Errance et solitude chez les jeunes / Dupont S., et Lachance J.
Fiche de lecture : Errance et solitude chez les jeunes / Dupont S., et Lachance J.. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar cartmanvan • 7 Janvier 2022 • Fiche de lecture • 1 260 Mots (6 Pages) • 251 Vues
Evaluation de l’UE 6.1 S1 : Méthodes de Travail Fiche de Lecture Errance et solitude chez les jeunes -Dupont Sébastien et Lachance Jocelyn- |
Sommaire
1 Les références de l’ouvrage : 2
2 Le résumé : 2
3 Choix d’une citation issue de l’article 4
4 L’analyse : 4
5 Les mots-clés : 4
Les références de l’ouvrage :
- Dupont S., et Lachance J. Errance et solitude chez les jeunes. Téraèdre.
Paris : Septembre 2007.103p. Coll. « Passage aux Actes. »
- Fonction des rites de transition au cœur du vide psychique, Document reçu dans le cadre de l’unité d’enseignement 1.1 S1 par les formateurs de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers de Brumath.
- Le document est l’extrait d’un ouvrage, des pages 97 – 103, pluridisciplinaire ; sociologie, psychiatrie, psychologie
Le résumé :
Reprenant les textes l’or de la journée d’étude tenue le 15 décembre 2006 au palais Universitaire de Strasbourg, Cet ouvrage mené par Sébastien Dupont, psychologue et Jocelyn Lachance, sociologue, ces textes écrits par divers auteurs sur le sujet de l’adolescence, et plus particulièrement sur les problématiques liées au passage à l’âge adulte. Parmi ces différentes thématiques, le sujet des rites de passage à l’âge adulte est abordé par Marie-Frédérique Bacqué, psychanalyste et professeur de psychopathologie clinique à l’Université de Strasbourg.
Elle décrit dans la première partie les fonctions des rites de transition dans la vie de l’adolescent, dans une société où la longévité augmente, une société dominé par les dictant de l’adulte où le moment de devenir adulte est repoussé constamment. Le délaissement des jeunes, en plein énergie, à des activités culturelles, sportifs, ou à des règles sans pitiés des quartiers, à la manipulation (crimes, pédophilies, terrorismes, la mort et le suicide), alors que la fonction principale des rites de passage, est de définir la place de chacun, permettent de faire entrer l’adolescent dans une culture et une société. Ce rituel de passage est un moment symbolique mais souvent délaissé par les jeunes n’y voyant qu’une pratique religieuse ou dépassée, Mme Bacqué voit alors « Des rites, ne subsistent aujourd’hui, pour les jeunes, que des sentiments d’obligation. Ils y voient des pratiques obsolètes, pauvres, juxtaposées à des cérémonies religieuses » (p98). Alors que de nouvelle manière permet de s’intégrer à un groupe par des rites d’initiation en cité pratiqués par les jeunes, bien que cela soit plus violent. C’est en quelque sorte la façon dont les jeunes se sont approprié le rite de passage de l’enfance à l’âge adulte, c’est-à-dire « la perte des avantages de l’enfance », l’insouciance infantile et la protection des parents. La mise en œuvre de ce deuil n’étant pas simple à effectuer, le jeune éprouve alors des sentiments contradictoires ayant un corps d’adulte mais présentant des dépendances affectives.
Dans la deuxième partie est démontré l’importance et le modèle des rites de passage pour éviter cette confusion et parfois les risques de suicide. Le jeune adolescent pouvant effectivement apparenter les comportements à risques comme une solution à ses problèmes. Alors comment réhabiliter des rites de passages sécurisants et sécurisés pour palier à ces souffrances ? Mme Bacqué explique qu’il est nécessaire de respecter les phases invariantes du deuil. Ici, c’est donc le deuil de l’enfance. Il doit être accompagné par des témoins de cette évolution afin de subvenir aux besoins du futur adulte, le soutenir et lui permettre de mieux tolérer ce passage à l’âge adulte. Lors de ces cérémonies rituelles, une personne est supposée être le modèle ou l’exemple à suivre pour le jeune, il est appelé dans cet ouvrage « un officiant ». Il doit faire le lien entre les deux groupes (ici enfant/adulte) et doit faire preuve de confiance.
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