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Culture Générale synthèse "à toute vitesse"

Synthèse : Culture Générale synthèse "à toute vitesse". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2020  •  Synthèse  •  667 Mots (3 Pages)  •  9 213 Vues

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Ce corpus est composé de quatre documents : deux essais, un article de magazine et un roman. Son amplitude chronologique va de 1941 à 2014. Ils traitent de l’accélération de la vie. Tous ces documents amènent à une problématique : Comment l’évolution de la société a-t-elle aboutit à une accélération sociale ? Tous d’abord, il s’agira de démontrer l’accélération visible dans la société puis d’évoquer les alternatives à celle-ci.

En premier lieu, Nicole AUBERT explique dans son essai Le culte de l’urgence publié en 2003 aux éditions Flammarion qu’il y a eu un passage du temps long au temps court. Elle met en évidence des termes clés de la vitesse : « l’urgence, l’instantanéité et l’immédiateté ». Comme dans les 3 autres documents, l’essai aliénation et accélération d’Hartmut Rosa publié en 2014 aux éditions La Découverte, l’article de magazine « Tout va trop vite ! Et si on ralentissait ? » paru le 28/10/2013 dans le magazine Capital par Eve YSERN et l’extrait du roman L’Homme pressé écrit par Paul MORAND en 1941 aux éditions Gallimard, Nicole AUBERT évoque cette accélération dans le domaine de la vie privée. Cependant, seulement elle et la journaliste Eve YSERN ont affirmé l’existence de la vitesse dans le domaine du travail.

Il existe une multitude de raisons à l’arrivée de ce rythme de vie effréné. L’essayiste Nicole AUBERT corrobore les causes données par Hartmut Rosa. Pour eux, la principale raison de l’accélération de la société est la société capitaliste. Elle ne permet aucune pause ni aucun repos. Les individus sont désormais obligés de vivre au rythme de l’économie avec la mise en place de l’obsolescence programmée par les entreprises et la recherche constante de rentabilité et de profits. De plus, Eve YSERN ajoute que les objets électroniques sont de plus en plus rapides. Les smartphones sont apparentés à des objets envahissant qui entraînent chez l’individu une forte sollicitation avec une surabondance d’informations. Néanmoins, Hartmut Rosa s’oppose à l’opinion d’Eve YSERN car, pour lui, l’évolution technologiques devrait normalement permettre une libération abondante de ressources temporelles. Paul Morand, quant à lui, justifie cette accélération par l’habitude des personnes d’avoir les choses plus facilement qu’auparavant.

Cette vie à « cent à l’heure » peut entraîner de nombreuses conséquences sur les individus. Les deux essayistes ainsi que la journaliste se rejoignent sur les dommages causés aux travailleurs perfectionnistes. Ils sont dans une situation anachronique où leur non-adaptation les amènent à une insatisfaction de la qualité de leurs travails. Ils ont l’impression d’être sur des « pentes glissantes » où ils doivent subir l’évolution rapide de la société capitaliste. Par ailleurs, Eve YSERN met en évidence la difficulté des utilisateurs de nouvelles technologies à se déconnecter. Mais encore, Nicole AUBERT montre également l’incapacité des gens à différencier l’urgent de l’important, l’accessoire de l’essentiel.

Toutefois, il existe des alternatives pour se déconnecter d’une société à « flux tendu ». Sur ce point, seulement Nicole AUBERT et Eve YSERN se sont exprimées. La journaliste traite du développement des mouvements « slow ». Pour contrer la généralisation de la vitesse dans

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