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Etude d'un texte écrit par Eugène Labiche en collaboration avec Albert Monnier et Edouard Martin

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Par   •  17 Janvier 2014  •  506 Mots (3 Pages)  •  739 Vues

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Comédie en un acte mêlée de couplets écrite par Eugène Labiche, en collaboration avec Albert Monnier et Édouard Martin, représentée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal en 1857.

Un matin, à Paris, le rentier Lenglumé se réveille avec une gueule de bois. Son seul souvenir de la veille reste la perte d'un parapluie vert. Il trouve dans son lit un homme dans le même état : Mistingue, chef cuisinier, qui se souvient avoir perdu un mouchoir avec ses initiales «J.M.». Les deux hommes se sont rencontrés au repas organisé la veille par « l’institution Labadens » dont ils étaient tous deux élèves.

Au cours du déjeuner, Norine, la femme de Lenglumé, lit un article sur une jeune femme, une charbonnière, qu'on a retrouvé horriblement mutilée dans la rue Lourcine. Les meurtriers, en état d'ébriété, ont laissé sur place un parapluie vert et un mouchoir gravé «J.M.». Le domestique Justin a en fait substitué un journal de 1837 au journal du jour, qu’il n’a pas à disposition, mais les deux hommes l’ignorent et croient être les meurtriers, d’autant plus qu’ils ont les mains pleines de charbon, mains qu’ils s’empressent de laver.

Potard, cousin de la famille, venu pour le baptême de son fils, affirme alors avoir passé la soirée avec les deux compères au théâtre de l’Odéon, ce qui les réjouit un temps, avant qu’ils n’apprennent que Potard blaguait. Les deux noient leur chagrin dans l’alcool et désespèrent un peu plus quand ils découvrent dans leurs poches un bonnet et un soulier, vestiges compromettants de leur soirée.

Lenglumé croit pouvoir s’enfuir mais ne peut obtenir de passeport, la préfecture étant fermée. De plus Potard venu demander un peu d’argent à Lenglumé provoque un quiproquo : Lenglumé, très agité, croit que son cousin l’a aperçu le soir du crime et vient lui faire du chantage ; il laisse donc son domestique apporter un réchaud à charbon dans la pièce où se trouve Potard afin de l’asphyxier.

Enfin Justin découvre le bonnet, caché dans le pot à tabac, ce qui conduit Lenglumé à le poursuivre et à le battre. Tout cela accable Lenglumé qui s’enivre à nouveau tandis que Mistingue fait cuire le soulier pour le faire disparaître ; les deux se retrouvent et conçoivent en même temps l’idée de tuer l’autre pour échapper aux soupçons des enquêteurs. Mais alors que Mistingue relit le journal à haute voix pour distraire Lenglumé, l’un comme l’autre arrêtent leur mouvement meurtrier en découvrant la vérité sur la date du journal. Toutefois Lenglumé n’est pas encore rassuré et croit avoir tué Justin et Potard : heureusement, les deux s’en sont sortis sans problème. Norine surgit alors en fureur avec une note à la main, qui éclaircit le contenu de leur soirée : les deux se sont tellement enivrés qu’il a fallu les enfermer dans la cave à charbon ; quant aux soulier et bonnet, ils appartenaient à « la demoiselle du comptoir ». Lenglumé, agacé, finit par faire porter à la gare comme un vulgaire colis de marchandise Mistingue, qui s’est rendormi entre temps.

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