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Diversification Des êtres Vivants

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Par   •  4 Mars 2014  •  409 Mots (2 Pages)  •  2 479 Vues

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Depuis plusieurs siècles déjà, de nombreux scientifiques se sont intéressés à la classification des organismes vivants et ont tous tenté de définir la notion d’espèce. L’objectif étant de comprendre comment une espèce vivante peut être définie et ses différents niveaux de définition, nous allons essayer de déterminer quelques avantages et quelques problèmes posés par la définition « typologique » et la définition « biologique » de l’espèce.

La notion d’ « espèce » peut être définie de deux manières différentes. D’abord selon les critères typologiques qui reposent sur les ressemblances morphologiques entre deux espèces comme le soulignent Aristote et Platon pendant le 3ème siècle avant J.C ou encore Cuvier et Darwin pendant le 19ème siècle. D’après le document2, si l’on arrive à reconnaitre un chat c’est tout simplement parce que ce dernier ressemble à d’autres chats que nous avons déjà rencontrés. Ainsi, selon ces scientifiques, si deux individus se ressemblent ceci veut forcément dire que ces deux individus appartiennent à la même espèce. D’après le document 6, on apprend qu’il existe une forte ressemblance entre l’espèce canis famliaris et canis lapus. Le document 3 quant à lui, nous informe sur la quantification de la ressemblance entre des fossiles d’oursins. Ainsi, nous pouvons donc dire qu’il n’est pas toujours facile de classifier des espèces et ce due à une grande variabilité des individus dans certaines espèces. Par ailleurs, cette variabilité des individus dans certaines espèces peut donc mener à des groupements erronés ou encore à des distinctions injustifiées.

De plus, la notion d’ « espèce » peut aussi être définie selon les critères biologiques soit les critères liés à la notion d’interfécondité. Ainsi, d’après le document 4, Mayr propose une définition biologique de l’espèce en 1942 qui selon lui deux individus peuvent être qualifiés comme appartenant à la même espèce si ces derniers peuvent se reproduire entre eux et avoir une descendance fertile. Cette hypothèse a aussi été proposée par Linné et Buffon au 18ème siècle. Cependant, comme le montre le cas des Chien-loup au document 6, les deux parents n’appartiennent pas à la même espèce (Chien domestique et loup gris) et donnent pourtant naissance à des individus fertiles.

Enfin, on peut dire que la notion d’espèce peut être définie selon deux critères différents à savoir les critères typologiques basés sur les ressemblances morphologiques et selon les critères biologiques basés sur l’interfécondité au sein des espèces. Ces deux critères connaissant par ailleurs leurs propres avantages et inconvénients.

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