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De Bâle I à Bâle II, puis Bâle III : Pour un changement de modèle bancaire

Étude de cas : De Bâle I à Bâle II, puis Bâle III : Pour un changement de modèle bancaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2013  •  Étude de cas  •  672 Mots (3 Pages)  •  1 431 Vues

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De Bâle I à Bâle II, puis Bâle III : Pour un changement de modèle bancaire

Aux cours du comité de Bâle qui rassemble les plus grandes banques centrales. Les autorités prudentielles ont décidé d’instaurer un ensemble de règles aux banques pour stabiliser le système bancaire. Ces accords de Bâle visent à instaurer des normes internationales de renforcement de chaque établissement financier afin d’éviter des crises de plus en plus importante.

Les recommandations de Bâle sont revues régulièrement pour devenir peu à peu une obligation harmonisée à l’ensemble des banques. De Bâle I à Bâle II, puis Bâle III les banques doivent anticiper la feuille de route pour respect la règlementation prudentielle à temps.

Bâle I

Le comité de Bâle est lancé en 1988 après une période de dérèglementation financière qui a permis aux banques de constituer des conglomérats internationaux regroupant de nombreux métiers tels que la banque de détail, la finance d’entreprise et particulièrement la finance de marché. Face à cette croissante débordante des établissements financiers, les autorités prudentielles ont souhaité encadrer la profession en instaurant des contraintes règlementaires en fonds propres, on parle du ratio Cooke qui exige 8% de fonds propres par rapport aux engagements de la banque.

Bâle II

L’approche des risques évolue et le comité de Bâle introduit la notion de risque opérationnel en 2007. Les banques doivent aussi organiser leur surveillance interne des risques, cette mesure permet d’assurer le bon suivi des risques dans chaque établissement et l’évaluation de la qualité de leurs actifs. Le ratio Cooke devient le ratio McDonough (toujours 8%), la mesure des fonds propres est alors plus fine notamment avec l’intégration du risque opérationnel et la notion de fonds propres Tier One : les fonds propres durs.

Bâle II s’organise alors en trois piliers :

o Les fonds propres

o Surveillance des risques

o La transparence

Bâle III

La crise des Subprimes est passée par là ! Face à l’ampleur systémique des risques (interdépendance des banques), les accords de Bâle III proposent d’augmenter fortement la qualité des fonds propres (toujours 8% jusqu’en 2015) avec des fonds propres Tiers One à 4.5% dès 2013. A terme le ratio de fonds propres sur engagement passera de 8% en 2015 à 10.5% en 2019.

Pour être plus claire…

o 2013 : Fonds propres à 8% des engagements dont 4.5% de Tier One

o 2014 : Fonds propres à 8% des engagements dont 5.5% de Tier One

o 2015 : Fonds propres à 8% des engagements dont 6% de Tier One

o 2016 : Fonds propres à 8.625% des engagements dont 6% de Tier One

o 2017 : Fonds propres à 9.25% des engagements dont 6% de Tier One

o 2018 : Fonds propres à 9.875% des engagements dont 6% de Tier One

o 2019 : Fonds propres à 10.5% des engagements

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