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Devoir 2 Culture générale et Expression CNED

Commentaire de texte : Devoir 2 Culture générale et Expression CNED. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  1 913 Mots (8 Pages)  •  1 017 Vues

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Question 1 : Analyse des documents et extraction des idées à retenir

Question 1 – 1 :

Le document 1 est une lettre de Françoise Dumont texte de type argumentatif rédigée le 17 mars 2016, publiée dans le journal L’Humanité. La lettre de Françoise Dumont, présidente de la ligue des Droits de l’Homme adressée à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud – Belkacem, a pour objectif de l’interpeler sur le respect du droit fondamental à l’éducation des enfants roms dans notre pays.

Le texte rappelle l’existence dans les législations nationale et internationale du droit fondamental à l’éducation des enfants roms. Pourtant soumis à l’obligation scolaire, la scolarisation des enfants roms n’est pas simple. L’identification, l’information des familles et l’accompagnement de celles-ci dans le parcours administratif est complexe mais possible grâce au milieu associatif. Lorsque les enfants ont enfin pu être scolarisés, la réalité des expulsions qui touchent aussi les mineurs fait obstacle à la poursuite de leur scolarité.

Question 1 – 2 :

Le document 2 est composé d’une photographie d’un jeune garçon assis dans une tente de Martin Colombet, document de type iconographique et d’un article de presse, document de type informatif rédigé par Marie Piquemal en septembre 2015 pour le journal Libération. Ces documents ont pour objectif d’informer et de sensibiliser l’opinion publique sur les conditions de vie d’une famille rom bulgare régulièrement expulsée.

Le journal Libération suit le parcours d’une famille rom bulgare depuis des mois. Le lecteur est interpelé sur la précarité et la dangerosité des conditions de vie de cette famille, régulièrement expulsée et donc déplacée. Avec la photographie, le lecteur prend conscience que les adultes ne sont pas les seules victimes de ces mesures. Les tentatives de scolarisation des mineurs dans ces conditions sont souvent vouées à l’échec.

Question 1 – 3 :

Le document est un article de presse, texte de type informatif, rédigé par Juliette Bénabent le 23 février 2016 pour le journal Télérama. Cet article relate la visite de la défenseure des enfants, Geneviève Avenard, chargée de s’informer sur les conditions de vie des mineurs dans la jungle de Calais.

Au moment où la jungle de Calais risque d’être démantelée, le sort des mineurs présents est préoccupant et l’idée de devoir les mettre à l’abri est dans l’esprit de Geneviève Avenard. L’article décrit les conditions de vie des migrants, dont plus de 445 mineurs, dans la jungle ou dans les structures d’accueil existantes sur le territoire. La seule école présente est gérée par une association.

Question 1 – 4 :

Le document est un article de presse, texte de type informatif, rédigé par le Gisti, groupe d’informations et de soutien des immigrés, pour le numéro 108 de la revue Plein droit, publication trimestrielle d’analyse par lequel le Gisti cherche à élargir sa réflexion sur la situation et le devenir des communautés immigrées dans la société française et plus généralement en Europe. L’article témoigne de la réalité des conditions de vie des mineurs migrants considérés comme disparus par les autorités.

Le constat des multiples disparitions de mineurs est une réalité annoncée par la presse qui tient ses sources d’un responsable d’Europol, l’agence policière européenne. Après avoir subi de nombreuses épreuves pour fuir et arriver en France, les risques encourus par ces mineurs isolés considérés disparus sont réels. Leurs conditions de vie sont difficiles. La perspective d’être scolarisé, logé et nourri n’est pas forcément possible.

Question 2 : Comparaison de documents

Question 2 - 1 :

En France, entre le milieu 2015 et début 2016, le sort et le devenir des mineurs migrants est source de préoccupations.

Les conditions de vie

Les conditions de vie des familles, ou des mineurs isolés sont très difficiles. Leur logement est précaire. Marie Piquemal a suivi une famille qui a vécu dans la voiture, en caravane, en tente, dans les bidonvilles. Juliette Bénabent, décrit l’accueil des migrants dans la jungle de Calais ou dans les centres d’accueil provisoire dans lesquels les personnes sont installées dans des conteneurs chauffés avec douze lits superposés. Il n’y a ni l’eau courante, ni douche. Le Gisti, lui évoque les conditions de logement dans des hôtels minables des mineurs bénéficiaires d’une mesure de protection. Pour se nourrir, les difficultés existent aussi. Dans les centres d’accueil, il n’y a aucun moyen de cuisiner. Les migrants de la jungle de Calais se déplacent au centre Jules Ferry pour obtenir leur deux repas par jour. Les mineurs protégés par l’Aide Sociale à l’Enfance vont récupérer leur ticket restaurent sur rendez-vous une fois par semaine. Parfois les enfants ont accès aux jouets, comme dans le Family Home de Calais présenté par Juliette Bénabent.

Les dangers et risques encourus

Les menaces, les dangers et les risques encourus par les mineurs migrants sont nombreux. Le Gisti rappelle qu’après avoir subi un nombre important d’épreuves pour arriver jusqu’au territoire français, les mineurs ont à faire face aux risques qui guettent les enfants isolés. Le voyage à travers le continent africain a été rude, la traversée de la Méditerranée non moins difficile. Enfin, une fois sur le continent, ces jeunes ont erré dans les villes tout en sachant que la traite des êtres humains, les réseaux de proxénétisme ou de servitudes domestiques ou encore les trafics d’organes existent. Les dangers peuvent être inhérents à leurs conditions de vie dans la rue, lorsque la tente dans laquelle vit un jeune est immédiatement sur la route, comme le montre Martin Colombet. Enfin, les familles font face à la menace permanente d’être expulsées. Françoise Dumont parle de 2582 personnes évacuées en janvier et février 2016, dont un tiers seraient des enfants. En 2015, 60% des personnes vivant dans des bidonvilles ont été évacuées. Au moment des expulsions, selon Marie Piquemal les familles sont menacées de subir le placement de leurs enfants ,et selon Juliette Bénabent, les enfants risquent d’être séparés

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