L’abandon du privilège de nationalité
Rapports de Stage : L’abandon du privilège de nationalité. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Août 2013 • 257 Mots (2 Pages) • 800 Vues
B- L’abandon du privilège de nationalité
L’obligation pour le juge de mettre en œuvre la règle de conflit dès qu’il constate le
caractère international de la relation juridique éloigne le risque du retour du privilège de
nationalité24. On parle de privilège de nationalité lorsque le juge applique directement le droit
tunisien quand un tunisien est partie dans une relation internationale. Ce privilège implique la
mise en œuvre de la règle de conflit seulement dans le cas où le litige concerne des
étrangers25, la présence d’un tunisien conduit automatiquement à l’application de la loi
tunisienne.
Ce privilège accordé à la loi du for remet en cause le système bilatéraliste qui traite sur
un pied d’égalité la loi du for et la loi étrangère et explique le rejet de l’unilatéralisme dans le
code de droit international privé26.
La règle de conflit unilatérale fixe le champ d’application dans l’espace de la loi du
for27, cette règle a favorisé dans certains pays notamment dans les pays arabo musulmans la
consolidation du privilège de nationalité au profit des nationaux. Ce privilège est de source
législative dans la plupart des pays arabes.
C’est le cas pour le Maroc28, l’Algérie29, et l’Egypte30. Ce privilège est consacré en matière de droit de la famille et particulièrement en matière de mariage et ses effets ainsi que pour le divorce. Il suffit que l’un des deux conjoints soit un national pour lui appliquer sa loi nationale. Ce privilège est justifié par le fait que le contenu de la loi nationale procure une meilleure protection à la partie nationale31
...