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Monnaie, politique monétaire et inflation au sein du Portugal

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Par   •  1 Juin 2015  •  1 365 Mots (6 Pages)  •  777 Vues

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4. Monnaie, politique monétaire et inflation au sein du pays retenu

Le Portugal est entré dans la Communauté économique européenne le 1er janvier 1986, avec l’Espagne. Depuis 1999, l'euro est la monnaie unique de Portugal. Mis en circulation le 1er janvier 2002, l'euro est aujourd'hui la deuxième monnaie au monde pour le montant des transactions (derrière le dollar américain), et la première monnaie au monde pour la quantité de billets en circulation.

Comme le Portugal a adopté l'Euro comme monnaie nationale, sa politique monétaire est confiée à la Banque Centrale européenne, qui a été créée à cette fin, et aux banques centrales nationales des États membres qui ont adopté l’euro. Ensemble, ces institutions composent l'Eurosystème. Au contraire, la politique fiscale (impôt et dépenses publiques) et la politique économique (emploi, pension et marchés des capitaux) restent des compétences nationales, bien qu’encadrées par les règles de coordination de l'UEM.

En effet, la Banque centrale européenne est la seule institution à pouvoir émettre l'euro comme monnaie commune et unique. Elle s'occupe également de définir les grandes orientations de politique monétaire et de gérer la politique de change dans la zone euro. Elle détient et gère les réserves de change de Portugal et assure le bon fonctionnement des systèmes de paiement.

La politique monétaire de Portugal vise à préserver la valeur de la monnaie en maintenant l’inflation à un niveau bas, stable et prévisible. Elle permet ainsi aux Portugais de prendre des décisions en matière de dépenses et d’investissements avec une plus grande confiance, favorise l’investissement à long terme dans l’économie du pays et contribue à une création d’emplois soutenue et à l’accroissement de la productivité : des ingrédients nécessaires pour améliorer le niveau de vie. Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne vise à maintenir l’inflation à des taux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme. Pour atteindre son objectif principal, le Conseil des gouverneurs fonde ses décisions sur une stratégie de politique monétaire à deux piliers et les met en œuvre à l’aide de son cadre opérationnel.

L’UE poursuit de nombreux objectifs, au nombre desquels figure le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix et une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social. Par conséquent, la stabilité des prix constitue non seulement l’objectif principal de la politique monétaire conduite par la BCE mais aussi un objectif de l’Union européenne dans son ensemble. Ainsi, le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et le traité sur l’Union européenne fixent une hiérarchie claire entre les objectifs de l’Eurosystème, le maintien de la stabilité des prix constituant la contribution la plus importante que la politique monétaire puisse apporter à la réalisation d’un environnement économique favorable et d'un niveau d’emploi élevé.

A partir du début de 2002, la baisse continue des taux d’intérêt réels à court terme de Portugal a été compensée par l’appréciation du taux de change effectif réel, les conditions monétaires étant de ce fait à peu près stables, et plus restrictives qu’à la fin des années 90. Les taux de prêt des banques en termes nominaux sont restés relativement stables depuis 2001. Néanmoins, la croissance du crédit au secteur privé a continué à se ralentir, en raison des niveaux d’endettement élevés, ainsi que des incertitudes des agents économiques concernant leurs revenus futurs. En dépit de cette décélération, la croissance des agrégats du crédit est restée supérieure à celle du revenu disponible et du PIB nominal, ce qui porte à conclure que l’endettement des ménages et des sociétés non financières a encore augmenté, dans des proportions toutefois beaucoup plus modestes que les années précédentes. Selon OCDE, Il y a donc tout lieu de penser que le processus de correction endogène dans le secteur privé n’est sans doute pas encore arrivé à son terme. (OCDE 2003,2004) Le taux d’intérêt continue de rester stable jusqu’au 2004. A partir du début

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