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Devoir culture générale: ce que manger veut dire

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Par   •  21 Mai 2013  •  3 148 Mots (13 Pages)  •  4 977 Vues

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CULTURE GENERALE – DEVOIR 4

« CE QUE MANGER VEUT DIRE », ALIMENTATION ET IDENTITE NATIONALE

1. PREPARATION DE LA SYNTHESE DES DOCUMENTS

1.1. Présentez le document 1

Le premier document est un article écrit par Alexandre D., intitulé La Construction d’une identité alimentaire nationale, publié en octobre 2009 sur le blog Blog della identità alimentari. Il s’agit d’un article argumentatif s’interrogeant sur la façon dont se construit l’identité alimentaire nationale : quelles sont les conditions nécessaires ? Quels sont les moyens déployés ? Quels sont les acteurs participatifs ? Pour mener sa réflexion, Alexandre D. s’appuie sur un exemple précis, celui de la Belgique.

- Une identité réelle : il suffit de s’appuyer sur l’expérience pour constater que le lien entre une nation et son alimentation existe vraiment, au point de devenir des stéréotypes : en Angleterre on mange mal, en France on mange du fromage, des escargots et des cuisses de grenouilles, en Italie c’est pâtes et pizza, en Irlande on boit de la bière, etc.

- La dimension historique : l’identité alimentaire a débuté en France, au sein des hautes sphères de la société française. Après la Première Guerre Mondiale, la culture culinaire s’est démocratisée au point que d’autres pays ont voulu ériger la nourriture en symbole national.

- Les conditions nécessaires et les moyens mis en place : pour que la volonté de se construire une identité émerge, il faut d’abord que le pays soit confronté à d’autres cultures. Selon Peter Scholliers, le déclic pour la Belgique aurait donc été l’exposition universelle de 1910. De plus, il faut déterminer ce qui fait la spécificité de la cuisine dans le pays en question. On parle évidemment de certains produits et de certaines recettes véritables spécialités, mais on peut aussi crée – de façon plus ou moins artificielle – fla spécificité d’un plat en donnant des dénominations caractéristiques (ici « à la belge », « de Bruxelles », etc.) ou en ajoutant un ingrédient considéré comme national à une préparation (l’ajout de la bière dans le bœuf bourguignon pour obtenir une carbonnade flamande).

- Les acteurs : il y a les cuisiniers, les écrivains, les commerçants et les consommateurs locaux ou étrangers. Le cuisinier met en valeur des recettes typiques de sa région ou de son pays, l’écrivain célèbre/parle ou critique de la nourriture, les rédacteurs des guides de restaurants analysent les pratiques culinaires, le commercial met en avant certains produits pour vendre, le touriste se rend dans un pays curieux de découvrir ce qui s’y mange, etc.

1.2. Présentez le document 2

Le document 2, « Les arts culinaires : patrimoine culturel de la France », est extrait d’un rapport d’information sénatorial, publié en juillet 2008 par Catherine Dumas. Il traite de la diversité et de la qualité de la cuisine française, tant au niveau des produits que des savoirs faires, des traditions, des métiers, etc. Dans une seconde partie, il étudie l’impact que cela a sur l’économie, le tourisme ; et plus largement l’image de la France à l’étranger.

- Caractéristiques de la cuisine française : l’extrait du rapport souligne d’abord la diversité des produits (pain, vin, fromage, etc.) mais aussi des métiers qui y sont associés (boulangers, œnologues, etc.). Mais cela ne s’arrête pas là et il n’est pas seulement question de cuisine mais de « patrimoine » c'est-à-dire de bien propre, de richesse que l’on tient par héritage. La qualité de la cuisine française est due à son positionnement géographique mais aussi à une longue tradition, une longue pratique et à une relation privilégiée entre l’homme et la nature. La France contient des produits de « terroir » soit une identité culturelle spécifique car chaque région possède des spécificités régionales voire locales qui disposent d’une protection avec des appellations telles que « Appellation d’origine contrôlée » ou « patrimoine rural ».

- Au-delà du territoire : la cuisine française, « phare de la cuisine mondiale », est un atout très fort pour valoriser et développer le pays. En effet, elle jouit d’une grande renommé dont le rayonnement s’exprime par le symbole qu’est le marché de Rungis. Les étrangers, curieux de nos savoirs faires et envieux de nos tablées conviviales et appétissantes, viennent en France tant pour découvrir le patrimoine historique que le patrimoine culinaire. Tout cela crée sans aucun doute une image de marque de la France dans la mondialisation, et participe à lui donner une place de choix dans cette mondialisation. Comme le rappelle l’article, la France attire 82 millions de touristes par an ce qui entraîne un impact sur l’économie du pays. En somme, la cuisine s’est constituée en véritable art, source de création et apport économique incontournable, donnant au pays une identité unique.

1.3. Présentez le document 3

Le document 3 une chronique d’Eve Mongin parue sur le blog de Libération.fr, Andiamo, publiée en février 2009. Intitulé « Quand un maire italien traque la cuisine ‘ethnique’ », la chronique évoque et dénonce, avec une ironie mordante, l’ego démesuré des italiens qui pensent que seule leur nourriture est bonne. Pour se faire, Eve Mongin s’appuie sur une anecdote qu’elle rend savoureuse : l’interdiction par le maire de Lucca de « toute nouvelle activité de restauration provenant d’ethnies diverses ».

- Une réalité inquiétante : l’auteur commence par évoquer le constat selon lequel il existe en Italie une augmentation des conflits et des dénonciations pour troubles de voisinage. La cause ? L’utilisation de la cuisine « ethnique » utilisée par les « étrangers ». Le maire de Lucca a d’ailleurs interdit les activités de restauration provenant d’ethnies diverses. Décision soutenue par le Ministre de l’agriculture qui a instauré un arrêté en 2000 pour freiner l’expansion des fast-foods.

- Les causes : D’abord les italiens pensent que leur nourriture est la meilleure au monde, de là leur indifférence, leur dégoût (cuisine française) et leur rejet pour les nourritures étrangères. On touche ici à leur fierté. De plus, derrière de telles pratiques et de telles paroles, se cache encore une discrimination envers les populations qualifiées « d’étrangères ». On toucherait ici à leur intolérance, largement dénoncée par la chronique.

- Paradoxes

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