Discours : Sommes nous prisonniers du temps ?

HLP – Discours

Question : Sommes-nous prisonniers du temps

2/ Développement

I- Nous sommes prisonniers du temps

Le temps. Tout le monde ici a compris ce mot et sait ce qu’il signifie mais pourtant il est très difficile d’en donner une seule définition précise. En effet mème le dictionnaire n’en est pas capable, j’ai été vérifier et il y a 10 définitions qui correspondent au mot « temps ». Rien que ca, nous donne une image insaisissable du temps comme si il s’agissait d’une force supérieure. L’être humain a pourtant conscience du temps. C’est cette conscience, cette capacité de penser qui d’ailleurs, nous différencie des animaux. L’homme a conscience de la mort et sait que son temps est compté. La pensée est donc en quelques sortes responsable de la prison dans laquelle on se trouve, nous nous y sommes enfermées tous seuls. C’est vrai que quand on y pense l’homme nait, vit et finit par mourir sans rien y pouvoir. Il y est soumis, c’est une fatalité. Il nous est totalement impossible de faire ce que l’on veut du temps, il est irréversible on ne peu le parcourir uniquement du passé vers l’avenir et il est irrévocable : on ne peut pas revivre le passé, seulement s’en souvenir. Ce qui détermine les notions de passé présent et futur, nous l’avons créé nous même. En effet l’homme a cherché a mettre en quelque sorte des limites, des repères à sa propre existence par la création d’un simple objet : la montre. Les premières datent de la fin du XVe siècle (environ 1480). et avant cela, vers 300 av JC, on retrouve des traces du premier cadran solaire. L’homme a donc démontré très tôt un intérêt pour le temps, il a lui même inventé différents systèmes afin d’en avoir conscience.

On peut donc être prisonniers du temps qui passe, d’horaires précis ou encore comme le dit une de ses nombreuses définitions d’une ère, une période si vous préférez. Prenons l’exemple de Galilée, un astronome réputé de l’époque, il valide la théorie appelée héliocentrisme mais se voit obligé de retravailler toutes ses théories en faveur de l’église pour ne pas finir sur le bûcher. Aujourd’hui on sait et on peut affirmer avec des preuves que ces scientifiques avaient raisons mais ils étaient prisonniers des croyances encore une fois humaines de leur époque.

[intermède]

Cette prison que l’homme se crée, il appelle temps. Il n’accepte pas cette fatalité ni ce non contrôle des évènements qui le surpassent et veut donc le défier. Puisque il se sent enfermé il cherche se confronter au temps.

II- il n’est pas possible d’échapper au temps car il nous emprisonne

Nous, les humains souhaitons prouver que nous pouvons l’emporter sur le temps. En quelques sortes nous voulons trouver comment nous libérer du temps. Il est relatif et nous pouvons chacun en avoir une perception différente. Ce qui rend la tache plus complexe. Le temps pèse parfois, il s’éternise lorsqu’on s’ennuie alors pour échapper à cela l’homme crée le divertissement. Or, quand on s’amuse ou qu’on passe un bon moment le temps passe très vite, on dit souvent « oh tiens déjà ?! J’ai pas vu le temps passer moi » et le bon moment prend immédiatement fin. Défier le temps on le fait aussi d’une manière plus explicite avec par exemple les courses contre la montre. Quand on défie de cette manière on ne s’expose pas a de grandes conséquences si ce n’est que de ne pas réussir. L’homme n’as jamais vraiment réussi a défier, confronter et l’emporter sur le temps et donc se libérer. Il a pourtant cherché a vivre hors du temps

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