En quoi le parcours de Simone Veil illustre-t-il l’engagement des femmes pour la conquête de l’égalité entre les sexes ?

En quoi le parcours de Simone Veil illustre-t-il l’engagement des femmes pour la conquête de l’égalité entre les sexes ?

Intro

Nous allons vous présenter en quoi le parcours de Simone Veil illustre-t-il l'engagement pour la conquête de l'égalité des sexes .C'est-à-dire la recherche de l'absence de toute discrimination sur le plan de leurs droits. Simone Jacob est née à Nice le 13 juillet 1927 au sein d’une famille juive. C'est une déportée de Auschwitz. Depuis son plus jeune âge, cest une femme de courage, a l’adolescence tragique qui se bat pour l’égalité. Simone Veil est l’une des figures politiques françaises les plus populaires. Elle est décédée à Paris le 30 juin 2017. Toutes ses actions ont mené au fait qu’en 2018 elle a fait son entrée au panthéon. Nous allons donc voir quelle a été son parcours jusqu’ici.

sa jeunesse

la déportation:

Dès sa naissance, Simone Jacob était dotée d’un sacré tempérament, elle venait d’une famille aimante, cultivée, juive et laïque  . La guerre éclate en 1939 et la France est envahie en 1940, les juifs se voient interdit le droit d’exercer certains métiers donc son père ne peut plus travailler. Durant l’occupation de la France par les allemands, Simone comme des milliers d’autres juifs se réfugient à Nice pour tenter de se protéger. Elle est exclue de son lycée en 1943 car elle est juive. Même si elle avait adopté une fausse identité pour rester discrète, sa vie demeure rythmée par la peur des arrestations. C’est ce qui finira par arriver le 30 mars 1944 lors d’un contrôle de rue. Sa famille et elle sont alors arrêtés, tandis que son père et son frère partent vers la Lituanie d'où ils ne reviendront jamais. Simone est envoyée au camp de Drancy avec sa mère et l’une de ses sœurs, le 13 avril 1944  elles  quittent Drancy pour  Auschwitz. Sur la route, un autre déporté conseille à Simone de mentir sur son âge et prétend qu’elle a 18 ans. Ce conseil lui évitera l’extermination et lui permettra de rester avec sa mère et sa sœur.

Pendant ses années, Simone s’est accrochée à la vie, la déportation lui a enlevé son père, sa mère et son frère. l'épreuve des camps marquera Simone pour toujours.

la reconstruction:
Seule elle et deux de ses sœurs reviendront des camps. Après ce qu'elle a vécu Simone Veil essaie tant bien que mal de se reconstruire et de reprendre sa vie. Après son retour en France en mai 1945, elle apprend qu’elle a obtenu son baccalauréat qu’elle avait passé le jour avant son arrestation. Gardant le souvenir de sa mère qui la poussait à faire des études pour travailler, ce qui était encore relativement rare pour les femmes de ce milieu social, elle décide de suivre des études de droit. Elle s’inscrit à l’Institut d’études politiques de Paris (aussi appelé  « Sciences Po ») en 1945 ou les cours la passionnent.

Elle fait aussi la rencontre de son futur mari Antoine Veil et futur père de ses trois fils, lui aussi juif et étudiant à science po. Après la naissance de son dernier enfant Simone Veil annonce à son mari son intention de travailler, mais ce dernier se trouve réticent à ce sujet. Mais tout en assumant son rôle de mère et d'épouse, elle passe le concours de la magistrature et travaille pour l'administration pénitentiaire, ou son but est d'améliorer les conditions de  détention. Ce n’est que le début des combats/ engagement. Elle retrouve peu à peu un semblable de vie normale.

Son parcours professionnel

    Ministre :

Simone Veil enchaîne les postes de responsabilités à une époque ou la majorité des femmes ne travaillent pas. En 1969, elle intègre le cabinet du ministre de la justice (René Pleven) et devient la première femme secrétaire du conseil supérieur de la magistrature puis la première femme au conseil d’administration de l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française). Elle continue à s'investir et devient membre du conseil constitutionnel français qui illustre l’engagement des femmes pour la conquête de l’égale représentation des sexes dans l’institution.

Tous ces événements ont fait qu' en 1974, Jacques Chirac, premier ministre, lui propose de devenir la ministre de la santé de son gouvernement et elle gardera ce statut sous le gouvernement de Raymond Barre. C’est à elle qu’a été donnée la délicate mission de présenter un projet de loi qui vise à autoriser l’Interruption Volontaire de Grossesse, car à cette époque les femmes avortaient clandestinement ou à l’étranger et étaient sous représentées à l’Assemblée constitué majoritairement d’hommes. Simone Veil, encouragée et soutenue par le président Giscard d'Estaing, décide d’avancer progressivement.

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