En quoi l'inclusion des femmes dans le monde est-elle aussi difficile ?

Problématique: en quoi l'inclusion des femmes dans le monde est-elle aussi difficile?

PLAN:

Axe 1: La femme dans la vie professionnelle

• toute l'histoire de la femme dans le monde du travail et les études

• autocensure dans les études et stéréotypes

• l'égalité homme-femme

• inclusion des femmes (handicapées)

Axe 2: La femme dans la vie quotidienne et familiale

• les causes des inégalités

• Les inégalités dans l’Histoire

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• L’inégale répartition des tâches domestiques entre les femmes et les hommes

• La maternité

Les causes des inégalités résident dans la construction du genre

L’inégalité de genre est un phénomène social et culturel dans lequel se produit une discrimination entre les personnes en raison de leur sexe, essentiellement entre les hommes et les femmes.Cela signifie qu’il ne s’agit pas d’un phénomène anodin puisque son impact se fait ressentir à différents niveaux : professionnel, social, familial, etc.

Qu’est-ce que le genre et comment est-il structuré

Sur le Plan socioculturel : le genre est un système d’organisation sociale qui accorde davantage de pouvoir et de privilèges aux hommes, et qui repose sur une série de croyances qui légitiment et maintiennent cette structure sociale.

Bien que le genre est exprimé différemment dans différentes cultures et que la condition des femmes par rapport aux hommes varie dans le temps et l’espace, il est très difficile de trouver une où les femmes ont plus d’avantages politiques et sociaux que les hommes. Un exemple de ce déséquilibre ou inégalité de genre se reflète dans les taux élevés de violence contre les femmes (abus sexuels, enlèvements, viols, maltraitance et violence domestique, harcèlement sexuel, etc.).

Qu’est-ce que le patriarcat et quelles sont ses implications dans sa construction?

Le patriarcat  désigne une Forme d'organisation sociale dans laquelle l'homme exerce le pouvoir dans le domaine politique, économique, religieux, ou détient le rôle dominant au sein de la famille, par rapport à la femme.

Les femmes sont considérées comme étant naturellement mieux qualifiées pour la vie privée, la maternité et les soins familiaux. Les hommes seraient naturellement plus doués pour commander, gouverner et avoir de l’ambition. Le démantèlement de ces croyances qui agissent comme des schémas sociaux sur les hommes et les femmes, est l’un des objectifs prioritaires du féminisme.

Le patriarcat, en tant que modèle social, est basé sur des croyances, très différentes pour les hommes et les femmes.

Par exemple :

• La femme prend soin et est responsable du bien-être des autres. Sa valeur et sa responsabilité se trouvent dans sa capacité à donner et à servir les autres.

• Les femmes ont une prédisposition naturelle à l’amour. Elle repose sur l’idée que les femmes ne sont des êtres complets que lorsqu’elles appartiennent à quelqu’un.

• La maternité en tant qu’impératif de l’identité. La femme est seulement heureuse et satisfaite d’elle-même lorsqu’elle est mère.

• Et pour finir, La femme doit être belle et désirable. 

En revanche, les croyances des hommes en tant qu’êtres masculins seraient les suivants :

• La masculinité détient le pouvoir et la puissance. Elle se mesure à travers le succès, la supériorité sur les autres, la compétitivité, le statut, etc.

• La virilité dépend de l’agressivité et de l’audace et s’exprime par la force, le courage, les risques, la capacité de se protéger et d’utiliser la violence comme moyen de résoudre les conflits.

• La masculinité se fonde sur la capacité de se sentir calme et impassible et en cachant leurs émotions. Elle suppose, outre la force, une grande sécurité et confiance en soi. L’homme ne peut pas se permettre de ressentir la peur ou se doit de la dissimuler.

• Pour conclure cette partie, les croyances sociales creusent les inégalités qui sont difficiles à combattre

Chronologie des avancés

Après avoir vu les causes et après avoir compris que les inégalités résident dans notre société depuis des siècles, nous allons voir les dates qui ont changé l’histoire de l’égalité hommes-femmes.Même si celles-ci permettent de tracer les avancées vers cette égalité, nous voyons qu’elles se situent uniquement au 20e siècle ce qui montre un certain retard. Tout d’abord, dans le domaine politique, on peut noter l’année 1944 : L'ordonnance du 21 avril, signée du général de Gaulle, introduit le suffrage universel en permettant pour la première fois aux femmes de voter et d'être éligibles dans les mêmes conditions que les hommes.

Plus tard, sur le plan social, en 1970 : La loi du 4 juin 1970 relative à l'autorité parentale conjointe supprime la notion de "chef de famille" du Code civil. De plus , 1987 : La loi du 22 juillet 1987 instaure l'égalité des parents dans l'exercice de l'autorité parentale.

Sur le plan économique, La loi du 22 décembre 1972 relative à l'égalité de rémunération entre les hommes et les femmes introduit le principe « à travail égal, salaire égal ». Mais en fait les écarts de rémunération et de revenus demeurent.

Cette même année, sur le plan scolaire, il y eut une Ouverture aux femmes des concours des grandes écoles. L'École polytechnique devient mixte : huit femmes sont reçues et l'une d'entre elles sera major de promotion.

Pour finir, de nouveau sur

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