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Culture de la communication - Cas Bts

Étude de cas : Culture de la communication - Cas Bts. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Novembre 2017  •  Étude de cas  •  1 023 Mots (5 Pages)  •  1 037 Vues

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Culture de la Communication

I – Questions sur un texte théorique

Question I-A : Compréhension sur 3 points

La notion d’appartenance comprend ici les différentes manières d’être ou d’agir, ainsi que les croyances générales et religieuses. Elle constitue la personnalité d’un individu, son identité.

L’auteur traite de la question de l’appartenance dans les sociétés individualistes (c’est à dire axées sur l’individu).

Il explique que ces formes d’appartenance se transmettaient au départ de façon verticale : il s’agissait alors d’un héritage de valeurs, normes et idées qui passait de générations en générations (de ce fait, plus au niveau familial). Or désormais la transmission de ces valeurs s’effectue de façon horizontale, c’est à dire entre les générations actuelles cohabitant ensemble (donc plus au niveau du cercle d’amis, du relationnel) : on assiste alors à un décalage entre ce qui a été transmis et ce qui a été acquis. Ainsi, on trouve chez l’individu une volonté de marquer cet écart avec son héritage, en affirmant par exemple une appartenance qui peut sembler accessoire mais qui a une grande importance pour lui car cela lui permet d’affirmer qui il est, c’est un choix personnel qui découle de son expérience et de ses relations avec autrui.

Selon Michel Messu, l’appartenance dans nos sociétés individualistes se caractérise donc par une liberté de choix entre le reçu et l’acquis en fonction de ce qui semble le mieux pour lui.

La religion par exemple, héritage auquel il fallait se soumettre par respect des traditions familiales est devenue un choix individuel et réfléchi.

De plus, il avance que ces appartenances ne sont pas fixes : elles peuvent être revendiquées un jour puis abandonnées un autre, puis revendiquées à nouveau. Elles peuvent être « agencées, maquillées, transformées » selon la situation de l’individu.

L’appartenance est donc, selon Michel Messu, un choix arbitraire entre l’héritage vertical et horizontal, qui peut évoluer, se modifier au cours de son expérience de vie.

Question I-B : Ouverture sur 5 points

Les communicants et publicitaires peuvent jouer sur ces différents modes d’appartenance dans un premiers temps en les utilisant comme élément d’identification dans des publicités permettant de mieux attirer la cible. On reproduit le modèle d’appartenance des individus auxquels on souhaite s’adresser, pour que la communication leur parle. On peut citer par exemple les publicités pour forfait mobiles mettant en scène des adolescents, celles pour les pâtes mettant en scène soit des couples, soit des familles selon le positionnement de la marque ou encore un groupe de copines d’une trentaine d’année pour un site de vente de vêtements en ligne.

Cette action de mimétisme permet de mieux toucher la cible qui en théorie se reconnaît à travers la communication, même si ces dernières les singent parfois de manière excessive.

Dans un second temps les publicitaires peuvent encourager ou créer un sentiment d’appartenance pour une marque en instaurant une relation de complicité entre le consommateur et la marque et réunissant ainsi les consommateurs de la dite marque (ou produit) en un nouveau groupe d’appartenance. C’est le cas par exemple d’Apple avec les « Apple addict ».

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