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Economie: Le défi De L'équilibre Des Finances Publiques

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Par   •  6 Avril 2015  •  1 309 Mots (6 Pages)  •  2 895 Vues

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Introduction

Vous êtes nombreux à vous interroger à propos de la politique budgétaire menée dans notre pays, et nous allons tenter d’apporter quelques éléments de réponse à travers cet article. Clarifions, tout d’abord, la notion de budget. Tous les ans, le gouvernement français fait voter, par le Parlement, une loi de fi-nance dans laquelle il indique le montant de ses dépenses et de ses recettes pour l’année à venir. Ce budget lui permet de mettre en œuvre un certain nombre de mesures de politique économique. Depuis 1975, tous les budgets de la France ont connu un solde négatif. Nous allons dans un premier temps vous présentez les actions de la politique budgétaire et leurs effets et dans un second temps, nous verrons les risques et les contraintes qui nous poussent vers un retour à l’équilibre budgétaire.

I. Les actions de la politique économique et leurs effets

A. Les effets attendus d’une politique budgétaire

Le but premier de la politique budgétaire est la stabilisation de l’économie et notamment le rétablissement des quatre grands objectifs économiques que sont la croissance, l’inflation, le chômage et l’équilibre extérieur (carré magique de Nicholas Kaldor). Mais la plupart du temps, le gouvernement en attend aussi des effets sociaux à plus long terme, comme la réduction de la pauvreté, l’amélioration de l’éducation, de la santé… En fait, les objectifs dépendent beaucoup du pays et de son niveau de développement.

B. Les actions et mécanismes de la politique budgétaire

La France a mis en place des stabilisateurs automatiques qui, quand l’économie connait une récession, doivent permettre un retour à l’équilibre de manière automatique. Il s’agit par exemple de l’attribution d’indemnités en cas de chômage ou de toute dépense de transfert en faveur des ménages. Inversement, quand la situation économique est favorable, ils doivent permettre un rétablissement des équilibres. Mais quand la crise est trop importante, comme celle que nous avons connue en 2008, ces stabilisateurs ne sont plus suffisants et le gouvernement français a dû mettre en place une politique de relance, comme la majorité des pays dans le monde. Une politique de relance vise à stimuler l’économie par l’intermédiaire du budget de l’État, grâce à l’augmentation des dépenses et/ou à la baisse des recettes. Les dépenses peuvent être directement orientées vers la consommation (ex. : la prime à la casse) ou vers l’investissement (ce qui a plutôt été le cas de la politique menée par la France). On constate que même si les effets sont toujours positifs sur le PIB, ce sont les relances, par le biais de l’investissement, qui s’avèrent les plus efficaces, notamment du fait du mécanisme du multiplicateur. Keynes a développé l’idée qu’une somme dépensée par l’État en investissement est démultipliée. En effet, une dépense supplémentaire de bien d’équipement, par exemple, va permettre la distribution de revenus dans l’entreprise productrice qui, eux-mêmes, vont générer des dépenses de consommation et/ou d’investissement, qui, elles-mêmes vont produire de nouvelles sources de distribution de revenus etc. C’est ce que l’on appelle un cercle vertueux.

Quand, au contraire, l’économie est en surchauffe (période d’inflation), le gouvernement va mettre en place une politique de rigueur qui va tendre à réduire les dépenses de l’État et/ou augmenter ses recettes. Dans le cas présent, la France est obligée de mettre en place une politique de rigueur (ou tout au moins de contrôle des dépenses), même si le contexte économique n’est pas très favorable.

Pour être efficaces, les mesures mises en œuvre doivent respecter la règle des « 3T », c’est-à-dire être en place au bon moment, de manière temporaire et ciblées. Cela ne s’avère pas toujours facile car les délais sont souvent longs (vote par le parlement par exemple).

II. Les risques et contraintes qui incitent à un retour vers l’équilibre budgétaire

A. La contrainte européenne

La France connait des déficits publics importants depuis 2002, mais en 2009 et 2010, ceux-ci ont littéra-lement explosés pour atteindre un peu moins de 8 % du PIB.

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