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Fiche de lecture sur le thème de la mobilité sociale

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Par   •  28 Juillet 2020  •  Fiche de lecture  •  3 475 Mots (14 Pages)  •  586 Vues

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BIBLIOGRAPHIE
Concours 2
ème année – Thème « Mobilité́ sociale »

Beaud Stéphane, « Les trois sœurs et le sociologue –Notes ethnographiques sur la mobilité́ sociale dans une fratrie d'enfants d'immigrés algériens », Idées économiques et sociales, n°175 mars 2014

Emergence d’une classe moyenne maghrébine, mise en parallèle avec la désaffiliation de certaines jeunes filles et jeunes hommes

Etude de la Famille B.-> Père paysan dans un petit village de l’ouest algérien, immigrant en France en 1970

Famille débarque en France en 1997

Poids des naissances sur les filles, qui doivent, en plus de leur travail scolaire, s’occuper des enfants

5 filles ont le bac et un bac+3

Samira a un rôle de moteur, en promouvant la lecture, en aidant au travail scolaire, en évitant le passage en lycée pro, qui est pour elle une antichambre du chômage et des problèmes

3 garçons

  • Rachid, décrocheur à la fin du collège, mis en prison à 21 ans pour vol à main armée
  • Azzedine, a décroché un bac pro
  • Mounir a arrêté en voie pour un bac pro, il est en intérim

Part faible du chômage dans leurs parcours, liée à la mise au travail précoce des membres de la famille, liée à la pauvreté et qui permet de commencer la vie pro avec de l’expérience

Rôle des sœurs qui aident les frères et les autres membres de la famille à trouver du travail

Azzedine a du mal à vivre son rôle d’arabe entre un milieu anti immigrés (chauffeur de bus) et un autre communautariste, avec les « barbus »

Différence générationnelle entre les sœurs :

  • 16 ans entre ainée et cadette
  • 1975-1990 : période de la marche des droits, de la gauche au pouvoir-> Stabilisation des algériens et volonté de rester en France

Rôle de la méritocratie pour se sortir de la cité

Division pauvre-riche

HLM pas un quartier d’immigrés pour Samira et Leïla, la paupérisation se fait dans les années 80

Volonté de passer la barrière raciale et sociale par le travail-> Samira a été acceptée dans un lycée bourgeois

Les trois cadettes ont eu plus de mal, dans une banlieue en perdition, en manque d’identité et où les garçons et la drogue sont plus agressifs, ou la stigmatisation géographique existe

Nadia a évité le lycée du secteur mais a quand même fréquenté un « jeune de cité », ce qui montre un déchirement entre groupe d’appartenance et groupe de référence

Question de la « javelisation » d’Amel

Cartier Marie, Coutant Isabelle, Masclet Olivier, Siblot Yasmine, La France des petits-moyens, 2008

Renouveau de la sociologie de la stratification sociale qui rappelle que les inégalités de revenus, de patrimoines, de capitaux culturels sont importantes et tendent même à s'accentuer entre classes sociales. 

Livre prend donc le parti d'analyser une strate spécifique, celle des habitants des pavillons situés à la frontière entre les classes populaires les plus favorisées et le bas des classes moyennes. Elles se caractérisent par l'occupation de positions professionnelles subordonnées : des employés et des techniciens ainsi que des cadres moyens. (Nombreux accidents et revirement de carrière-> mobilité de faible ampleur)

Enjeu de l'enquête est de mettre à jour les différences « internes » (en fonction du diplôme, du quartier résidentiel...). Il s'agit justement d'analyser les conditions de possibilité et les effets variés des “ petits déplacements sociaux ”, des ascensions sociales modestes, et leur évolution au fil de générations qui occupent successivement ces positions de “ petits moyens ” » : habitant du même quartier résidentiel où est réalisé l’étude

Les « petits-moyens » de l'enquête appartiennent à trois cohortes : celle des années 40 connaissant forte mobilité sociale, celle années 60-70 -> faible mobilité, et celle 1980 = jeunes des pavillons

Pour les « pionniers », la vision du quartier d'arrivée dans les années 1960-1970 est celui de l'égalité et de partage de services entre voisins malgré les différences de statut professionnel et les inégalités objectives d'accès à leur propriété. Caractéristiques communes : statut de jeunes parents, expérience de l'endettement bancaire, mesuré dans les dépenses, volonté commune est de faire mieux que leurs parents. Origine sociale ouvrière ou agricole qui fait apprendre à compter, à préférer l'essentiel au superflu, une majorité a aussi connu une socialisation catholique favorisant un rapport à l'argent « réaliste » qui limite aussi les ambitions sociales.

Quartier « est un petit village », valorisant ainsi l'inter connaissance locale, dense et protectrice

Activité associative tient une place centrale : associations sportives pour les hommes, en particulier ; associations relatives au catéchisme, mais aussi le bénévolat (tenue de la bibliothèque par exemple) pour les femmes.

Changement majeur à la fin des années 1970 avec l'arrivée de familles d'origines étrangères

Contexte de dégradation des conditions de résidence : forte densité urbaine qui occupe les terrains laissés en fiches jusqu'alors, augmentation de l'activité de l'aéroport qui accroît les nuisances sonores. En écho à ces dégradations, plusieurs familles accèdent à des maisons individuelles plus grandes et partent du quartier. Ces départs contribuent à modifier les perceptions du quartier et de ses sociabilités, qui finit par diminuer l'estime de soi, ce soit associé au prestige du lieu résidentiel.

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