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Economie droit 01: le marché du cacao

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Par   •  10 Mars 2017  •  Étude de cas  •  2 953 Mots (12 Pages)  •  2 027 Vues

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Partie 1: Economie générale

Le marché du cacao

Selon le journal l’Union, le monde viendrait à manquer de chocolat à l’horizon 2020. Alors que la situation des producteurs ne s’améliore pas, le nombre de consommateur augmente à cause de l’enrichissement des pays en voie de développement, ce qui crée une hausse de la demande. Nous allons effectuer un bilan sur la situation et l’évolution du marché mondial du cacao. En premier lieu nous allons étudier les caractéristiques de ce marché, puis définir pourquoi ce marché ne fonctionne pas de manière optimale pour enfin s’intéresser aux externalités de la productions du cacao.

Les caractéristiques du marché du cacao et l’évolution de son prix

Le marché est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande, lieu sur lequel va se fixer le prix. Dans le cas du marché du chocolat, les offreurs sont concentrés en un petit nombre de pays, en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Ghana, Cameroun, Nigéria) ainsi qu’en Amérique du Sud (Brésil, Equateur, Malaisie, République Dominicaine), qui produisent près de 90% du cacao mondial. Et ces producteurs tendent à se raréfier, leurs installations ne sont pas assez moderne pour répondre à une demande de l’offre. De plus, la production de cacao ne rapporte pas un revenu assez suffisant pour vivre, ce qui pousse certains producteurs à se tourner vers d’autres productions plus rentable, ce qui amenuise le nombre de producteur d’année en année. Concernant la demande, les pays européens ainsi que les Etats-Unis concentrent près de la moitié de la consommation mondiale. Ce à quoi se rajoute les nouveaux consommateurs des pays émergeant, comme la Chine ou l’Inde ainsi que le Japon dont la consommation est en forte hausse. En tout la demande en chocolat augmente chaque année d’1,5% pour 4 millions de tonnes de cacao en 2013.

Cette différence entre le nombre de producteurs et de consommateur n’aura que pour seule conséquence l’augmentation du prix du cacao (déjà en oeuvre, le prix du cacao a subit une augmentation de plus de 21% entre mars et septembre 2013).

C’est pourquoi nous allons étudier l’évolution des prix du marché du chocolat. Pour cela la notion d’élasticité, qui mesure la sensibilité de la demande de cacao à la variation du prix de celui-ci. Ici nous n’avons pas assez de chiffre pour calculer le coefficient d’élasticité sur une période. L’augmentation du prix du cacao permettrait aux producteurs de percevoir plus de revenu et donc d’investir pour moderniser leur installations, protéger leurs récoltes, utiliser des fertilisants qui augmenterait leur rendement. De plus cela attirerait de nouveaux producteurs à se lancer dans le marché du chocolat. Cette hausse provoquera à court terme une baisse de la demande, puisque le chocolat deviendra un produit coûteux que moins de consommateur pourront se permettre, et à long terme une hausse de l’offre.

2. Les dysfonctionnements du marché

Pour qu’un marché subisse un concurrence pure et parfaite, il doit répondre à cinq critères, l’atomicité, l’homogénéité, la libre entrée sur le marché, la transparence et la mobilité des facteurs de production. Dans le cas du marché du cacao au Cameroun la concurrence n’est pas pure et parfaite principalement à cause du manque de transparence. En effet les producteurs camerounais n’ont pas accès aux informations requises pour négocier les conditions de vente, ils ne reçoivent qu’entre 15% et 8% du prix de vente du cacao et cela varie surtout par rapport à leur niveau de connaissance sur les prix du marché (50% d’écart de prix entre les producteurs de différentes villes selon leur proximité à l’information). Les acheteurs, mieux informé du cours du marché, se trouve alors en position de force face au producteur et peut donc lui imposer ses prix. 
Pour pallier à ce problèmes, la seule solution apparente est la création du label « commerce équitable » qui veille une juste redistribution du prix de vente aux producteur. Une rémunération plus élevé leur permettraient de mieux s’équiper pour s’informer des cours du marché.

3. Externalité de la production de cacao

Une externalité négative est un inconvénient résultant pour une tierce personne d’un échange marchand entre d’autres agents économiques. La production de cacao présente plusieurs externalités, tout d’abord la surexploitation d’un bien commun qu’est la forêt. Un bien commun est un bien qui appartient à tous pour lequel il n’est techniquement pas possible d’empêcher quelqu’un qui n’a pas payé d’en profiter. Cette externalité se traduit par la déforestation qui conduit au réchauffement climatique. Ce même réchauffement entraine lui même une baisse du rendement des cacaoyers.

Le marché du cacao est donc défaillant, c’est à dire que les mécanismes du marché (transparence absente et existence d’une asymétrie d’information) justifient une intervention publique.

L’Etat a tout intérêt à intervenir sur ce marché, pour rendre la concurrence sur le marché du cacao saine, qu’il n’y ait aucune domination des industriel quant aux prix proposés (imposer une transparence des informations). Il leur faut alors instaurer une bonne gouvernance c'est-à-dire des règles, des modes de coopération entre les Etats afin de traiter, à l’échelle de la planète, les problèmes relatifs au marché du cacao qui se posent à l’ensemble des pays afin d’assurer un développement durable (développement qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs). D’un point de vue économique il faut maintenir la satisfaction des consommateurs et augmenter la production de cabosses pour augmenter le PIB des pays producteurs de cacao.

D’un point de vue social, s’assurer de l’équité entre les petits producteurs et les industriels. Permettre le développement des populations situées dans les pays en développement et favoriser leur bien être. Et enfin d’un point de vue écologique il faut faire en sorte d’éviter les déforestations, la surexploitation des biens communs, le réchauffement climatique et ce pour le bien être des générations futures.

Partie 2: Droit

Dossier 1

1.Monsieur ROYLE est l’actionnaire majoritaire ainsi que le directeur général de la SA LYSAV. Afin de remplacer un salarié en arrêt de travail d’une durée de deux mois, Mr ROYLE a embauché Monsieur BESRO en contrat à durée déterminée

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