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La distribution de crédits

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Par   •  18 Février 2013  •  9 398 Mots (38 Pages)  •  2 028 Vues

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REMERCIEMENT

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît opportun de commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au cours de ce stage, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très Profitable.

Je remercie avant tout Mr MEGDER ELHASSAN et Mme RADI BOUCHRA de m’avoir encadré et de m’avoir fournie leurs précieux conseils..

Je remercie Monsieur EL GERH HASSAN le responsable d’agence ATTIJARIWAFABANQUE, qui ont ma accompagnée tout au long de cette expérience professionnelle avec beaucoup de patience et de pédagogie.

Aussi je remercie madame MOUNIA ATIFI chargé de clientèle, et YOUNESS NEJDI chargé de compte, pour les conseils qu’ils ont pu me prodiguer au cours de cette période .

Introduction

La distribution de crédits est le générateur essentiel de bénéfices pour les établissements bancaires. En général plus le volume de crédits offert aux clients, entreprises et particuliers, est élevé meilleure est la rentabilité. Toutefois la distribution de crédits ne se fait pas sans mal.

En effet, le risque de perte totale et partielle des créances est d’autant plus accru que le volume de crédits distribués est élevé ce qui influe négativement sur la rentabilité des banques. Comment gérer ce dilemme ?

Ce paradoxe est universel mais il se fait ressentir de façon plus évidente dans les pays en voie de développement généralement plus exposés aux effets de la mondialisation de l’économie. Nul ne doute que tous les Établissements de crédit essaient de cerner ou plutôt d’encadrer le risque de crédit dès l’entrée en relation avec leur clientèle et que chaque banque essaie de se prémunir au mieux à l’aide d’outils et de mécanismes divers ; ce n’est hélas pas suffisant.

Gérer le risque, c’est suivre l’affaire depuis sa création ou son entrée en relation avec la banque, de façon minutieuse, afin de minimiser les risques et amoindrir les pertes s’il devait y en avoir, car après tout oser prétendre maîtriser toutes les variables relatives au monde de l’entreprise relève de l’imaginaire.

Le présent travail a pour objectif de mettre en relief toutes les composantes du risque de crédit et la nécessité d’un encadrement rigoureux de tous les aspects pouvant intervenir dans les relations Banques – Entreprises

La première partie sera réservée à la présentation de du secteur bancaire marocain , et de son environnement. Dans la deuxième partie, théorique dans son ensemble, nous allons essayer de démystifier le risque de crédit et de le mettre dans le contexte mondial à travers les accords de Bâle II. La troisième partie sera dédiée a la gestion de risque de crédit bancaire pour la clientèle

La quatrième et dernière partie de ce travail sera dédiée a la présentation de l’entreprise d’accueil Attijariwafabank. nous y présenterons également une étude de cas concernant le montage et l’analyse d’un dossier de crédit .

Chapitre I : Présentation de l’environnement bancaire au Maroc

Section 1 : l’environnement institutionnelle et réglementaire

Depuis le début des années 90, le Maroc s’est résolument engagé dans une politique d’ouverture de libéralisation économique .Face aux mutations importantes que connaît l’environnement des échanges internationaux , le Maroc a décidé de conclure différents accords de libre échange, arrimant ainsi son économie aux principaux ensembles régionaux .

Le Maroc a retenu une stratégie de croissance basée sur la promotion du secteur privé. En économie ouverte, le devenir de l’entreprise privée dépend de sa compétitivité et donc de sa capacité à produire plus et mieux à des standards internationaux reconnus. Les besoins en capitaux nécessaires à l’accompagnement de cette ouverture de l’économie sont certes considérables.

Toutefois et en dépit des efforts déployés pour élargir l’offre des produits financiers, il est clair que le secteur bancaire demeurera longtemps encore le principal fournisseur financier de la PME. L’évolution croissante des crédits à ’économie (+8% en 2005 par rapport à 2004) en est une excellente preuve .Le secteur bancaire marocain joue un rôle clé dans l’économie marocaine. Il a connu différentes réformes qui en font aujourd’hui un système plutôt moderne adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises Depuis 1991, le secteur bancaire connaît des mutations profondes (levée par les autorités monétaires de l’encadrement du crédit, nouvelle loi bancaire, réforme du marché des capitaux, l’adoption des règles prudentielles,…etc…) . Il tente de s’adapter de manière plutôt volontariste à l’évolution de la situation économique du pays tout en se conformant aux standards internationaux en termes de réglementation et d’organisation. L’intégration dans l ‘économie mondiale et les impératifs de restructuration tant de l’économie en général que du secteur bancaire en particulier, ne manqueront pas de reconduire à une configuration de ce dernier.

Les premières opérations de rapprochement entre opérateurs bancaires de même que l‘entrée en vigueur de nouveaux ratios prudentiels (Bâle II) ne sont que les prémisses de profonds changements.

La nouvelle réglementation bancaire constitue un texte structurant. Tout en renforçant les prérogatives de la Banque Centrale, elle permet au système bancaire national de répondre aux aspirations tendant à garantir la stabilité des prix et un contrôle prudentiel efficace.

Section 2: la structure du système bancaire marocain :

Le mouvement de concentration et de rationalisation du secteur bancaire, amorcé depuis quelques années, s’est poursuivi en 2005. Ainsi, le nombre d’établissements de crédit (1) est en baisse continue : il est passé de 68 en 2001 à 52 en 2005. A fin 2005, le nombre de banques a baissé à 16 (19 banques en 2001), suite principalement à la fusion-absorption de la Banque Marocaine pour l’Afrique et l’Orient ( BMAO)par le Crédit Agricole du Maroc (CAM), la Wafabank par la Banque Commerciale du Maroc. Après retrait d’agrément à la Banque Nationale pour le Développement économique (BNDE) opéré au début de l’année 2006, le nombre de banques est passé à 15. (dont 12 privées et trois publiques spécialisées) On compte cinq (5) catégories

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