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Fiches de Révisions: Les grands courants de la pensée économique

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Par   •  12 Novembre 2013  •  8 040 Mots (33 Pages)  •  1 666 Vues

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Fiches de Révisions : Grands problèmes économiques

Chapitre 1 : Les grands courants de la pensée économique.

Section 1 : Le courant libéral

Ce courant regroupe deux grandes écoles : le courant classique et néo classique. Le courant classique est apparue à la fin du XVIIIe et va jusqu’au milieu du XIXe. Il faut donner Smith, Ricardo, Say, Stuart Mill. Les néo classique apparaissent dans la 2nd moitié du XIXe, il faut noter : Walras, Marshall. Puis au XXe, on a Hayek, Friedman et Stigler. Ces deux écoles se distinguent car sur certains points il y a des désaccords. Le point commun est leur confiance dans les mécanismes du marché.

I ) La valeur et les prix :

• Pour les classiques : la valeur d’échange d’un bien elle dépend de la quantité de travail qui est nécessaire a sa fabrication. Plus il faut de travail, plus il a de la valeur. Le prix se forme sur cette base (valeur d’échange) et modulé par les fluctuations de l’offre et de la demande sur le marché. Cette notion de la valeur de travail est théorique mais en même temps très pratique.

• Pour les néo classiques : la valeur d’échange dépend de l’utilité que les consommateurs confèrent au bien et en même temps de la rareté du bien sur le marché. Eux vont du côté du consommateur. L’utilité pour un économiste est la satisfaction de la possession d’un bien.

II ) Le chômage :

• Ils disent que le travail est un service comme les autres qui s’échange sur un marché : le marché du travail. Sur ce marché on retrouve l’offre et la demande qui se confrontent librement et par la magie du marché on débouche sur une situation d’équilibre (c'est-à-dire on arrive a ce que l’offre = demande). A Cette équilibre il y a une quantité de travail échangé : quantité d’équilibre. Et on a aussi un prix d’équilibre : salaire d’équilibre.

• Il y a des personnes qui refusent le salaire d’équilibre : le chômage volontaire.

• Les personnes qui transitoirement ne peuvent pas répondre à la demande des entreprises soit d’un point de vue qualitatif ou bien ne peuvent pas répondre aux besoins de l’entreprise du fait de la localisation géographique : chômage de frottement.

• Le dernier se produit lorsque l’offre de travail et plus important que la demande de travail : chômage involontaire.

III ) L'échange international :

• Les classiques sont les premiers à prôner le libre échange (échanger sans aucuns obstacles). Ricardo apporte une théorie essentielle : la théorie des avantages comparatifs ( drap et vin entre le R.U et le Portugal ).

• Les néo classiques, eux arrivent est parle du théorème de HOS. Ils sont partis des travaux de Ricardo et ont montré en plus de cela que cet échange débouche sur une égalisation des prix de facteurs de productions entre les deux pays. On arrive à une graduation, a une situation de monde sans frontière. Selon eux, on doit arriver a une situation ou les pays vont avoir les mêmes coûts de production.

IV ) La relation entre l'épargne et l'investissement :

Toute décision d’investissement exige que l’épargne correspondante soit d’abord constituée. L’existence d’une épargne conduit naturellement à investir. L’épargne est une condition et en même temps elle débouche naturellement sur l’investissement. Pour les libéraux l’épargne est essentielle.

V ) La monnaie :

Continuité entre classique et néo classique. La monnaie est un « voile » au sens ou celle-ci est neutre. C’est un outil qui permet d’échanger. Il faut que cette dernière ce crée sur les marchés et a l’initiative d’agents privés. Il y aura juste ce qu’il faut comme quantité de monnaie nécessaire pour qu’elle fonctionne.

VI ) Le rôle de l'État :

Sur presque tous les sujets le courant libéral s’oppose a l’intervention de l’Etat dans les affaires économiques lorsque cette intervention empêche les marchés de fonctionner librement. Les libéraux disent que les marchés fonctionnent selon des principes « miraculeux » mais cela fonctionne, ne sachant pas le décrire il propose le terme de « main invisible ». Il faut donc laisser la main invisible du marché la laisser opéré. La main visible de l’Etat par contre est nuisible.

Section 2 : Le courant Marxiste

I ) La valeur et les prix :

Autant Marx se sentait en désaccord avec les premiers néo classique autant il s’est senti assez proche du premier courant libéral : les classiques. Il a emprunté a Ricardo sa théorie sur la valeur de travail.

II ) Le capitalisme et la plus value :

Les besoins de subsistances et force de travail sont satisfaits par un panier de biens et de services. Ce panier permet de les faire susciter aujourd’hui mais plus tard. Ce panier a un prix et Marx dit que c’est celui-ci qui détermine le salaire qui permet de le fixer. Donc si le prix de biens et services augmentent alors logiquement le salaire diminue et vise versa. Le capitalisme est rationnel donc il n’aura intérêt a salarié quelqu’un que si le salaire qui correspond au prix du panier reste inférieur a la valeur que crée le travailleur. La différence entre la valeur crée par le travail et le salaire versé est la plus-value. La plus-value n’existe que parce qu’il y a ce contrat salarial. Cette somme la plus-value est la source du profit desquels il se rémunère mais aussi a accumuler en vue d’un futur investissement. Le mécanisme de la plus-value est a la base de toute les possibilités d‘investissements, de croissance. On va pouvoir disposer de somme d’argent sans cesse pour innover.

III ) La baisse tendancielle du taux de profit et autodestruction du capitalisme :

Ici, c’est de la prévision. Il prévoit à terme que le capitalisme court a la perte. Ils essayent d’augmenter la valeur crée par le travail. On peut l’augmenter en fournissant au travailleur des machines plus performantes. Ils vont se rendre compte que c’est plus avantageux de remplacer les travailleurs par les machines : substitution du capital au travail. Ils vont essayer de faire baisser les salaires notamment en trouvant des biens et services moins chers pour

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