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Cours sur la vérité, les sciences

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Par   •  21 Avril 2021  •  Fiche de lecture  •  2 561 Mots (11 Pages)  •  313 Vues

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INTRODUCTION :

Vocabulaire :

1. Croyance : disposition mentale telle que l’on tient quelque chose pour vrai.

Préjugés ou opinion :

2. Assurer : Propositions d’élèves :

- persuader quelqu’un de ne pas douter de quelque chose.

- Justifier les liens que la proposition entretien à la réalité.

- être sur que notre justification est la bonne.

- avoir atteint la vérité.

- garantir quelque chose.

- assurer c’est comme se porter garant.

- donner comme certain une vérité.

- la garantie suppose un acte de confiance. Avoir confiance, c’est croire.

Assurer : rendre sûr-e

Être sûr-e : 1. Avoir le sentiment d’être dans la vérité. Croyance très forte. Problème : ça n’exclut pas l’érreur.

2. être effectivement dans la vérité.

Garantie : deux propriétés : 1. un acte de confiance

2. une contrepartie (le capital contre un sinistre, le corps de l’autre contre ma chute en escalade). Est-ce qu’on a raison de croire en la contrepartie ? Pouvons-nous passer du sentiment de la vérité à la vérité effective, du sens 1 au sens 2.

3. Le verbe assurer est ambivalent. D’un coté, il signifie avoir le sentiment d’être dans le vrai. De l’autre, il est synonyme d’être dans le vrai. Le problème est qu’on a bien souvent le sentiment de la vérité, mais

exemple, deux fanatiques de doctrines différentes sont sûrs d’être dans le vrai alors qu’au moins un des deux est dans l’erreur. Comment pouvons-nous sortir de notre subjectivité, du sentiment, pour atteindre l’objectivité, la vérité absolue ?

Une réponse apparemment simple consiste à convoquer la définition de la vérité et donc de confronter notre croyance au réel. Le problème est que le réel ne s’offre pas à nous d’une manière objective. Nous allons devoir produire des justifications se rapportant au réel. Celles-ci sont des preuves.

L’ennui est qu’il existe différents types de justifications. Par exemple, le fixiste va justifier au nom de la réalité de Dieu (via la Bible), tandis que l’évolutionniste va évoquer la matérialité des fossiles. Pouvons-nous hiérarchiser les justifications du point de vue de la valeur de vérité ? Si oui, comment ? Selon quel critère ?

Le problème s’épaissit : le choix du critère ne traduira-t-il pas nos propres préférences subjectives, nos préjugés ?

Finalement, cette résolution est-elle vraiment nécessaire ? Ne pourrait-on pas vivre sans connaissance absolue ?

I. Pourquoi nous devons

1. Nous sommes sujets à des illusions sensibles.

Exemples : Les ronds au centre d’une couronne de ronds.

Une barre d’un gris uni dans un fond en gris dégradé.

On comprend que notre perception d’une chose est conditionnée, modifiée par son environnement. Les objets nous apparaissent en relation, en comparaison avec le milieu. Nous ne percevons pas la mesure absolue de l’objet. Peut-être en est-il de même pour toutes nos perceptions.

Descartes dit que les sens sont trompeurs.

Peut-on conclure, de ce que nous somme parfois sujets à des illusions sensibles, que nous ne devons tirer aucune connaissance, n’accorder aucune valeur de vérité, à nos perceptions ?

Généralement, nos perceptions nous apportent des informations fiables. C’est une question de survie, d’adaptation au milieu.

Dans l’immense majorité des cas, nos perceptions nous apportent des informations efficaces, validées par l’expérience.

2. La mémoire est peu fiables

Nous oublions des évènements. A l’inverse, il est possible de construire de faux souvenirs.

Exemples : étude de Myriam Lommen.

Expérience faite sur des souris par un chercheur japonais : on produit des faux souvenirs par des activations de neurones (implantation dans le cerveau d’un lieu et électrocution simultanée => implantation d’un faux souvenir).

A voir : Memento. Cas d’un amnésique. Ce n’est pas vraiment une illustration de la situation ordinaire.

3. Nous sommes sujets au biais cognitifs

Cognition : ce qui révèle des apprentissages, de l’acquisition de connaissance.

Biais cognitif : tendance à croire des erreurs, à suivre des raisonnements erronés.

• Nous avons tendance à transformer des corrélations en causalité.

Corrélation : relation entre deux courbes, deux équations, deux tendances à suivre la même évolution.

Causalité : lien entre une cause et un effet. Relation entre deux choses telle que la première produit la seconde, l’amène à l’existence.

Souvent, quand il y a causalité, il y a corrélation. « exemples : plus on mange plus on grossit »

Biais : on inverse : on voit une causalité dès lors qu’il y a une corrélation.

Exemple : corrélation observé entre l’augmentation du nombre de d’autiste, de la surface de maïs OGM et de la consommation bio aux USA de 2001 à 2012. On n’est pas plus fondé à imputer l’augmentation de la pathologie à l’agriculture OGM qu’a l’agriculture bio. Une corrélation est un indice d’une cause possible, mais pas une preuve.

• Nous sommes sujets aux biais de confirmation.

Lorsque nous avons une croyance, nous allons sélectionner les informations qui confirme notre croyance initiale. Forme de paresse. On préfère maintenir nos systèmes de pensée.

Tendance à occulter les informations et souvenirs qui contredisent nos systèmes

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