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Culture générale et expression BTS AG les catastrophes naturelles

Dissertation : Culture générale et expression BTS AG les catastrophes naturelles. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2017  •  Dissertation  •  1 391 Mots (6 Pages)  •  4 149 Vues

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LA SYNTHESE

Les catastrophes naturelles semblent de plus en plus répandues et les médias ne cessent d’en parler. Le corpus que nous allons synthétiser rappelle que si les catastrophes naturelles sont provoquées par des causes météorologiques, sismiques ou autres sur lesquelles l’homme n’a pas de prise, leurs bilans dépendent fortement du facteur humain. Dans ces conditions, nous pourrons nous demander si les catastrophes naturelles ne sont pas provoquées par l’activité humaine. Après avoir analysé les différents genres de catastrophes, nous verrons quelle prévention sera entreprise pour limiter la propagation d’une éventuelle catastrophe et en quoi l’être humain joue un rôle majeur dans notre société et sur l’environnement.

Toute catastrophe naturelle déborde par sa violence inédite et remet ainsi en question nos catégories de penser, au point de se demander si tout cela est dû à la nature ou aux impacts humains.

F. Bussy rappelle ainsi, dans « Penser nos catastrophes » publié en 2008, qu’il existe deux genres de catastrophe, les catastrophes naturelles dites ancestrales et les catastrophes causées par l’homme dites contemporaine. Pendant des siècles, l’humanité a vu dans les catastrophes, par leur ampleur et parfois dans l’incapacité à les expliquer, la colère des dieux. Les catastrophes naturelles apparaissent comme des drames et viennent rompre de manière insolite nos repères. C’est pourquoi l’écrivain Voltaire tente de nous faire ressentir un tremblement de terre à travers son extrait du Poème sur le désastre de Lisbonne en 1756. Il compare ainsi ce tremblement de terre à un acte divinatoire en s’exprimant à de « malheureux mortels » et en faisant allusion à une vengeance de Dieu pour tous les crimes qu’ont causés ces individus.

        Du fait des techniques humaines et selon F. Bussy, les catastrophes naturelles ne sont plus considérées comme des actes divins. De nos jours la catastrophe est synonyme de norme et de violation. Si l’homme intervient sur les lois de la nature, il sera difficile d’en contrôler les conséquences comme l’explique R.-E. Dagorn, les pays en voie de développement sont les plus concernés par les catastrophes naturelles qui peuvent être d’origine naturelle ou relatives à l’activité humaine. Un tsunami de déchets miniers boueux a frappé « Le village de Bento Rodriguès » le 6 novembre 2015 au Brésil suite à la rupture de deux barrages ce qui a causé des morts et des blessés.

Ce risque de nier les conséquences sur l’environnement explique la nécessité d’avoir recours à des moyens pour y remédier.

Le corpus met en évidence l’investissement dans des espaces du risque et de mesurer l’impact environnemental causé par l’homme.

R.-E. Dagorn affirme que les catastrophes se produisent par manque d’anticipation et de moyen financier. Les pays à fort risque de catastrophe naturelle sont les pays en voie de développement. Afin d’éviter qu’une catastrophe ne se reproduise, R.-E. Dagorn suggère la prévention du risque. La prévention identifie les risques et agit en amont afin que la catastrophe ne se produise pas ou que ses effets soient minimes. Ainsi la mise en place d’un espace du risque aurait permis d’éviter l’effondrement de digues, causées par le cyclone Katrina à La Nouvelle-Orléans et aurait permis une économie de 100 milliards de dollars. Au Brésil, et en particulier Le village de Bento-Rodriguès » a été touché le 6 novembre 2015 par un tsunami de déchets miniers boueux. Soucieux de la sécurité des habitants de ce village, les autorités locales ont dû les faire évacuer au risque qu’un troisième barrage de déchets de la société Samarco ne cède. D’après les statistiques de R.-E. Dagorn, sur 1 million d’habitants, le risque annuel de mort par séisme est beaucoup plus élevé dans les pays en voie de développement qu’en Californie, ville située sur une faille très active. Ce constat vaut pour l’ensemble des catastrophes.

L’homme dans ses actes a un effet néfaste sur la planète. D’après F. Bussy, les hommes sont les principaux facteurs déterminants de la catastrophe, ils s’opposent à la prévention des effets et au contrôle des conséquences sur l’environnement. D’un point de vue écologique et toujours selon F. Bussy, les catastrophes sont guises de menace et de prévisions pour les générations futures. Tout cela est dû en majeur partie à la consommation et à la production massives de déchets ou tout autres produits néfastes pour la nature comme le stipule l’article du quotidien Le Monde sur « Le village de Bento-Rodriguès », mais également à la surconsommation de pollution à cause des transports. Tous ces actes à long terme et à grosse densité peuvent provoquer des catastrophes naturelles.

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