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Economie Chapitre: L’ouverture des économies

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Par   •  15 Décembre 2012  •  2 126 Mots (9 Pages)  •  1 087 Vues

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Chapitre 5

L’ouverture des économies

L’essentiel du cours

L’ouverture des économies a permis une forte progression des échanges internationaux, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, même si tous les pays et les secteurs d’activité ne se sont pas ouverts au commerce international avec le même degré.

Ces échanges conduisent à des paiements internationaux, c’est-à-dire à des règlements en monnaie étrangère. En fonction de l’évolution des cours des monnaies, les agents économiques sont amenés à faire des arbitrages pour optimiser leurs opérations économiques.

I. La mesure des échanges de biens et de services

A. Le compte des transactions courantes

Le compte des transactions courantes est un compte qui retrace l’ensemble des échanges entre la France et le reste du monde. Il se décompose en quatre postes :

– les opérations sur biens (donnant lieu à l’établissement de la balance commerciale) ;

– les opérations sur services ;

– les revenus des facteurs de production (salaires, dividendes, intérêts, etc.) ;

– les transferts courants (contributions aux ressources des budgets communautaires, dons, etc.).

Au crédit du compte des transactions courantes sont enregistrés les exportations de biens et de services ainsi que les revenus et les transferts courants reçus de l’étranger.

Au débit de ce compte sont enregistrés les importations de biens et de services ainsi que les échanges de services, des revenus et transferts courants.

Le solde de la balance des transactions courantes (crédit – débit) est excédentaire lorsque les exportations de biens et de services ainsi que les revenus et les transferts courants reçus de l’étranger sont supérieurs aux importations et aux revenus et transferts courants versés à l’étranger. Dans le cas contraire, il est déficitaire.

Le déficit commercial de la France a atteint le record historique de 44,6 milliards d’euros en 2009, soit près de 5 milliards d’euros de plus qu’en 2008.

2009 est la sixième année consécutive de déficit des échanges commerciaux français. Cela est dû pour partie au renchérissement des produits énergétiques qui pèsent dans les importations.

B. Les instruments de mesure des échanges

1. Le degré d’ouverture d’une économie

On mesure le taux de participation d’un pays au commerce international de biens et de services grâce à son degré (ou taux) d’ouverture.

Degré d’ouverture =

Le degré d’ouverture au commerce international est très variable d’un pays à l’autre. Il dépend de la taille des pays et du degré de spécialisation de leur production.

Ainsi, des petits pays comme les Pays-Bas ou la Belgique ont des taux d’ouverture élevés (60 % et 77 %) alors que celui des États-Unis est de 9,3 % seulement du fait de la diversité de sa production lui permettant de moins dépendre de l’extérieur.

Le degré d’ouverture de la France est de 20 % en 2009.

2. Le taux de couverture

Le taux de couverture permet de comparer, pour une économie ou un secteur particulier, les exportations et les importations, celles-ci étant mesurées en valeur ou en volume.

Si le commerce extérieur d’un pays est en équilibre, le taux de couverture est de 100 %.

Taux de couverture =

II. L’évolution des échanges internationaux

A. La forte progression des échanges

On assiste à une très forte croissance, en volume, du commerce international depuis le début du XXe siècle. Les exportations de marchandises ont été multipliées par près de 200 depuis la Seconde Guerre mondiale, et ont toujours cru à un rythme supérieur à celui de la production mondiale. Depuis les années 1980, le commerce mondial est passé de l’équivalent de 20 % à près d’un tiers du PIB mondial, augmentant ainsi l’interdépendance entre les économies nationales.

B. La diversité des degrés d’ouverture selon les secteurs

1. Le commerce mondial de marchandises

Le commerce international des marchandises représente presque 80 % des échanges mondiaux.

Cependant, les trois catégories de marchandises n’ont pas connu la même progression :

– les produits manufacturés représentent aujourd’hui près de 80 % du total et ont été multipliés par plus de 70 depuis 1950 ;

– les produits des industries extractives et les produits agricoles connaissent une évolution plus modérée.

Au cours de la période récente, le commerce de produits des industries extractives, et en particulier du pétrole, a connu d’importantes fluctuations du fait d’une extrême volatilité des cours : forte baisse du pétrole en 1998, suivie d’une remontée en 2000, puis une ascension jusqu’à environ 150 $ le baril pendant l’été 2008.

2. Le commerce mondial de services

Les services commerciaux sont relativement abrités de la concurrence internationale : ils représentent à peine plus de 20 % des échanges mondiaux en 2009.

Toutefois, les échanges de services se sont considérablement développés : ils ont été multipliés par 6 entre 1987 et 2009. Leur croissance a été plus rapide que celle des biens jusqu’à la fin des années 1980, mais ce n’est plus le cas depuis. Cette moindre progression s’explique par la stagnation, voire la baisse des prix des services, par rapport aux échanges de marchandises et surtout par les mesures de protection des différents pays contre les prestataires de service étrangers.

C. La diversité des degrés d’ouverture selon les régions

1. Une inégale ouverture aux échanges selon les pays

Depuis une cinquantaine d’années, les pays développés occupent une place prépondérante dans le commerce mondial, même si leur poids est en nette baisse depuis le milieu des années 2000. Ils réalisent aujourd’hui plus de la moitié des échanges mondiaux, pour

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