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Guargantua lecture cursive

Compte rendu : Guargantua lecture cursive. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2019  •  Compte rendu  •  476 Mots (2 Pages)  •  491 Vues

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                                                          Gargantua

Rabelais est selon différentes sources né en 1483 ou 1494 près de Chinon. Novice chez les Franciscains en 1511. Il approfondira l’étude des langues anciennes tel que : le grec le latin et l'hébreux et fréquentera un petit groupe d'humaniste. Prêtre séculier puis moine en couvent, il suit des études de médecine à Montpellier et devient médecin en 1532. 

Rabelais publie Gargantua en 1534, histoire du père de Pantagruel publié en 1532. Récit d'un langage unique et créateur où l'auteur défend toujours ses idées par le rire. Condamné par la Sorbonne dès sa sortie mais finalement édité en 1542 dont la version finale est fortement atténuée. Rabelais meurt 1553 à Paris.

L'œuvre de Rabelais reprend les grands thèmes de son temps qui ont nourri la réflexion de tous les penseurs de la Renaissance :  érudits humanistes ou hommes de lettres. Comme de nombreux récits rabelaisien Gargantua est très controversé au fil des siècles : rattaché à un sous-genre populaire ou emblématique d'une écriture libre et humaniste, Gargantua est certainement la plus grande œuvre de Rabelais. 

 

Le thème que j’ai choisi d’étudier est la comédie essence même du récit de Rabelais :

  • Des géants c'est le choix que fait Rabelais pour son récit, utiliser pour mettre en valeur l'honneur et la trivialité, le gigantisme crée un simple effet de contraste sur notre humanité : à la fois par la description de Gargantua, le caractère hyperbolique utilisé dans l’œuvre mais aussi par la démesure de tout ce qui sert au géant. Cette audace lui permet la critique de la société en gardant la pudeur de cette dernière. 

 

  • Rabelais n'hésite pas à utiliser la parodie en mélangeant les sujets nobles et les thèmes triviaux afin de provoquer le lecteur. La parodie des codes de la chevaleresque au chapitre 34 (l'égalité des armes nobles, la discipline ou encore l'honneur très controversée dans ce passage;) est appuyé par le gigantisme en créant des situations ridicules (arbres déracinés utilisé comme arme, ennemis lâches et fuyards ou encore mort par noyade dans l'urine de la jument géante). 

 

  • L’exagération trais fort du récit rabelaisien par des énumérations extraordinaire des hyperboles fantastiques ou des comparaisons abusives. Rabelais dans le chapitre 31 montre des personnages ayant une ambition démesurée qui se compare à Alexandre le Grand. 

 

  • Enfin Rabelais étonne et fais aussi rire par son langage mêlant onomatopées, mots anciens et étranges. Étant le père des néologismes et proverbes tels que « l'habit ne fait pas le moine » dans le prologue ou encore « l'appétit vient en mangeant » chapitre 5.  

 

Ainsi la comédie que créé l’œuvre de Rabelais et soutenu à la fois par le gigantisme l'exagération ou encore la parodie. L’audace de Rabelais lui a tout de même valu une condamnation mais finalement la comédie aura su garder sa place dans le récit. 

 

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