 47% des 15 ans et + pratiquent une activité sportive en 2004.

France / UE : 7ème position (pratique sportive + investissements) : derrière la Finlande (76%), la Suède (les pays du Nord)

Autre critère : la presse papier en crise. Les titres sont disparus des kiosques. Seul journal français qui est le premier quotidien français : l’Equipe créé en 1946 par Jacques Goddet, qui a succédé à l’auto-vélo.

Importance du sport souligné par Patrick Mignon : « le sport réconcilie le droit à la force, il exprime la valeur d’une société méritocratique, en exprimant aussi les doutes que cette société entretient. Valeur société : méritocratique comme le sport.

Le sport est avant tout un spectacle : Guy Debord : dans notre société, tout est spectacle. Le sport est une nouveauté : c’est un duel, un engagement physique (Nadal nouveau gladiateur) Chute d’une idole, avènement. Le spectateur fait preuve de passivité. Le sport est vécu par procuration : 35% des français assistent aux spectacles sportifs payants, 77% regardent régulièrement les événements sportifs. 1741h de diffusion en 2006. Dimension du spectacle fondamental. Culte de la performance. La performance est un exploit, un succès, une prouesse. Alain Ehrenberg « Culte de la performance », caractéristique

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