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Girlfight

Fiche de lecture : Girlfight. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Février 2016  •  Fiche de lecture  •  1 311 Mots (6 Pages)  •  1 043 Vues

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  1. Présentation générale de l’œuvre :

Titre :Girlfight

Auteur : Audrey Chenu et Catherine Monroy

Nature du document : Document témoignages et enquête

Editeur, lieu d’édition : Presses de la cité

Année d’édition : Parution le 19 septembre 2013

Nombre de page : 288 pages

Table des matières : Absente

Résumé de l’œuvre : Histoire d’une jeune fille appelée Audrey Chenu issue de classe moyenne, et bonne élève. Aux yeux de tous sa vie n’a pas l’air si terrible à vivre et pourtant… Dealer important de la région de Caen, Audrey tombe dans le trafic de stupéfiant et l’argent facile. Mais la réalité la rattrape aussitôt. Condamnée à la prison, elle purge sa peine, puis deux, puis la troisième qui sera la dernière. A sa sortie elle est se trouve être devenue une grande féministe, protestante pour les droits des prisonniers dans les prisons française, et amatrice de boxe, elle entame sa nouvelle vie d’institutrice. De là, Audrey Chenu redécouvre une vie pour laquelle elle éprouve une vraie passion : Transmettre le savoir, à sa manière.

  1. Contenu :

  1. Présentation de l’auteur :

Audrey Chenu est née le 02 octobre 1990 à Lagny-Sur-Marne. Elle passe son enfance dans une  petite ville de Normandie à côté de Caen. Fille d’un père fonctionnaire et d’une mère serveuse, elle a trois frères et sœurs. Audrey Chenu est depuis son plus jeune âge une élève plutôt brillante malgré sa vie familiale difficile, entre un père bipolaire et une mère atteinte d’une hépatite C négligeant ses enfants. Se sentant mise à l’écart, l’auteur sombre dans la drogue dès 16 ans et quitte le domicile familial. Elle continue cependant sa vie de lycéenne où elle monte son « business » et où elle recrute sa meilleure clientèle, elle obtiendra avec brio son baccalauréat sciences économiques et sociales. A l’âge de 18 ans, son réseau tombe et elle se trouve confrontée à l’incarcération. Une première peine purgée, la voilà libre. Mais c’est alors qu’elle retombe dans ce qu’elle appellera « l’argent facile » et recommencera à dealer. Sa deuxième erreur lui vaudra un retour en prison avec un statut de récidiviste ce qui lui alourdira sa peine. Durant ses incarcérations elle découvre ce qu’est la solidarité féminine et elle se rebellera contre les conditions de traitement des prisonnières.

Quand elle rencontre François Chouquet philosophe qui intervient lors de débat à la prison, sa vision de l’avenir change, elle décide de suivre des études de sociologie qui la mènera à passer le concours d’institutrice. Cependant les anciens incarcérés ne peuvent pas rentrer dans la fonction publique et encore moins dans l’éducation nationale. Alors elle n’a plus le choix, elle doit faire effacer son casier judiciaire, ce qu’elle réussie après avoir présenté son projet de devenir institutrice dans les ZEP (Zone d’éducation prioritaire). C’est alors qu’en 2006, elle entame sa première rentrée en tant que maitresse d’une classe de CM1-CM2.

Catherine Monroy est docteur en anglais, elle a été notamment correspondante du Figaro à Budapest, du Monde à Prague, journaliste télé au Nouvel Observateur et pigiste pour Elle. Elle est aujourd’hui scénariste pour la télévision et écrivain.

B – Thème :

Girlfight signifie « combat de fille » en langue française. Et c’est pourquoi ce livre reprend les thèmes de la révolte contre l’autorité, de l’univers carcéral et plus particulièrement l’univers carcéral chez les femmes. Le livre nous introduit dans un thème qui est pour la plupart de nous est étranger. Le livre nous ramène aussi devant la promiscuité des individus, non choisie et qui peut parfois être agressante, mais le livre nous rappelle que la promiscuité peut aussi rapprocher des individus. Le livre a pour grande thématique également : la solidarité féminine que l’auteur a su développer lors de ses incarcérations. Audrey Chenu en pratiquant la boxe (activités à connotation masculine) met en avant sa détermination à vaincre la division des genres et à revendiquer au plus haut le féminisme.

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