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Devoir français cned

Lettre type : Devoir français cned. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2019  •  Lettre type  •  1 064 Mots (5 Pages)  •  505 Vues

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1. Les extraits des textes de Balzac « Le colonel Chabert » ainsi que celui de Flaubert tiré de l’ Education sentimentale » sont des textes qui comprennent des scènes animées, grâce aux lieux, animaux, et personnages décrits, ainsi qu’à travers les nombreux contrastes qui sont cités.

Flaubert décrit des rivières qui coulent, ainsi que « la bavure des égouts » : les objets semblent animés, ce qui donne une certaine dynamique à la description de la scène décrite. A la fin de l’extrait de Balzac, ce sont des poules qui sont « effarouchées », et qui s’envolent en cirant, ainsi qu’un chien qui aboie. Les linges « frissonnent sous les bouffées de vent tiède » nous précise Balzac.

Les contrastes rendent aussi les scènes animées : l’emploi de d’adjectifs opposés comme « tumultueux » puis « déserts » ainsi que les « sombres ruelles » qui contrastent avec les « grandes places désertes » chez Flaubert. Dans le texte de Balzac on trouve aussi des contrastes entre la maison « récemment construite », mais qui tombe « en ruine ».

Tous ces éléments font que les scènes décrites sont très animées.

2- Une atmosphère de pauvreté, de saleté et de tristesse se dégage autour de ces deux scènes

Balzac décrit les environs de la maison du colonel comme un lieu particulièrement pauvre : les murs sont « bâtis avec des ossements et de la terre », les pilastres sont « mauvais » et « ébréchés ». Le cocher de Derville d’ailleurs refuse de s’engager dans une rue « non pavée et dont les ornières étaient trop peu profondes pour les roues d’un cabriolet ». Dans le texte de Flaubert, Frédéric décrit aussi un Paris morne, des cafés solitaires. Certains quartiers contrastent avec d’autres qui sont plus peuplés et où la « foule l’étourdissait ». Le narrateur critique les gens du peuple qui sont décrits comme ayant des propos niais, et une satisfaction « imbécile ».

Le narrateur dans les deux textes critique donc les lieux et les personnages : que ce soit Derville qui juge d’un seul coup d’œil « l’ensemble de ce spectacle ignoble » ou Frédéric, qui est écœuré par la « bassesse des figures ».

3-Les points de vue adoptés dans les deux textes sont ceux de deux spectateurs forts critiques envers les personnages et les lieux.

Dans le texte de Flaubert, le point de vue est celui de Frédéric, qui est passif et désœuvré : « il passait des heures à regarder, du haut de son balcon… ». La description des lieux est celle de Frédéric. Un peu plus tard dans le texte flaubert se focalise sur les r^éveries de Frédéric : il rentrait dans sa chambre, puis, couché sur son divan, s’abandonnait à une méditation désordonnée : plans d’ouvrages, projets de conduite ». Ensuite la description assez triste du quartier latin est celle de Frédéric.

Dans le texte du Colonel Chabert, Balzac adopte le point de vue du narrateur qui est l’avoué Derville. Le lecteur découvre alors la maison de Chabert au travers des yeux de Derville, qui décrit les environs comme très pauvres et l’ensemble qui forme « un spectacle ignoble ».

Dans ces textes le lecteur découvre les environs à travers des yeux des personnages importants : Derville et Frédéric.

Commentaire littéraire :

Le texte étudié est un extrait de « l’Education sentimentale » écrite par Flaubert en 1869. L’extrait étudié est tiré du chapitre 5 et décrit le regard de Frédéric

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