Fiche De Lecture: Travailler en MAS ; L’éducatif et le thérapeutique au quotidien

INTRODUCTION Page 3

DEVELOPPEMENT Page 4-5-6

CONCLUSION Page 7

ANNEXE Page 8

INTRODUCTION

De part le titre de l’ouvrage qui est « Travailler en MAS ; L’éducatif et le thérapeutique au quotidien », Mon choix c’est porté sur ce livre car je souhaitais avoir des connaissances plus approfondis sur les structures où je travaillerai dans l’avenir. Pour moi, il est essentiel de faire le rapprochement avec les thématiques de l’auteur sur le travail en « Maison d’accueil Spécialisé (MAS) ».

Philippe Chavaroche qui est Responsable et intervenant en formation professionnelle continu et du fait de sa grande expérience de l’encadrement d’équipes éducatives et soignantes dans les services accueillant des personnes lourdement handicapées ; a voulu expliquer, détailler et analyser tous les aspects de l’accompagnement de ces personnes «handicapées » dans son ouvrage.

Cet ouvrage se positionne premier ouvrage de l’auteur et se situe dans une démarche de constituer une « bibliothèque de travail » des professionnels du champ social et médico-social.

DEVELOPPEMENT

1°) Synthèse de l’ouvrage

L’auteur explique qu’à partir de la loi d’orientation du 30 juin 1975, du décret du 26 décembre et de la circulaire du 28 décembre 1978 les MAS ont été instituée juridiquement pour permettre de diminuer le nombre de patients dans les services de psychiatrie ou autres. Il fait apparaitre la spécificité du public et va détailler son analyse sur le handicap mental mais n’exclut pas les autres pathologies lourdement invalidante. Ce nouveau dispositif a été mis en place en faveur des handicapés, des établissements ou service d’accueil et de soins qui sont destinés à recevoir des personnes handicapées n’ayant pu acquérir un minimum d’autonomie dans les actes de la vie quotidienne et dont l’état nécessite une surveillance médicale et des soins constants.

En règle générale toutes les MAS sont confrontés à la grande dépendance. Tous les résidents ont besoin d’une « aide humaine et technique permanente, proche et individualisée » (Zucman, 1995).Leurs possibilités physiques, leur fonctionnement mental, leur affectivité ne leur permettent pas d’accéder à une autonomie suffisante pour assumer seuls, même partiellement, leur vie matérielle et relationnelle.

L’auteur accentua le fait que la dépendance est bien présente et que la prise en charge totale est dominante mais qu’il est nécessaire d’animer au quotidien sa démarche professionnelle afin que l’accompagnement puisse avoir un sens éducatif, thérapeutique et pédagogique. (IL dit : Thérapeutique comme « service » c’est-à-dire se mettre à la disposition de la personne ; Educatif comme « éduquer » conduire au-dehors et implique une progression). Mais ces deux méthodes restent tout de même complémentaires.

L’auteur va prendre comme référence (la théorie « du Moi » de Freud) qui caractérise une démarche thérapeutique plutôt à restaurer le « dedans »et la démarche éducatif plutôt orientée vers une évolution de ses relations avec le « dehors ».

Exemple : chez les psychotiques cette instance du Moi est souvent perturbée ce qui conduit le résident à s’enfermer sur lui-même en le coupant du monde extérieur. C’est ce que l’on observe dans certaines formes d’autisme.

Il montre que les professionnels doivent faire face à cette contrainte et aider les résidents à vivre au mieux cette problématique. Par ailleurs, ils devront faire référence à l’annexe 24 sur la notion de « prise en charge globale ».

Le travail éducatif et thérapeutique ne suffit pas à apaiser les souffrances de certains résidents. Les professionnels font appel aux actions plus spécifiques qui sont souvent nécessaires. Par exemple : le recours à la médication qui est indispensable pour certains cas.

Dans cet ouvrage l’auteur détaillera ses recherches sur les personnes atteintes de troubles mentaux graves par exemple (l’autisme, la psychose, la schizophrénie).

Il explique que la vie quotidienne de ces personnes est donc le lieu et le temps ou la souffrance psychologique va s’exprimer dans les symptômes qu’il faut tenter de décoder. Exemple : les résidents psychotiques ont souvent des mécanismes défensifs tel que (stéréotypies, déambulations, délires…) et sont particulièrement vulnérables.

L’autisme chez les personnes qui sont atteintes, se caractérise par un important retrait dans les relations, un trouble du langage, des symptômes d’agitation…

Donc à travers l’observation de tous ces symptômes et l’aide des médecins spécialistes il est important de donner du sens et de comprendre ce que vit le résident même si l’observation n’est pas toujours d’une utilisation évidente dans le travail en équipe.

Cette souffrance est accessible à des soins préventifs et curatifs qui seront donnés au travers de la prise en charge quotidienne par les professionnels qui assurent l’accompagnement de ces personnes.

L’auteur parle de cette « psychothérapie du quotidien » qui requiert outre des compétences professionnelles de chacun, un travail d’équipe bien structuré pour répondre de façon cohérente et adaptée à ces souffrances mentales qui s’expriment le plus souvent de manière confuse et parfois violente.

Dans les MAS ou établissements similaires, le temps de la quotidienneté, est différent du l temps des activités qui est séquentiel, discontinu. L’activité est organisée sur une durée limitée et revient à la date et heures fixes, sur la semaine ou la quinzaine. Ces activités peuvent permettre de s’orienter dans le temps et l’espace ce qui peut mener à une maturation psychologique pour le résident. En majorité une activité se déroule en dehors des espaces réservés à la vie quotidienne.

L’activité est mise en place pour répondre à un objectif précis, dans un champ délimité : la pédagogie, la socialisation, la thérapie…

Les activités offrent une approche intéressante de la prise en charge des résidents. Malgré tout, elles présentent des inconvénients dont il faut tenir compte. Alors il faut mettre en relation ces deux espaces-temps, en exploitant leurs

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