Georges PEREC L'infraordinaire

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

Georges Perec est né en 1936 à Paris, il est d'une famille juive. Il mène une enfance difficile : son père est tué au combat pendant la Deuxième Guerre mondiale, sa mère est déportée à Auschwitz. Georges Perec est sauvé par sa famille paternelle, vivant en zone libre, qui le recueille peu avant que sa mère, restée en zone occupée, ne soit arrêtée. Toute sa scolarité est entrecoupée par psychothérapies et psychanalyses, plus tard il devient documentaliste en neurophysiologie.

En 1965, il est récompensé par le prix Renaudot pour l'écriture de son premier roman Les Choses. Puis, en 1967, il est sollicité par Italo Calvino pour intégrer un groupe de littéraires et de mathématiciens. Les écrivains se donnent alors des contraintes d'écriture, la plus célèbre de Georges Perec étant la suppression de la lettre « e » dans son roman La Disparition, publié en 1969.

En 1978, il connaît un grand succès avec un autre roman : La Vie, mode d'emploi, qui lui vaut d'être récompensé par le prix Médicis. Suite à cela, Georges Perec abandonne son métier de documentaliste pour s'adonner pleinement à la littérature, s'inspirant de divers auteurs, de Stendhal à Kafka. Il essaie de se diversifier et publie des ouvrages toujours plus originaux au fil de sa vie, ses écrits prennent souvent une forme autobiographique, comme le souvenir d'enfance 1975 et Je me souviens en 1978, romans qui rendent hommage à ses parents. Mais ils sont avant tout des exploits littéraires, dans Les Revenantes en 1972 il n'utilise que la lettre « e » comme voyelle !

Il devient aussi réalisateur et transpose son roman Un Homme qui dort, à l'écran, en 1974, film qui relate la vie d'un étudiant vivant dans un monde gris, se refermant de plus en plus sur lui-même (forte inspiration kafkaïenne et autobiographique).. Il vit ensuite les six dernières années de son existence avec une cinéaste, Catherine Binet et meurt en 1982, atteint d'un cancer des bronches.

RESUME

Dans le premier chapitre l’auteur nous explique ce qui le dérange dans la société actuelle par rapport au média qui ne parle que de l’extraordinaire, il se demande comment rendre compte, comment décrire, comment interroger l’habituel, le quotidien, le banal.

S’en suit, une longue description d’une rue, celle où il a grandi, il décrit de manière très détaillé son évolution de l’année 1969 à 1974.

Dans le chapitre suivant, il dédie à Italo Calvino auteur et ami de Georges Perec, une série de 243 cartes postales, la première vient d’Ajaccio, la dernière de la pension Iglesias, il décrit ses coups de soleil ou encore les activités qu’il pratique en terminant par « Mille pensées » ou « Bon baisers »

Les 2 chapitres qui suivent sont la description de deux villes, Beaubourg et Londres.

Le chapitre « Le saint des saints » décrit  comment un bureau par son contenu, ses détails, ses objets. Comment l’on sait a qui il appartient? Et que peut-il se passé dans un bureau, quel grande décision y sont prises ? La dernière phrase de ce chapitre nous dit : « Et ainsi ira le monde, et pour longtemps, longtemps encore, à moins qu’un jour, du fond d’un de ces bureaux silencieux et calfeutrés, une main, appuyant sur un petit bouton rouge, ne déclenche quelque événement bête… »

Ensuite c’est l’inventaire listé des aliments ingurgité par Georges Perec en 1974.

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