Etude De Marché: le marché Des Cosmétiques

BOUIN Solène, POYATOS Marine, MONTLAHUC CORALIE

ETUDE DE MARCHE : RAPPORT FINAL

Le marché des cosmétiques

Quelle est la vision des lieux d’achat de cosmétiques des jeunes femmes de 18 à 25 ans ?

SOMMAIRE

I. Etude documentaire P.3

II. Problématique marketing P.5

III. Problématique de collectes d’informations P.7

IV. Plan d’études qualitatif P.7

V. Synthèse des résultats par thème P.9

VI. Plan d’études quantitatif P.

VII. Résultat de l’étude quantitative P.

VIII. Conclusion P.

Annexes

I. Etude documentaire

A. Raisons du choix du sujet et définition du marché

Le marché des cosmétiques mondiales est en pleine mutation, cela s’intensifie depuis quelques années, tant sur le plan des investissements en recherche et développement et en communication qu’au niveau des tendances de consommation qui constituent des opportunités pour les marques.

Les consommatrices sont de plus en plus exigeantes et ont des attentes précises et spécifiques, ce qui a contraint les marques à s’adapter en offrant des gammes dédiées à chacun des membres de la famille et de la société.

Dans une société moderne et développée comme la nôtre, le consommateur est placé au centre du marché et de la communication. L’offre est multiple et la fidélisation devient un enjeu de plus en plus important pour les entreprises, qui ont bien compris qu’un consommateur fidèle était d’une grande valeur.

Au fil des années, les techniques marketing en général ont énormément évolué. L’intérêt porté au marché de la cosmétique en France est à la hauteur de son potentiel, puisqu’il ne subit pour l’instant aucun effet de la crise financière. Il est en croissance permanente, et son chiffre d’affaires ne cesse de croître au fil des années, les parts de marché générées sont stables et il y a peu d’entrants sur ce marché car il est assez ciblé. De nouvelles perspectives sont présentes et porteuses : tout d’abord le marché de l’homme et le marché des cosmétiques bio. Le marché des cosmétiques enfin un marché complexe, particulier et « à part » : en effet, les cosmétiques peuvent être considérés par certaines personnes comme inutiles et futiles. En revanche, certains produits, comme les produits d’hygiène, sont absolument nécessaires à toutes les catégories de personnes, et ce quelle que soit la classe sociale, le mode de vie ou encore l’éducation reçue par la personne par rapport aux cosmétiques. Chacun est donc à un moment obligatoirement confronté à ce marché.

B. Principales données descriptives et quantitatives

1. Comportement des clients et évolution des parts de marché des différents secteurs cosmétiques

Chiffres : 2003

Les cosmétiques regroupent plusieurs familles de produits très variées. Ici, les parts de marché respectives dans le secteur sont réparties assez proportionnellement au degré de nécessité perçu par les consommateurs : les parts les plus importantes sont celles des produits de beauté/soins, qui constituent le secteur clé de la croissance de l’industrie cosmétique.

Ces parts de marché sont stables, et ce marché est donc considéré comme à maturité dans ce domaine. Il y a peu d'entrants et une entreprise ayant su asseoir sa notoriété conserve, en général, sa position. Le maquillage occupe une part de marché moindre mais pourtant bien présente, cette famille de produits peut être considérée par certaines femmes comme « superflue » et donc non consommée en priorité. Le secteur de la beauté est florissant et en pleine expansion, il s’agit du 4e secteur de l'économie française de par son solde commercial, qui génère en France un chiffre d’affaire global de 16 milliards d’euros.

2. Concurrence

Sur le marché des cosmétiques, on peut observer trois grands types de concurrents :

- Les marques cosmétiques beauté : Sephora, l'Oréal, Gemey Maybelline, Nivea, Bourjois…

- Les marques cosmétiques bio : L’Occitane, Cattier, CILAOS, Comptoir des Lys…

- Les marques professionnelles : Clarins, Avène, Bioderma, Expanscience, Uriage…

La concurrence est très concentrée sur le marché des cosmétiques qui est, comme vu précédemment, à maturité. Ceci encourage les entreprises à rester compétitives en se servant de moyens comme la stratégie par les prix ou encore des campagnes massives de publicité (spots télé, publicité dans les magazines, utilisations des réseaux sociaux, etc.) De plus, l’un des moyens le plus souvent utilisé par les marques pour se créer ou garder un avantage concurrentiel reste les innovations technologiques. Elles doivent être constantes pour répondre aux attentes toujours plus nombreuses des consommateurs et ainsi conserver une place sur le marché.

3. Evolution du marché des cosmétiques en terme économique

Après avoir résisté en 2009, la croissance du marché cosmétique s’est accélérée en 2010 (+ 4,4 %). Toutefois, elle reste encore loin du niveau qu’elle affichait avant la crise, et les performances de ce marché restent assez contrastées.

De nouveaux marchés se développent rapidement, tels que le marché des cosmétiques bio, qui a enregistré un taux de croissance de 40% en 2010, en raison des peurs des consommateurs des composants de leurs produits ainsi que d’une prise de conscience écologique de la part des consommateurs. Toutefois, la croissance de ce marché reste en dessous de son potentiel, à cause d’un problème majeur de clarté de l’offre non seulement en termes de labellisation et de certification des produits, mais également en termes de positionnement et de prix.

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