Espagnol Devoir: le transport maritime

1)-

Miguel Angel García Vega nous décrit dans cet article paru dans le journal El País, le 19 septembre 2010, l’essor du secteur touristique des croisières en Espagne. Il nous explique l’augmentation directe des chiffres du secteur, mais aussi les techniques mises en place par les géants internationaux de la croisière pour gagner du terrain. Il modère l’enthousiasme des croisiéristes et dépeint un portrait réaliste du secteur qui malgré ses côtés attractifs, présente plusieurs problèmes en termes de segmentation de la clientèle et de durabilité.

Miguel Angel García Vega nous explique qu’en Espagne sur les six premiers mois de l’année 2010, il y a eu 9% d’escales de bateaux de croisières de plus qu’en 2009. D’ici 2012, des prévisions de 5 à 10 % d’augmentation du secteur ont été calculées poussant les grandes compagnies telles que MSC à investir dans de nouveaux bateaux coutant plusieurs centaines de milliers d’euros, afin d’attirer plus de monde. De plus en plus de ports sont ajoutés comme escales, comme Valence, car plus d’escales signifie plus de clients potentiels. Les croisiéristes ont aussi pensés à varier les destinations avec l’ajout de la chine, des Emirats ou du Brésil afin de ne pas saturer les destinations habituelles.

Malgré l’expansion apparente de ce secteur, les espagnols ne représentent que 1.5% du marché des croisières avec 600 000 croisiéristes contre plus du double pour le Royaume-Uni. Quant à la clientèle européenne, il n’y aurait qu’un pourcent de celle-ci qui partirait en croisière contre 3% aux Etats-Unis. De plus, malgré la volonté des croisiéristes de démocratiser et de rajeunir la croisière, cela reste un loisir de luxe qui peut certes être moins cher en période creuse mais dans ce cas-là accessible majoritairement aux retraités. Avec des bateaux couteux à rentabiliser et des dépenses de fonctionnement importantes, les croisiéristes ne peuvent pas non plus se permettre de vraiment baisser les prix et donc d’attirer une tranche de population beaucoup plus vaste.

L’augmentation du secteur d’activité des croisières est indéniable de 2009 à 2010 mais rien n’indique réellement qu’elle va perdurer, dans la mesure où le secteur n’est que très peu développé en Espagne ne voulant pas forcément dire qu’il se développera de la même façon qu’aux Etats-Unis, spécialement dans un pays en pleine crise économique. Le marché pourrait très bien se stabiliser à ce niveau surtout après la mauvaise publicité du Costa Concordia.

2)-

El sector del transporte marítimo y el comercio internacional parecen ser inevitables para todas las empresas hoy día. Con la globalisación, los intercambios son casi todos a un momento en sus procesos relacionados con uno o más otro país que el de origen. En este contexto, las personas que quieren trabajar en el comercio tienen que estar formadas en consecuencia, tan teóricamente que en la práctica.

El sector del transporte marítimo incluye muchos sectores de actividad, como el tourismo o el comercio de bienes y materias primas. El comercio representa muchos intercambios en las áreas de la logistica, de la finanzas, de los seguros… El tourismo sigue siendo orientado principalmente al internacional, pero ahora

...