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Etude de cas Semco

Cours : Etude de cas Semco. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Octobre 2020  •  Cours  •  960 Mots (4 Pages)  •  443 Vues

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Question 1 :

De quelle manière, l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes de l’organisation scientifique du travail (Taylor), qui s’appuient sur cinq propositions pour organiser le travail dans les ateliers de production soit: « la recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tâche; le recrutement de l’individu le plus apte à accomplir la tâche; la formation, le suivi et le contrôle permanent du personnel; la mise en place d’un système de salaire proportionnel au rendement; la séparation rigoureuse des tâches entre ceux qui conçoivent. »

D’un autre côté, il y a « la pensée Taylorienne qui repose, entre autres, sur la division verticale du travail entre les personnes qui les conçoivent et celles qui l’exécutent. » (Management à l’ère de la société du savoir, p. 37).

Chez SEMCO s’effectue une remise en question de tout le processus de gestion qui était en place. En effet, toutes les règles sont abandonnées pour privilégier les intérêts et les idées des employés. Ceux-ci décident eux-mêmes de leur salaire. « Le partage des profits constitue la deuxième valeur de base chez SEMCO ... Selon Ricardo Semler, cette possibilité les incite à mieux effectuer leur travail. » (Semler, 1993, cas SEMCO, p.7)

Selon l’organisation scientifique du travail, « le système artisanal, qui laisse à l’ouvrier la responsabilité de planifier et d’exécuter son travail est inefficace. Il incombe à la direction de réaliser la microanalyse des tâches et d’accroître l’efficacité du travail grâce à la planification. » (Management à l’ère de la société du savoir, p. 37). Semler abandonne les heures de bureau, ce qui veut dire que l’employé planifie lui-même son temps et gère à sa manière son organisation. Il met de plus, de l’avant, les intérêts et les idées des employés. « Il est également possible que certains bureaux vifs et clairs soient vides car rien n’empêche les employés de passer un après-midi à la plage (Fisher, 2005), de travailler à la maison ou dans un café. » (Semler, 2004, cas SEMCO, p.5)

Le système de l’administration classique (Fayol), quant à lui, propose 14 principes généraux d’administration paternalistes.

L’entreprise Semco remet en question plusieurs principes énoncés par Fayol. Les employés de la SEMCO n’ont pas de titres officiels, de bureaux fixes, de cartes d’affaires qui indiquent leurs fonctions au niveau de l’entreprise (Semler, 2004). Il n’y a aucun département que ce soit au niveau des ressources humaines, ou au niveau informatique. Il n’y a donc rien que l’on retrouve dans un processus formel et bien établi.

Nous remarquons que les deux principaux principes selon Fayol qui sont remis en question sont l’unité de direction et la hiérarchie. Toutefois, selon une administration classique, il est important que chaque regroupement de travailleurs du même titre relève du même patron, ce qui est différent dans l’entreprise SEMCO, où les employés n’ont pas un titre spécifique. De plus, dans l’entreprise

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