LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Droit administratif: La Catégorie Des Mesures d’Ordre Intérieur Est-Elle Vouée à Disparaître ?

Documents Gratuits : Droit administratif: La Catégorie Des Mesures d’Ordre Intérieur Est-Elle Vouée à Disparaître ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Décembre 2012  •  814 Mots (4 Pages)  •  1 656 Vues

Page 1 sur 4

Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche

Dissertations

Voir la version complète La Catégorie Des Mesures d’Ordre Intérieur Est-Elle Vouée a Disparaitre ?

La Catégorie Des Mesures d’Ordre Intérieur Est-Elle Vouée a Disparaitre ?

Imprimer Document!

S'inscrire - Rechercher de 155.000+ Dissertations

Catégorie: Philosophie

Soumis par: Mirielle 06 mars 2012

Mots: 1064 | Pages: 5

...

nature intérieure) tandis qu'une définition plus étroite désigne les seules mesures qui posent des règles de police interne au service (le terme est pris dans un sens plus juridique : faire régner l'ordre.)

I. Une notion difficile à cerner

A. Une définition et une portée juridique à géométrie variable

Les mesures d'ordre intérieur sont entendues au sens strict parce que certains appellent mesure d'ordre intérieur tous les actes unilatéraux non-exécutoires (les mesures auxiliaires, les circulaires et les directives). Au sens strict, il s'agit de mesures prises à l'intérieur d'un service et visant à aménager et à faciliter son fonctionnement. Ce sont des mesures touchant à la vie intérieure du service. Ex: la décision d'une directrice de lycée interdisant le port du pantalon aux élèves filles (Conseil d'État 20 octobre 1954 Sieur Chapou : Rec. p. 541, Conseil d'État 10 février 1967 Dupré : AJDA 1967 p. 300 à propos de mesures disciplinaires prises dans les établissements d'enseignement, dans l'armée ou dans les prisons : Conseil d'État 27 janvier 1984 Caillol n° 31985 : AJDA 1984 p. 72).

B. Un régime juridique et contentieux non uniforme

En vertu de la jurisprudence, ce ne sont pas là en principe des décisions exécutoires et le recours pour excès de pouvoir est déclaré irrecevable. En droit cependant, ce point de vue est discutable. En réalité, cette jurisprudence a un fondement de pur fait, à savoir que le juge ne veut pas connaître des faits qu'il estime de peu d'importance. De minimis non curat pretor. Preuve en est que, si ces mesures d'ordre intérieur deviennent importantes, en raison de leur gravité par exemple, elles perdent leur caractère de mesure d'ordre intérieur pour devenir des décisions (attaquables). Ex: exclusion de l'école (Conseil d'État 6 juillet 1949 Andrade : Rec. p. 331). Devant un certain nombre de critiques, le Conseil d'État semble remettre en cause cette jurisprudence et admet de plus en plus largement un recours contre elles (Conseil d'État 17 février 1995 Sieur Marie et Conseil d'État Ass. 17 février 1995 Sieur Hardouin : RDP 1995 p. 1338).

II. Un champ d'application de plus en plus restreint

A. La jurisprudence antérieure

L’élargissement

...

Télécharger au format  txt (5.5 Kb)   pdf (79.3 Kb)   docx (10.1 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com