Dossier psychosocial

Sommaire

-Introduction

-Présentation des données recueillies

-Analyse des données

a) État agentique

b) Dissonance cognitive

c) Biais de désirabilité sociale

d) Communication verbale et non-verbale

-Conclusion

Introduction

Madame M que l’on va appeler Marie

Madame G que l’on va appeler Gisèle

Pourquoi  mon choix s’est porté sur cette situation ?

Cette situation m’a inspirée  par rapport au champ visuel qui était élargi, ce qui m’a interpellé c’est le fait qu'elle ne nous regardait jamais en face et qu’elle se sentait stressée et par rapport à sa détresse psychologique.

La question que je me suis posée, comment pouvons nous l’aider ?  sachant que madame M ne voulait pas comprendre.*

En tant que stagiaire, mes observations et ma présence lors des visites et des points équipes m’ont permis de comprendre que la patiente n’est pas réceptive à notre accompagnement.  

J’ai décidé d’utiliser la méthode de l’entretien avec cette personne pour mieux comprendre la situation.

Cette observation se passe le 6 janvier 2023 dans une chambre individuelle au centre hospitalier de Niort dans le pôle médecine interne.

Nous étions placés en triangle, la patiente que l’on va appeler Madame M est à ma droite sur son fauteuil et l’assistante sociale que l’on va appeler Madame G est à ma gauche et moi au centre. J’ai un carnet à la main pour écrire ce que Marie disait tout en regardant aussi Gisèle. Par rapport à Marie je suis une assistante de service sociale stagiaire en première année et pour Gisèle je suis son « élève »

Marie avait besoin des services de Gisèle pour son retour à domicile ou pour trouver un autre logement par exemple en Ehpad ou en foyer spécialisé, car Marie n'avait pas assez de revenu.

Ce que j’ai observé c’est que Marie avait tendance à être comme “bloqué” sur ce qu’elle avait en tête, elle nous regardait pas dans les yeux  

Présentation des données recueillis

La situation que j’ai choisie lors de mon stage, j’ai fait un entretien avec une des assistantes sociales en médecine interne avec la patiente Marie qui avait un besoin pour son retour à domicile ou pour trouver un autre logement par exemple en Ehpad ou en foyer spécialisé.

J’ai observé que Marie a tendance à être bloquée sur ce qu’elle a en tête, elle ne nous regarde pas dans les yeux c’était un dialogue à la fois verbale et non verbale.

Marie commença à répéter sans cesse et avec conviction : « elle me fait peur, elle me fait peur, je veux voir le médecin »après qu’elle est répétée plusieurs fois ces même phrases,

Gisèle en étant assise sur la chaise avec une ère agacée  lui à posé comme question : « qui est ce qui vous fait peur ? » en attendant que Marie réponde à la question, Gisèle essaye d’appeler la tutrice de Marie afin de pouvoir échanger avec elle pour ainsi voir les aides que Marie aurait déjà et ainsi essayé de trouver une solution à son problème.

Marie l’a regardé fixement en ayant un tic avec sa bouche et d’un ton énervé: « ma tutrice, ma tutrice je ne  l’aime pas, elle me fait vraiment peur »

Gisèle en écoutant Marie éteint le téléphone tout en la rassurant et dit : « Je ne vais pas l’appeler avec vous je l’appellerai dans mon bureau »

Marie répéta encore et encore : « Elle me fait peur, elle me fait peur, je veux voir mon médecin »

Gisèle en voyant ça, commence à me dire : « On va y aller, ça ne sert plus à rien de continuer »

Nous partons Gisèle et moi pour laisser tranquille Marie qui commençait à être énervée et présente des signes de fatigue tels que,elle commençait à bailler et à fermer ces yeux.

Une fois dans le couloir Gisèle se met à rire et je me suis sentie un peu gênée vu l’entretien qui venait d’avoir lieu.

Je me suis sentie gênée et observée tout au long de l’entretien car Marie me fixait à moitié et elle me faisait de la peine car cette personne était totalement seule, elle n’a pas d’enfant et elle n’a pas de conjoint. Ce qui m’aider à comprendre ce qu’était l’empathie et ainsi comprendre comment gérer mes émotions pour ne pas le montrer à la patiente.

Je me suis dit que Marie ne voulait pas nous écouter, que tout ce qu’elle voulait c’était qu’on parte et qu’on la laisse tranquille, mais dans un sens tu sentais qu’elle avait envie que nous  l’aidions mais j’avais l’impression qu’elle n’était pas trop cohérente car lorsqu’elle nous a accueilli elle nous parler de manière poli et spontanée et lorsque Gisèle à commencé à posé les question habituelle elle répété les même choses.

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