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Gestion de la formation

Dissertation : Gestion de la formation. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  16 Juin 2019  •  Dissertation  •  1 434 Mots (6 Pages)  •  490 Vues

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L’ouverture du monde au cours des dernières décennies, l’évolution fulgurante et constante de la technologie et le vieillissement de la population, ont forcés les gestionnaires d’entreprises à prendre des mesures pour demeurer compétitif dans leur créneau. Ils doivent entre autres s’assurer du maintien et du développements des compétences de leur main d’œuvre tout en s’ajustant aux nombreux changements technologiques qui impacte directement la productivité des entreprises québécoises.

La formation prend donc beaucoup d’importance dans le déroulement des activités d’une entreprise puisqu’elle peut être un outil de rétention et de développement pour sa main d’œuvre existante voire même attrayante pour de nouveaux employés. Au cours des dernières décennies l’état québécois et ses entreprises ont tenté de trouver une balance dans l’implication de chacune dans ce domaine.  Le gouvernement québécois a d’ailleurs réussi à rendre la formation continue accessible et diversifiée dans la majorité des régions qui composent le Québec.

La formation continue est en constante évolution puisqu’elle doit constamment s’adapter aux besoins des entreprises en lien avec la situation économique et technologique du moment afin de maintenir et même augmenter la compétitivité des entreprises québécoises.  Il est par contre difficile de mesurer l’efficacité des formations offertes en entreprises en terme monétaire en fonctions des coûts versus les bénéfices que celles-ci en retirent. C’est pourquoi plusieurs gestionnaires hésitent encore aujourd’hui à investir dans la formation de la main d’œuvre par crainte de réduire significativement les bénéfices réalisés par l’entreprise qu’ils dirigent.

Ce travail présentera donc un survol de l’implication de l’état dans la mise en place de programmes de formation.  Dans un premier temps, je vais expliquer comment au fil du temps, l’état québécois et les entreprises ont collaborés pour faire de la formation un enjeu important dans la réussite de l’atteinte de la rentabilité des entreprises québécoises peu importe leur taille.  Je m’attarderai plus spécifiquement sur la formation en entreprise.

Développement :

Depuis le début des années 80, la formation professionnelle a connu son lot de changement important qui ont menés à la création de comités sectoriels au Québec. L’état a reconnu que le marché de l’emploi au Québec est composé de nombreux secteur d’activité économique différents. Ces secteurs d’activités composent avec des problématiques qui diffèrent grandement l’une de l’autre. La création de ces comités visait à améliorer la situation du marché du travail au Québec.  Cette collaboration entre les différents intervenants du milieu du travail d’un même secteur ainsi que de l’état, visait à développer des formations professionnelles et techniques adaptées aux nombreux besoins de la main d’œuvre des entreprises québécoises d’un point de vue locale, régionale et provinciale.

Ces comités sectoriels sont généralement composés de gestionnaire d’entreprise et de représentant des employés qui y voient les avantages et désavantages d’une telle coopération à l’égard du succès de l’entreprise.  Cette relation d’interdépendance permet à chacun d’atteindre des objectifs de part et d’autres que ce soit l’augmentation des revenus pour l’entreprise ou l’acquisition de connaissance qui permettront à l’employé de progresser dans son cheminement professionnel.[1]  Ce genre de collaboration est généralement balisé par le biais d’une entente que ce soit sous la forme d’un contrat de travail global du secteur ou d’une simple politique d’entreprise.[2]  La structure de ces comités varie grandement d’un secteur à un autre  en fonction des objectifs globaux et des moyens qui seront mis de l’avant pour améliorer la performance organisationnelle.  

Le monde de l’éducation est un partenaire important pour ces comités sectoriels car il contribue à permettre l’accès à des formations continues.  En partenariat avec le monde du travail, ils vont développer ces programmes afin de mettre les connaissances acquises durant ces formations en lien avec les tâches de l’emploi.  

Doray et Maroy (1995) définissent la relation entre le monde de l’éducation et du travail « …comme un espace conceptuel aux frontières floues qui prend des formes variées dans le temps et l’espace selon différentes positions théoriques… »[3]

Peu importe le secteur, les comités sectoriels et leurs partenaires externes (l’état, le milieu de l’éducation, …) ils partagent tous le même objectif : le développement de sa main d’œuvre et la création d’emploi.  Pour y parvenir il est essentiel qu’une collaboration étroite soit établie avec une multitude de partenaires que ce soit des instances gouvernementales, d’autres comités sectoriels ou organismes similaire.

La collaboration avec les instances gouvernementales et les organisations professionnelles sont très importantes puisque c’est avec eux que les programmes d’éducation ou de formation continue seront élaborés.  C’est à travers un dialogue que les programmes sont développés ou implantés afin d’avoir un impact sur la main d’œuvre en devenir ou déjà en place. L’objectif ultime étant de développer une « véritable culture de la formation » à travers tout le milieu des affaires.

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