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Education et Sociologie

Commentaire de texte : Education et Sociologie. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  28 Janvier 2016  •  Commentaire de texte  •  1 905 Mots (8 Pages)  •  3 826 Vues

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651-N0-0863-2       6511 DEVOIR 05

CULTURE GENERALE

416 WITTEBROOD EMILIE

4 AVENUE FREDERIC MISTRAL 04860 PIERREVERT

        Le texte est issu du livre « Education et Sociologie ». Écrit par Émile Durkheim en 1977, il traite de la place de l’éducation au sein de la société. Émile Durkheim est l'un des fondateurs de la sociologie moderne. En effet, c'est le premier à avoir dissocié l'individuel du collectif et la psychologie du social. Le texte traite de la notion d’éducation. D'après le dictionnaire, elle représente la conduite de la formation de l'enfant ou de l'adulte. Elle peut être intellectuelle, culturelle ou morale. Émile Durkheim tente de la définir d'un point de vue sociologique. Autrement dit, que représente l’éducation au sein d'un pays civilisé ? Pour commencer, il existe plusieurs systèmes éducatifs qui dépendent de divers facteurs sociaux. Puis, l'aspect scolaire de l’éducation prépare les enfants aux différentes professions. Enfin, toutes ces formations se rejoignent sur une base éducative commune.

        Tout d'abord, l’éducation n'est pas la même partout. En effet, plusieurs « systèmes pédagogiques différents coexistent et fonctionnent parallèlement » (l.2/3). Ces systèmes diffèrent selon la classe sociale ou l'environnement dans lesquels les hommes naissent. Comme il est dit dans le texte, un bourgeois n'aura pas la même éducation qu'un ouvrier et parallèlement, les citadins et les campagnards reçoivent aussi une éducation différente. Par exemple, il n'est pas nécessaire pour un citadin d'apprendre à traire une vache comme un campagnard. Aussi, il ne sera pas utile pour un bourgeois d'apprendre un travail d'usine comme un ouvrier. D'après Émile Durkheim, ces différents systèmes pourraient être appelés à disparaître puisqu’ils ne sont pas « moralement justifiables » (l.5/6). Autrement dit, ces diverses pédagogies n'ont plus leur place au sein de notre société actuelle : on est face à une société individualiste où les classes sociales s’éteignent petit à petit.

        De plus, le cercle familial apporte un facteur qui diversifie les systèmes pédagogiques. Dans notre société actuelle, de nouveaux schémas familiaux apparaissent comme les familles recomposées ou les familles homoparentales. Celles-ci n'ont pas les mêmes principes pédagogiques que les familles dites « normales ». Par exemple, un enfant qui est issu d'une famille homoparentale acquerra plus facilement la notion de tolérance qu'une famille hétéro-parentale. Toujours dans le contexte familial, l’éducation dépend aussi des opinions politiques et des valeurs qui sont propres à chaque famille. Bien que certaines valeurs soient universelles et inaliénables d'autres ne sont pas automatiquement transmises aux générations futures. Il en est e même pour les opinions politiques qui ne sont pas les mêmes pour toutes les familles. Effectivement, une famille de droite n'aura pas la même idéologie qu'une famille centriste ou de gauche et ainsi ne transmettra pas les mêmes valeurs.

        J'ajouterai enfin l’éducation collective qu'on remarque surtout à l'adolescence. Elle permet d’acquérir notre identité sociale et de trouver notre place dans la société. C'est l'influence collective qui amène une diversité d'opinions et de valeurs qui appartiennent au groupe social dans lequel on se trouve. Au-delà de l’éducation familiale ou sociale, l'adolescent se forge sa propre personnalité et sa propre éducation : le groupe amène une nouvelle forme de pédagogie personnalisable. Par exemple, un groupe de sportifs et un groupe d'artistes n'auront pas les mêmes habitudes et hobbies. Ce sont ces groupes qui détermineront l'avenir de l'adolescent car il choisira une voie professionnelle qui sera en rapport avec son identité sociale.

            Par ailleurs, l’éducation se diversifie par le nombre de formations proposées pour se former à un métier. Émile Durkheim affirme que « la diversité morale des professions ne laisserait pas d'entraîner à sa suite une grande diversité pédagogique » (l.10/11). En d'autres termes, il existe beaucoup de formations qui enseignent des connaissances différentes pour avoir une seule et unique éducation. Cependant, ces formations sont nécessaires pour connaître les aptitudes particulières que demande une profession. Par exemple, un avocat n'aura pas le même apprentissage qu'un médecin ou qu'un travailleur social, puisque « l'enfant devra être préparé en vue de la fonction qu'il sera amené à remplir » (l.15). Ces formations sont de plus en plus nombreuses et spécialisées aujourd'hui. En effet, à la fin du collège, on propose une large gamme de formations professionnelles comme le BEP, le CAP, le Baccalauréat professionnel ou général.

        D'autre part, ces formations spécialisées deviennent « tous les jours plus précoces » (l.18) et durent plus longtemps. Depuis le début des années 80, la politique éducative française propose aux instituteurs de maternelle de suivre la même formation que les enseignants élémentaires. Grâce à cette réforme, des enfants de 3 ans ont pu être scolarisés (99% selon un rapport de L’UNESCO). De plus, les études durent de plus en plus longtemps. Étant scolarisés plus jeunes, les enfants ont plus d'années d’étude car leur formation commence dès la maternelle et se finit, généralement, à la fin des études supérieures. On constate aussi qu'à travers les méthodes d'apprentissage, l’entrée des jeunes dans la vie active, grâce notamment à l'alternance ou aux stages professionnels, se fait moins tardivement : ces diverses méthodes pédagogiques permettent d’élargir l’éducation des jeunes à travers leurs études.

        C'est pourquoi, d'après Émile Durkheim, « l’éducation ne deviendrait pas, pour cela, plus uniforme » (l.9/10). Autant, d'un point de vue familial, l’éducation serait capable de se standardiser. Autant, d'un point de vue professionnel et à cause des capacités innées de chacun, il est impossible de pouvoir uniformiser l’éducation. Des facilités innées des hommes dans différents domaines sont en corrélation avec la théorie d’Émile Durkheim. Certains auront plus d'aisance dans les facultés scientifiques et d'autre dans l'univers artistique par exemple. Malgré les limites de l’éducation familiale et scolaire, l'objectif d'un individu est de trouver un métier qui correspond à ces capacités innées.

        Comment l’éducation peut-elle développer les facilités de chacun ? L’éducation pourrait être capable de s'adapter à l’individu. Certes, l'enseignement d'une profession transmet des connaissances concrètes qui ne peuvent s'adapter aux capacités uniques de chaque personne. Cependant, les hommes choisissent leur direction professionnelle en fonction de leurs capacités personnelles. Le libre arbitre est un facteur important pour que l’éducation puisse développer les facilités de chacun. Les scientifiques se tourneront vers une formation scientifique comme les manuels se tourneront vers une formation artisanale. D'un autre côté, l’éducation a aussi un aspect abstrait. En effet, à travers les différentes valeurs familiales transmises, elle dépend des idéaux et des opinions personnelles. Son côté abstrait se retrouve aussi dans l'autodidacte et dans sa liberté d'apprentissage. Il apprendra à son rythme et ce qu'il décide. Dans cet exemple, on comprend que le côté abstrait de l’éducation permet de développer les connaissances en respectant les capacités innées des hommes.

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