Devoir 1 Economie

Devoir 1 : Economie & Droit

Partie 1 : Economie

Le cacao est un produit alimentaire courant avec généralement un prix bas. Or l’observation de ce marché montre que ce produit devient luxueux en vue de son offre moindre par rapport à sa demande fortement élevée. Pour certains pays le cacao n’est pas un aliment aussi banal, c’est une culture comme en Suisse. Si le cacao se fait rare et que son prix augmente, ce serait un problème pour de nombreux pays.

Avec cette note de synthèse nous allons déterminer les caractéristiques du marché du cacao et comprendre l’évolution des prix dans la première partie. Dans la seconde partie nous analyserons pourquoi le marché ne fonctionne pas de façon optimal au Cameroun et les moyens de son amélioration. Dans la dernière partie nous étudierons l’externalité engendrée par la production de cacao en Afrique de l’ouest, les défaillances du marché et l’intérêt de l’intervention de l’Etat pour y remédier.

1. Caractéristiques du marché du cacao et évolution de son prix

Le cacao est un produit en vente sur le marché mondial. Son marché n’a cessé de croitre ainsi que sa demande. Sa production se concentre sur peu de pays près de l’équateur couvrant 90% de l’offre mondiale. En 2013 le monde a consommé 4 millions de tonne de cacao, 32 % de plus que 10 ans auparavant. En Europe on relève une augmentation de 1,5% chaque année. De nouveaux consommateurs entre dans le marché (l’Asie, l’Inde), celui-ci s’élargit. Le cours de la tonne du cacao à New-York, de mars à septembre 2013, a connu des augmentations et des récessions mais figure de 2564 dollars la tonne soit une augmentation de 21,8%.

L’élasticité mesure la variation d’une grandeur (prix ou demande) provoquée par la variation d’une autre grandeur (prix ou demande). Ainsi si la demande est croissante, le prix du cacao augmentera. Par contre si il y a une augmentation des prix, la demande baissera car le produit deviendra trop chère, cela créera l’effet de prix. Enfin si la demande diminue, il y aura une hausse de l’offre car il y aura moins de demande par rapport à l’offre.

1. Le marché du cacao non-optimal au Cameroun et les moyens de l’améliorer.

Le cameroun reçoit entre 8 et 15% du prix international par kilogramme. L’écart de prix entre Yoko-douma (à 800 km du port de Douala) et Mbanga (à 60 km de Douala) peut aller jusqu’à 50 %, c’est lors de ses écarts que l’on voit l’exploitation d’un peuple pauvre n’ayant pas accès à l’information. Le Cameroun et d’autres pays d’Afrique de l’Afrique sont les producteurs majeurs de cacao en couvrant 70% de la production mondial. Néanmoins, leur marché n’est pas optimal, cause de la non-transparence des informations. Les agriculteurs des petits villages ont très rarement accès aux nouvelles technologies de la communication et de l’information sous-entendant Internet. Ils ne connaissent pas le prix réel de leur produit en vente en hors de leur village. Les exportateurs profitent de cette situation pour leur acheter à un prix non-équitable. On relève différents moyens mis en œuvre pour améliorer le fonctionnement du marché Camerounais, tel qu’un accès à des émissions radiodiffusées sur les nouvelles du marché deux fois par jour et un accès à Internet.

1. L’externalité dans la production de cacao et l’intervention de l’Etat

Une externalité caractérise le fait qu’un agent économique, par son activité, créé un effet externe en procurant à autrui une utilité ou un avantage gratuit ou un dommage, une nuisance sans compensation. Dans l’agriculture on trouve souvent des externalités positives ou négatives.

La culture du cacao se fait sur des terrains fertiles et plusieurs agriculteurs ou petits fermiers abandonnent leur activité ce qui rend la terre moins fertile. En même temps s’y produit un phénomène de déforestation dans l’Afrique de l’ouest car l’on recherche de nouvelles terres fertiles. Ce phénomène entraine le réchauffement climatique de 2% par an ce qui génère une diminution de la production des cabosses de cacaoyers.

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